L’Indonésie interdit les exportations de charbon en janvier
L’Indonésie, premier exportateur mondial de charbon utilisé pour la production d’électricité, a annoncé samedi qu’il avait interdit en janvier les exportations de ce combustible afin de préserver son approvisionnement en électricité.
L’augmentation de la demande d’électricité dans le pays risque d’entraîner des pannes de courant généralisées si les centrales électriques ne bénéficient pas d’un approvisionnement plus important, a indiqué le ministère de l’Energie et des Ressources minérales dans un communiqué.
L’Indonésie exporte la majorité de son charbon mais impose aux producteurs de mettre de côté des quantités minimales pour alimenter les centrales électriques du pays, une règle qui n’a pas été bien respectée par les entreprises, a déploré un responsable du ministère.
Mi-décembre, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a déclaré que la demande mondiale de charbon, la plus grande source de gaz à effet de serre, devrait atteindre des records en 2021 et 2022, menaçant les plans établis lors de la conférence sur le changement climatique COP26 de novembre pour réduire les émissions.
En janvier 2021, l’Indonésie avait exporté près de 30 millions de tonnes de charbon, selon le Bureau central des statistiques.
L’interdiction temporaire d’exporter va empêcher la fermeture de près de 20 centrales électriques fournissant un total de 10,9 gigawatts d’électricité, a déclaré samedi un haut fonctionnaire du ministère, Ridwan Jamaludin, dans un communiqué.
Le gouvernement réévaluera cette politique après le 5 janvier, a-t-il ajouté.
L’Indonésie s’est engagée à ne plus construire de nouvelles centrales électriques au charbon à partir de 2023 et à être neutre en carbone d’ici 2060.
Cependant, malgré les protestations de militants écologistes, le développement de la centrale au charbon de Suralaya, sur l’île de Java, se poursuit. Cette énorme centrale est l’une des plus grandes d’Asie du Sud-Est et peut alimenter environ 14 millions de foyers par an.
COMMENTAIRES
Voilà ce qui risque de nous arriver avec l’uranium que nous importons à 100%
Toujours aussi pertinent!
Un peu de discernement ne vous ferez pas de mal, comparer les stocks de charbon et l’uranium est un peu court.
Rappelons que la fission nécessite beaucoup moins de masse de combustible : 1 tonne d’uranium enrichi à 4% est équivalent à environ 1 million de tonnes de charbon!
Les réserves d’uranium avec les réacteurs actuels sont de plusieurs décennies (fin du 21 siècle) et avec des réacteurs à neutrons rapides (RNR) les réserves passent à plusieurs siècles (et oui!):
https://www.sauvonsleclimat.org/images/articles/pdf_files/etudes/Nucleaire%20independance%20energetique.pdf
Inutile de faire peur et de raconter des mensonges.
Rien à voir avec la disponibilité que chaque pays producteur peut du jour au lendemain declarer statégique et en interdire l’exportation
Il y a tant de sources à travers le monde. Le problème est différent. https://www.sfen.org/energie-nucleaire/panorama-nucleaire/uranium-monde?gclid=Cj0KCQiA2sqOBhCGARIsAPuPK0gZzVJjhhKPXguBJ_VtHZiaUqgSwjfSDlwmrqt_mQKr2wYtm7tLthsaAhJQEALw_wcB
quand l’organe de communication du lobby nucléaire ouvre la bouche ce ne peut être que pour rassurer.
Aucun interet, chaque état est libre de decider de garder pour lui même ses ressources naturelles et quelque soit le nombre et la qualité de ces états…fut-ce le Vatican !
Pourquoi ne vous en prenez-vous pas à l’Allemagne qui importe encore près de 40 millions de tonnes de houille par an ?
Cochelin, parce que l’Allemagne n’a pas annoncé sa sortie du charbon pour le 3 janvier 2022….mais saoyez sans crainte je les attends au tournant.