La canicule du mois d’août a stimulé la consommation d’électricité française
Les fortes chaleurs enregistrées cet été, et plus particulièrement au mois d’août 2016, ont entraîné selon le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE, une légère augmentation de la consommation d’énergie en France. La consommation d’électricité aurait progressé de 1,8 % en août, sur un an, en raison notamment d’un recours accru à la climatisation.
Selon l’aperçu mensuel sur l’énergie électrique du groupe RTE, publié ce mercredi, la consommation française d’électricité aurait atteint 32.178 GWh le mois dernier, contre 31.277 GWh à la même période de l’année précédente. Une différence qui s’expliquerait principalement par l’écart des températures observable entre ces deux périodes et qui s’élève à plus de 4 °C en moyenne par rapport aux normales saisonnières. « La semaine du 22 au 28 août a été particulièrement chaude », précise RTE.
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Mais même corrigée de cet aléa climatique, la consommation totale de courant reste en augmentation, portée par une consommation croissante chez les particuliers, les professionnels et les PMI/PME. La grande industrie poursuit quant à elle sa tendance baissière, autorisant une production elle aussi en diminution. La production totale s’est établie à 36.087 GWh, en baisse par rapport à août 2015, où elle avait atteint 38.885 GWh.
Dans ce contexte, la production d’énergie solaire a toutefois atteint un seuil record, avec une production de 1 térawattheure (TWh) en juillet et 1 TWh en août (soit 1.000 GWh). Le fort ensoleillement des mois de juillet et août associé à l’augmentation du parc ont entraîné « une hausse de la production solaire de près de 27 % par rapport à août 2015 », explique RTE. De son côté, l’éolien n’a pas bénéficié de conditions de vent vraiment favorables et termine un été morose. Le nucléaire a représenté 75 % de la production d’électricité avec 27.111 GWh produits, tandis que la production thermique à combustible fossile a bondi de 145 %, en particulier lors des périodes de pointe liées à la hausse des températures.
En fin de compte, la diminution de la production n’a pas empêché la France de maintenir ses exportations vers ses pays voisins, le solde net des échanges s’établissant à plus de 3,2 TWh.
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