Hinkley Point: la facture pour EDF pourrait gonfler avec l’inflation
Le géant énergéticien EDF pourrait devoir augmenter sa « contribution » dans son projet de réacteurs nucléaires EPR au Royaume-Uni Hinkley Point en raison de l’inflation, a indiqué mercredi le groupe à l’AFP.
EDF pourrait avoir à supporter à une augmentation des coûts du projet, poussés par l’inflation, faute de participation de son partenaire chinois et actionnaire CGN à des coûts supplémentaires.
« Sur la base des indices d’inflation au 30 juin 2022, le coût à terminaison nominal estimé pourrait atteindre 32,7 milliards de livres, le coût réel du projet restant inchangé à 25-26 milliards » en livres sterling de 2015, a précisé le groupe.
Ces éléments figurent dans une présentation détaillée des résultats annuels 2022 du groupe sur son site internet, comme l’ont rapporté le Financial Times et le site Contexte.
Le 19 mai 2022, le groupe d’énergie français EDF avait annoncé un nouveau retard minimum d’un an et des coûts supplémentaires d’au moins 3 milliards de livres pour son chantier de construction de deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération (EPR) à Hinkley Point en Angleterre. La mise en service de la première unité est désormais prévue en juin 2027, au lieu de fin 2025.
Le coût réel du projet (coût à terminaison) avait alors été réévalué entre 25 et 26 milliards de livres sterling de 2015, contre 18 milliards en 2016, au début du chantier, soit un coût en monnaie courante entre 31 et 32 milliards de livres « sur la base des indices d’inflation disponibles fin 2021 », selon EDF.
L’inflation a atteint 9,2% en décembre 2022 dans la zone Euro et 10,5% en Grande-Bretagne. Or EDF pourrait ne pas pouvoir compter sur son partenaire chinois et actionnaire CGN pour l’assumer.
« Les accords conclus entre EDF et CGN prévoient un mécanisme de compensation de certains surcoûts par EDF en cas de dépassements du budget initial ou de retard », a précisé le groupe.
« Les besoins de financement du projet excédant l’engagement contractuel des actionnaires, ces derniers seront appelés à allouer des fonds propres additionnels ». Or « la probabilité que CGN ne finance pas le projet au-delà de son engagement est élevée » estime EDF.
Dans cette hypothèse, « EDF serait amené à contribuer en lieu et place de CGN ».
L’EPR (European Pressurized Reactor) est un modèle de réacteur nucléaire plus puissant et conçu pour être plus sûr que les générations précédentes. Trois sont terminés, en Finlande et en Chine, et trois sont en construction, deux à Hinkley Point, et un en France qui accuse déjà 12 ans de retard pour un coût total de 13,2 milliards d’euros, quatre fois le budget initial.
