Hulot veut réduire les délais de création d’éoliennes en mer
Le ministre de la Transition énergétique Nicolas Hulot entend réduire à « moins de sept ans » le délai nécessaire en France pour créer un parc éolien en mer, qui est actuellement de « plus de 10 ans », a-t-il annoncé mardi.
Pour cela, « nous allons simplifier les procédures », a ajouté le ministre en détaillant des mesures dont le gouvernement avait déjà annoncé le principe.
Si la plupart des éoliennes en mer dans le monde sont posées sur les fonds marins, le ministre s’est dit « convaincu que l’éolien flottant » était « promis à un très grand avenir ». « La démonstration de sa rentabilité économique et énergétique viendra très rapidement », a-t-il ajouté.
Quant aux autres EMR, hydroliennes (qui produisent de l’électrifié grâce aux courants) ou énergie thermique des mers, « on va continuer de les soutenir jusqu’au jour où on pourra lancer les premiers appels d’offres », a précisé le ministre.
Interrogé par l’AFP sur le fait que les industriels de l’hydrolien réclament un appel d’offre dès à présent pour leur technologie, M. Hulot a répondu: « ne brûlons pas les étapes (…) On va faire évaluer » cette technologie moins mâture que l’éolien offshore.
« Les hydroliennes ont pris un peu de retard dans leur phase recherche mais je ne doute pas qu’elles joueront un rôle très important dans le mix énergétique », a-t-il ajouté.
Naval Group doit ouvrir une usine d’assemblage d’hydroliennes à Cherbourg au printemps.
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