Hitachi: le bénéfice 1T bondit de 40% grâce à de solides ventes et acquisitions
Le conglomérat industriel japonais Hitachi a annoncé vendredi un bond de 40% de son bénéfice net au terme des trois premiers mois de l’exercice 2018/19, grâce à des ventes en hausse dans plusieurs divisions, en partie du fait d’acquisitions.
Durant la période d’avril à juin, Hitachi a dégagé un bénéfice net de 105,25 milliards de yens (810 millions d’euros au cours actuel), un montant record pour un premier trimestre, sur un chiffre d’affaires en progression de 3,7% sur un an à 2.166 milliards de yens, en dépit de la cession d’une filiale.
Hitachi, dont 55% du chiffre d’affaires provient de l’étranger, s’est félicité des performances de ses systèmes de transports ferroviaires en Europe, des hausses des recettes dans les climatiseurs ou matériaux avancés grâce au rachat de sociétés, ainsi que des ventes d’engins de chantier en Asie et aux Etats-Unis. Les services d’intégration de systèmes informatiques ont aussi affiché de bons résultats au Japon.
Hitachi, nom connu du grand public pour ses appareils électroniques, est désormais surtout un industriel qui fournit des équipements et prestations diverses aux professionnels d’un large éventail de secteurs, ce qui lui permet de moins souffrir d’une concurrence devenue extrêmement féroce sur les produits de grande consommation.
Son compatriote Toshiba, qui avait une envergure similaire, a fait de même, mais avec moins de réussite, en raison d’un énorme scandale de manipulations de comptes il y a quelques années et d’importants déboires dans l’énergie nucléaire à l’étranger.
Pour l’exercice en cours, qui s’achèvera en mars 2019, Hitachi a conservé ses estimations initiales.
Il escompte toujours un chiffre d’affaires de 9.400 milliards de yens (+0,3%), une progression de 10,2% de son bénéfice net à 400 milliards de yens et de 4,9% de son bénéfice opérationnel à 750 milliards de yens.
Hitachi insiste sur son intention de « continuer ses réformes structurelles » et de « poursuivre la révision de son portefeuille d’activités », dans le but de dégager des performances solides « de façon durable ».