Intempéries: 41.000 foyers privés d’électricité dans le sud-ouest
Quelque 41.000 foyers ont été privés d’électricité dans le sud-ouest de la France en raison des vents violents soufflant depuis dimanche, a-t-on appris lundi auprès d’Enedis.
Interrogé par l’AFP, le service de communication d’Enedis a indiqué qu’à 8H00 12.000 foyers étaient privés d’électricité en Dordogne, 15.000 dans le Lot-et-Garonne et 6.000 en Gironde.
Le responsable de la communication d’Enedis en région, M. Jean-Marc Legeay, a précisé qu’à 7H00, 3.200 foyers étaient également sans électricité dans le Lot, 2.000 dans le Tarn, 2.000 dans le Tarn-et-Garonne et 800 en Aveyron.
« Les agents Enedis Nord Midi-Pyrénées sont mobilisés sur le terrain », a-t-il ajouté, précisant qu’en fin de matinée, le chiffre total de 8.000 personnes sans électricité dans sa région « avait déjà fortement chuté ».
Quelque « 400 agents sont mobilisés » a indiqué Enedis sur Twitter. Selon M. Legeay, l’objectif est de rétablir le courant « partout avant la fin de la journée ».
Les départements de l’Aveyron, la Haute-Garonne, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, sont en vigilance orange pour vent violent jusqu’à 16H00 lundi. L’Aude, l’Hérault (34) et les Pyrénées-Orientales viennent d’être placées en vigilance pour Vent et Pluie-Inondation par Météo-France.
Par ailleurs, les rafales de vent ont contraint lundi matin un Airbus A320 de la compagnie EasyJet en provenance de Paris Charles de Gaulle à se poser à Lyon après avoir tenté sans succès d’atterrir à Toulouse-Blagnac.
« Montpellier ce n’était pas possible car il y avait également trop de vent », a indiqué la compagnie aérienne, précisant que l’avion était finalement reparti de Lyon à destination de Toulouse.
Ce déroutage à cause du vent sur Toulouse-Blagnac est le quatrième en une semaine. Dimanche, deux vols en provenance de Paris-Orly, un d’EasyJet et un d’Air France, s’étaient posés à Montpellier et Bordeaux. Les passagers ont été acheminés en bus.
La semaine passée, un premier vol EasyJet, lui aussi en provenance de Paris, s’était déjà dérouté vers Montpellier.
« Le commandant est le seul maitre à bord. Il privilégie la sécurité. S’il juge qu’il ne peut se poser sur un aéroport en toute sécurité, il se déroute », a expliqué le service de communication de l’aéroport de Toulouse, précisant que les rafales avaient dépassé dimanche les 50 noeuds (109,27 km/h).
Le vent qui, contrairement aux autres jours, souffle de face ce qui permet normalement d’atterrir et de décoller, devait s’atténuer lundi en début d’après-midi, a encore indiqué le service de communication de l’aéroport, prévoyant un retour à « la normale à partir de 14H00 ».
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