COMMENTAIRES
Bein Bof…;
Comme les ENRi vont aussi prendre l’inflation en pleine face, et que le Gaz y est sujet aussi, tous les systèmes de production électrique vont augmenter… (Cf résultats de Siemens-Gamesa et Vestas en 2022… qui prennent aussi l’inflation avec des impacts très forts…)
A noter que personne ne voit une inflation « carabinée » dans les années à venir (entre maintenant et dans 15 ans et plus), ce qui est pourtant à craindre entre les dettes d’état et certaines matières premières se raréfiant dont pour celles issues de minerais avec des teneurs baissières globalement… Dans ce cas Hinkley Point sera une très bonne Affaire !!! Et les ENRi nettement moins car leur remplacement futur pourrait couter bien cher…
Les parcs nucléaires, en général, en dehors de quelques problèmes de maintenance et de corrosion réparables dans des délais plus ou moins long selon les procédures employées, ont un facteur de production et de fiabilité parmi les plus efficaces (par rapport aux ENRv) si l’on prend soin de vérifier pays par pays : https://app.electricitymaps.com/map
Cochelin et APO qui continue de s’enfoncer toujours plus dans leurs illusions d’irradiés chroniques sans arriver à mettre à jour leurs infos et à ouvrir les yeux sur le réel du terrain … 😆😆 😂 😂 alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain… la crise actuelle le prouve bien en accélérant la mise en place des ENR sur le terrain : c’est bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … et c’est bien ce qui est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution , le Co² , les GES. et vérifiez que les ENR sont beaucoup moins chères que notre merde polluante de nucléaire et rapportent de l’argent à l’état .. pour payer le gouffre financier du nucléaire polluant à tous les stades qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’etre humain confirmé par l’ASN et les tribunaux … https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/332134984_749512156554716_1618823061503471288_n.jpg?_nc_cat=102&ccb=1-7&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=NMtfM4HpkLwAX9pUtzZ&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=00_AfBzsCO4DwWUcbS2DCF47hChH0mmaPn9RGkBqVsaM9JBsA&oe=63FCC1AA
Bravo, Mr Isambert ! Vous commencez, en matière d’invectives, d’insultes en tous genres vis à vis de toutes celles et tous ceux qui ne pensent pas tout à fait comme vous (j’en fais partie !) à battre votre « Maître », Serge R.!
En ce qui concerne les contre-vérités, mensonges et autres stupidités concernant notamment le nucléaire, contre lequel vous vouez une haine farouche, vous êtes encore un peu « en retard » !…
Mais, je vous confirme que vous êtes sur la bonne voie !… Allez ! Encore un petit effort !
Quelle beau commentaire radieux de Régis ! En grande forme tout d’un coup !?
C’est l’arrivée du printemps qui fait revivre tes doigts (on t’a pas trop lu lors des périodes froides ou les ENRi faisait 5% de la production et parfois moins !!! Hélas ! Que d’argent investi pour pas grand chose…)
L’inflation a bon dos, ça cache les depassements de budget et les retards auxquels les EPR nous ont habitué car l’inflation est intégrée dans des projets qui durent 15 ans et ce n’est pas une surprise, de toutes les façons ce sont les français qui paieront c’était tout vu depuis la signature du contrat. Mais il fallait tellement redorer le blason de l’EPR que ce marché était indispensable quelles qu’en soient les conditions alors EDF a signé tous ce que les anglais ont exigés, ils sont tranquille EDF devra payer toutes les dérives quoi qu’il arrive !
Rien de nouveau sous le soleil. Encore un article de journaleu pour faire le buzz avec le nucléaire.
L’inflation touche en effet toutes les productions y compris les ENR i (éoliennes et panneaux photovoltaïques ) ce qui s’est dernièrement traduit par des moratoires de nombreux projets.
Il semble tout de même que seuls le devis de construction es EPR n’incluent ps le taux d’actualisation dans les budgets d’opération et les signataires responsables semblent découvrir le facteur inflation…. Ils sont tombes de la dernière pluie ?
Le prix de la sécurité… mais jusqu’où ?
Seuls 2 accidents nucléaires ont eu des conséquences majeures: Tchernobyl et Fukushima.
Le premier résulte d’un modèle de réacteur qui n’est plus fabriqué et d’un manquement flagrant aux règles de sécurité, le second provient du fait que la centrale se situait 6 mètres au-dessus du niveau de la mer, là où il y a régulièrement des tsunamis.
Les RNR peuvent-ils avoir un coût de la sécurité inférieur ?
Si j’ai bien compris, il n’y aurait pas de risque d’emballement de la réaction nucléaire, par contre, des risques de pollution par le fluide caloporteur radioactif en cas de problème sur le circuit primaire, comme ce fut le cas par exemple sur Superphoenix.
