La barre des 10 GW est passée pour le parc éolien français
Selon un communiqué publié samedi 12 septembre par le Syndicat des Énergie Renouvelables (SER), la puissance cumulée des fermes éoliennes de l’Hexagone vient de dépasser la barre symbolique des 10.000 MW.
« En franchissant le cap symbolique des 10.000 MW éoliens raccordés au réseau électrique, la France confirme son engagement en faveur d’une énergie en pleine croissance, compétitive, au service de l’investissement et de l’emploi et en mesure de lutter contre le dérèglement climatique », ont estimé Jean-Louis Bal, président du SER, et Jean-Baptiste Séjourné, vice-président.
Le SER souligne toutefois un retard de 3 ans dans le calendrier que s’est fixé la France : en 2009, le gouvernement s’était fixé comme objectif intermédiaire le déploiement de 10.500 MW de puissance éolienne à terre à la date de 31 décembre 2012. Pour atteindre, en 2020, les 19.000 MW de puissance.
Les membres de ce Syndicat estiment donc qu’il faut lever les derniers freins techniques et réglementaires, condition sine qua non pour rattraper ce retard et assurer la pérennité de la croissance du secteur éolien.
Le SER salue toutefois les « mesures de simplification administrative » et la « sécurisation du tarif d’achat » qui ont permis de redynamiser le secteur dès 2014, ainsi que la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte qui est venue « renforcer l’effort de simplification du cadre juridique ».
Une journée avant la publication de ce communiqué, la région Champagne-Ardenne a inauguré le 3ème plus grand parc éolien de France, à Châtres dans l’Aube. Composé de 70 turbines pour une puissance de 75 MW, ce nouveau parc baptisé Seine Rive Gauche permet à la Champagne-Ardenne d’atteindre les 1.595 MW de puissance éolienne raccordée. Et de conforter ainsi sa position de leader régional de la production d’énergie éolienne.
Crédit photo : Hans