Hydrogène « vert »: l’électrolyseur de Pierre-Bénite alimentera la giga-usine de Symbio

Le futur électrolyseur « vert » du barrage de Pierre-Bénite, près de Lyon, aura pour premier client la nouvelle usine de piles à combustible de Symbio, ont annoncé ses dirigeants mercredi.

En construction un peu en amont sur le Rhône, à Saint-Fons, l’usine de Symbio doit livrer ses premières piles pour véhicules à hydrogène au deuxième semestre 2023, a indiqué son PDG Philippe Rosier lors d’une conférence de presse dans son usine voisine de Vénissieux.

Cette coentreprise de Faurecia et Michelin y construit déjà des piles à combustible, qui permettent de produire de l’électricité à partir d’hydrogène pour alimenter des utilitaires ou des bus, avec une autonomie proche des véhicules thermiques.

Les premiers utilitaires du groupe Stellantis (Opel, Peugeot et Citroën) équipés de piles à combustible ont été livrés en juin, notamment à des clients en Allemagne où ces véhicules sont assemblés.

Symbio a signé un accord avec la Compagnie nationale du Rhône et son actionnaire Engie pour une livraison de 3 à 4 tonnes d’hydrogène par jour à partir de 2025.
Une canalisation de plus de 600 mètres devra relier les sites de Pierre-Bénite et Saint-Fons, à 43 mètres sous le Rhône.

Engie « discute » avec d’autres clients dans le secteur de la mobilité pour écouler l’hydrogène de son futur électrolyseur, a indiqué Cécile Prévieu, sa directrice générale adjointe.

La nouvelle usine de Symbio à Saint-Fons (appelée « SymphonHy ») vise à produire 10.000 systèmes à hydrogène en 2024, puis 200.000 par an d’ici 2030, au gré de l’accélération des ventes de véhicules à hydrogène, et avec un millier de nouveaux emplois à la clé.

L’entreprise doit recevoir « dans les prochains jours » la confirmation d’un financement européen, dans le cadre du Projet important d’intérêt européen commun (PIIEEC) hydrogène. Elle envisage d’ouvrir une deuxième grande usine de piles à combustible en France.

Chez Faurecia, Patrick Koller est convaincu qu’à horizon 2030, « on aura un système hydrogène moins cher que la batterie électrique », qui sera par ailleurs davantage soumise à des « difficultés d’approvisionnement sur certains matériaux ».

Stellantis, de son côté, s’attaquera fin 2022 aux plus gros utilitaires, avant de passer « au stade industriel » et de multiplier sa production avant 2025, a indiqué Jean-Michel Billig, nouveau responsable du développement des piles à combustible dans le groupe automobile.

 

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