Marc il y a eu plus de deux accidents majeurs (terme à mieux définir) mais le monde a oublié. Je les rapporte dans mon derniers ouvrages. Mais la moitié d’entre eux ne se sont pas produits dans des centrales nucléaires mais dans des zones de stockage de produits radioactifs contenant pour le plus important d’entre eux en URSS dans la région de cheliabinsk (orthographe non garantie ici) contenait des barres d’ uranium actifs en fin d’utilisation, à cause d’une panne de courant qui alimentait les circuits de refroidissement du hangar de stockage. On n’a jamais su s’il y avait eu des morts car ce n’est qu’à la déconfiture soviet que les spécialistes occidentaux on découverts à quoi correspondait cette vaste zone complètement rasée qui avait été brusquement observée par des U2
américains.
Quant à l’impossibilité d’emballement des RNR dont vous parlez cela ne correspond qu’au réacteurs à thorium pas à toutes les technologies RNR. Il y a souvent cette confusion de la part de ceux qui ne comprennent pas vraiment de quoi il s’agit a propos de RNR.
En fait pour garder une réaction en chaîne contrôlée avec le thorium, il faut en permanence le bombarder avec des neutrons qu’il ne produit pas lui m par sa propre fission comme le fait l’U235. La source neutron doit venir d’ailleurs. Bien que cela soit un peu plus compliqué, pour simplifier, imaginez une sorte de mitraillette à neutrons qui tire en permanence sur une cible thorium, chaque fission produit deux nouveaux atomes de fission et une grande quantité de chaleur sous forme de photons gama…tant que la mitraillette tire. Si elle s’enraye ou que le mitrailleur relâche la gâchette la désintégration du thorium s’arrête aussitôt. Il y a donc impossibilité pour que le réacteur s’emballe car on peut toujours agir sur la mitraillette qui brusquement se mettrait à cracher 5 neutrons en même temps au lieu d’un seul qui suffit pour entretenir la réaction. Avec l’U235 on n’a pas cette possibilité il part toujours trois protons au lieu d’un et l’art de la maîtrise consiste à en empêcher deux d’atteindre une cible et comme le tireur et la cible sont une seule et même masse de matière on n’est pas maître de ce qui se passe à l’ intérieur et on reporté le problème vers l’extérieur. Le tireur tire dans toutes les directions donc plus vers l’extérieur que vers l’intérieur avec des diamètre des barres uranium bien étudiés. On introduit donc entre les barres d’uranium des barres gardiennes de but qui bloquent les neutrons qui iraient percuter les barres d’uranium voisines. C’est comme ça qu’on régule avec l’uranium tant que les barres gardiennes de but sont capables d’absorber les neutrons et avant qu’ils ne soient saturés car il y a des limites. Si on laisse dépasser ce taux de saturation c’est l’emballement et la cata. Mais come on est sérieux on n’attends pas le dernier moment, on sort tout le paquet qu’on p’onge dans la piscine et on refait un chargement total’
Il part toujours 3 neutrons et pas trois protons bien sûr… 1000 excuses.
Oui, un autre accident a bien eu lieu en Russie en 1957 : https://www.lunion.fr/id55178/article/2019-04-02/tcheliabinsk-catastrophe-nucleaire-et-meteorite
Il n’y a pas que celui là qui a été oublié, il y en a une demie douzaine d’autres plus ou moins graves je les rapporte en quelques lignes dans mon dernier bouquins. En Angleterre par exemple un accident a la centrale de Windscale en 1957, donc la même année que l’affire en URSS. plus personne ne voulait habiter dans cete région qui se desertait lentement. Pour corriger le tire les autorité ont changé rle nom de la ville en Sellafield pour faire oublié l’ancien nom de sinistre réputation, et tout le londe a fini par oublier Windscale, et il n’a jamais ensuite été question de catastrophe de Sellafield ! Le premier des accidents grave a eu lieu en 1952 à Chalk River au Canada, c’était aussi une histoire de refroidissement en panne à cause d’une fuite du circuit si je me souviens bien. mais au même endroit 6 ans plus tard dans la même centrale c’était cette fois un incendie. Puis il y a eu three miles island aux USA en 1979. Bref, la mémoire s’effiloche et un jours tout le monde aura oublié Tcherno et Fuki …..
@ »Père Vert » Serge,
Avez-vous mentionné les incidents à Brennilis !? L’ARB (Armée Révolutionnaire Bretonne) plastiqua 2 fois la Centrale…
Les opérateurs furent excellents pour gérer ces 2 incidents et on ne fut pas loin d’un mini-Tchernobyk vu le Coeur en Graphite-Gaz… Heureusement cette filière a totalement disparu de France…
Tchernobyl n’est pas un accident reproductible en de nombreuses places (même en le voulant) car cette Technologie a quasi disparu…
Un petit « florigège » de catastrophes industrielles. Pourquoi ne pointer que les catastrophes d’origine nucléaire ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_catastrophes_industrielles
SR: ok, concernant le RNR fonctionnant à l’U238/plutonium, y a t-il un risque d’emballement uniquement lors de la phase de démarrage qui nécessite de l’U235, ou également par la suite avec le 100% de MOX, tel que fonctionne le BN 800 actuellement ?
Il n’y a que dans la technologie d’un réacteur au thorium que ce risque est nul pour le réacteur lui même, et encore tout depend du choix de la source de neutrons (la mitraillette) on peut utiliser un dispositif miniaturisé d’une réaction controlèe d’U235 et cette partie est toute aussi sujette à l’emballement qu’une réacteur de type actuel mais il serait seulement très limité et très localisé, facile à éloigner de la cible thotium, de plus il est assez simple d’utiliser d’autres procédés que celui-là , les sources de neutrons sont variés plus ou moins couteuses et surtout plus sécures. Il y a plusieurs moyens de fabriquer la mitrailette à neutron. Par exemple on utilise la désintégration béta inverse qui transforme les protons en neutron , ou encore la transformation d’un quarks up en down comme utilisé en médecine pour la tomographie….
En revanche, à ma connaissance, sortie de la technologie ou il faut entretenir la réaction par une action extérieure comme avec le thorium, le risque d’émballement demeure. C’est à dire pour tous les procédés où on ne maitrise pas la mitraillette et qui consiste uniquement à esquiver les balles en interposant des neutrophages. La technique est toujours dans le juste dosage entre la balle qu’il faut laisser aller jusqu’à la cible et celles qu’il faut intercepter.Selon les technologies le risque n’est pas constant dans les phases d’amorçage de la réaction il est plus élevé donc plus délicat à gérer et necessite la plus grande attention. Mais si un problème doit se produire ce ne sera jamais à ce moment que ça arrivera car tout le monde est en alerte mais ça ne dure pas longtemps. Mais ensuite la marge d’erreur étant bien plus large pendant tout le temps de fonctionnement c’est certainement durant cette routine que tout peut arriver entre la lassitude routiniere et une marge de securité plus large l’attention peut se relacher et un événement que je suis nien incapable de décrire évidement (j’invente n’importe quoi pour montrer un exemple, une inhomogénéité grossière dans une barre de combustible, par exemple) peut resserer la marge de tolérance et si le pilote de tranche inatentif ne redresse pas rapidement la situation, passer un certain niveau de dérive, il part au lof comme on dit dans la marine à voile, et le rétablissement de l’équilibre de la réaction échappe à tout contôle. Donc hors thorium, à mon avis l’emballement reste toujours possible quelque soit le RNR et comme les consequences risquent d’être encore plus importante qu’avec les bon vieux réacteurs que l’on connait bien, ces RNR doivent dans les coins être bardés de dispositifs de controle qui coupe tout à la moindre dérive sur n’importe quel parametre, et c’est aussi pour ça que ça ne marchera jamais, trop délicat, trop précis pour les forces en jeu. Si je devais croire au nucléaire, c’est vers le thorium que je me tournerais, le seul qui a une bonne chance de marcher avec une sécurité tout a fait satisfaisante…..mais il ne marchera pas pour une autre raison, les militaires ne peuvent pas être intéressé, on ne fera pas de bombe avec ça, et un réacteur thorium ne pourra jamais êtres suffisament miniaturisé, ne serait-ce que pour la masse critique minimu de thorium à embarquer, et on ne motorisera pas un sous marin avec un réacteur au thorium….. ce serait faire ramer un éléphant dans un canoé; l’invention du siècle ce serait le SMR-Thorium !
@ »Père Vert » Serge,
Quelle Délicatesse d’analyse !!! Quelle EXPERTise Grandiose ! Vous êtes un virtuose de l’analyse du Nucléaire, Sacré Pépère…
Heureusement que l’informatique d’aujourd’hui permet d’analyser des milliers de Datas en continue et de faire des choses impensables il y a peu (exemple : Bateau forreur par plus de centaines voir milliers de mètres de profondeur avec moultes moteurs pour rester fixe et forer sans ancrage…). Surveiller du bouillonnement en espace clos et limité ne devrait pas être bien compliqué de nos jours… (L’informatique cela aide par rapport à l’analogique d’antan… Ne le Savez-vous pas « Père Vert » Serge !?)
En termes de catastrophes, celles issues du Changement Climatique vont être copieuses dans les années à venir…
Pas sur que certaines ENRi résistent bien à des cyclones de Type Freddy de manière régulière (vent à plus de 300 km/h à un certain moment) et qui est passé juste à coté de la Réunion (fort heureusement) – https://www.france24.com/fr/afrique/20230222-cyclone-freddy-anatomie-d-un-ph%C3%A9nom%C3%A8ne-m%C3%A9t%C3%A9o-extraordinaire – L’avenir le dira…
Pour mémoire, étant présent en Calédonie en 2003 lors du passage de ERIKA (cyclone), bien des éoliennes d’un champs près de Mont-Dore furent démolies (Hélas !) et cela calma les investissements dans ce domaine… Sans vouloir être triste sire, c’est aussi une des facettes de l’histoire qui nous pend au nez…
SR: ok; merci. Les Chinois ont fait un mini prototype au thorium, avec l’espoir que cela permette de réaliser plus tard un SMR au thorium. Il me semble qu’ils en ont même commencé la construction.
S’ils réussisent, ce sera le meilleur espoir pour une filiaire nucléaire « durable » à mon avis, car je crois que les autres options ne tiennent pas la route pour des raisons diverses selon les options, cela demande trop de miracles pour qu’ils puissent se réaliser. De toutes les façons même le thorium aura une fin mais celle là très éloignée, en tout cas suffisamment pour que ça vaille le coup de l’investir pour plusieurs générations, sans doute même plusieurs dizaines de générations. Multiplier des miniréacteurs à thorium en les essaimant un peu partout est loin de présenter un risque inacceptable contrairement aux mêmes miniréacteurs à uranium qui ne peuvent pas être laissées entre toutes les mains et susceptible d’être les cibles d’actions malveillantes d’autant plus exposées qu’elles seraient nombreuses et très réparties en raison de leur intéret à l’être.(circuit court entre production de faible puissance et groupe de faibles consommateurs réduit à de petits nombres comme des quartiers de villes ou des villages). Les grands réseaux devant distribuer les supers puissances vers des millions d’utilisateurs différents sur toute la surface du territoire disparaissent et l’on revient à une sorte de réseau maillé ne véhiculant que de faibles puissances à la hauteur des besoins locaux. Leurs interconnexions ne se justifiant que par le secours dont chaque localité peut avoir besoin en cas de panne de son « fournisseur » local. Le réseau national(international même sans doute) ne sera vu que comme une fédération de réseaux locaux, comme c’est le cas d’internet aujourd’hui. L’important dans le concept n’est pas ce que véhicule le réseau mais son mode de fonctionnement lié à sa structure qui conditionne le mode d’échange.
Entre les miracles du Nucléaire (déjà arrivé avec le Plan Messmer, calmé dans les années 80, sinon les fossiles auraient pris une vraie grosse déculottée en France…) et les Mirages des ENRi que l’on voit (ou pas !) quasi tous les jours et cela en devient pathétiquement chronique…
Moi je choisis et je crois aux Miracles !!! (et de moins en moins aux Mirages de l’ENRisme…)
En 20 ans (environ 1970 à 1990), 40 GW construits (+ des STEP en parallèle).
En 20 ans (de 2007 à 2027), 1,6 GW construits (certes, avec un plus haut niveau de sécurité, mais quand même…)
En gros, le rythme a été divisé par 25…
La différence c’est quand même que les réacteurs issus de chez Westinghouse avaient rapidement fait la preuve de leur adéquation avec le cahier des charges, même s’il était plus succinct alors que le nouveau type de réacteur EPR que l’on prétendait pouvoir construire dans les mêmes délais a peu de choses près, n’ont toujours pas fait leurs preuves après 20 ans depuis le dépôt du cahier des charges qui prévoyait un retour sur investissement des 2012. Le seul, mais gros, reproche que je fais au pouvoir politique depuis 2012 c’est d’avoir laisser passer cette échéance sans réagir depuis……. 10 ans en se laissant bercer par les promesses jamais tenues des dirigeants successifs D’EDF et sans jamais mettre un ultimatum avec l’alternative d’une politique renouvelable ! Depuis 2012 les des sont pipés et le nucléaire peut faire ce qu’il veut, même provoquer une catastrophe majeur, ce qui est d’ailleurs déjà le cas sur le plan économique, il aura toujours raison dans cette France lobotomisée.
@ »Père Vert » Serge,
Sur votre propos : « » Depuis 2012 les des sont pipés et le nucléaire peut faire ce qu’il veut, même provoquer une catastrophe majeur, ce qui est d’ailleurs déjà le cas sur le plan économique, il aura toujours raison dans cette France lobotomisée. « »
–> Depuis 2012, le Nucléaire a vu nombre de Lois votées (pour convenance électorale) pour limiter le Nucléaire et favoriser in fine les ENRi ET le GAZ (Totalénergies et ENGIE sont ravis de cette période bénie des Dieux, et Total n’a pas investi par hasard dans le GNL américain où il a fait des profits inouïs en 2022) !!!
Et Vous avez bien raison, La France est lobotomisée par un ENRisme devenu quasi religion d’état !!! (Jamais depuis le XIXème siècle on n’avait vu une telle Religion prendre l’ascendant sur Tout et Partout !!!) Gare aux Non-Croyants en certains lieux, ils se font châtier car ils « blasphèment » la Sainte Religion !!!
Et pourtant quand on voit les résultats cet Hiver en France et en Allemagne, c’est très Bof et très bon pour le Lignite et le GAZ !!!
L’ENRisme plein Gaz, c’est le rêve des pétroliers… (les atomes c’est trop crochu sur des parts importantes du Mix…)
Sacré Pépère Rochain, toujours les mots pour sous-rire (vos enfants pleureront et les miens aussi sur des époques révolues dans pas longtemps… faute d’énergie) et pas un sous de bon sens !!!
Pour plus d’explications sérieuses sur le désastre Franco-Allemand de l’EPR : (les Allemands nous ont bien pris par derrière !!! )
@Marc,
Les 2 périodes ont vu des volontés politiques diamétralement opposées… Si on avait lancé 10 GW, on serait bien plus avancé aujourd’hui…
Une alternative politique renouvelable qui, dans de nombreux pays, n’ont donné en général que des résultats très mitigés (mix encore très carboné) pour des coûts astronomiques, autrement plus importants que l’EPR.