La communauté scientifique se réunit à Paris pour le climat
2.000 scientifiques se retrouvent à partir de mardi 7 juillet pour une durée de quatre jours, à l’occasion d’une conférence scientifique à l’UNESCO ayant pour thème : « Notre avenir commun face au changement climatique ». La communauté scientifique, sensible aux dérèglements climatiques provoqués par l’activité humaine et par les solutions qui peuvent y être apportées, attire l’attention sur ce sujet d’actualité, à quelques mois de la Conférence sur le climat de Paris.
Ce mardi 7 juillet, s’est ouvert à Paris le plus grand forum scientifique sur le climat avec, au programme, 160 sessions et panels organisés à l’Unesco et sur le campus universitaire de Jussieu. Une conférence qui arrive à point nommé, à cinq mois seulemennt de la COP21 (30 novembre – 11 décembre 2015), où 195 États chercheront conjointement une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre planétaires.
Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) alertait déjà en 2014 sur la situation critique du globe et le fait que « la température des surfaces terrestre et océanique a crû globalement de près de 1°C, et que dans certaines parties d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du nord et du sud, la hausse va jusqu’à 2,5°C ».
Ces quatre jours de conférence à l’Unesco et à l’université Pierre et Marie Curie placeront la communauté scientifique face à cet épineux problème qu’est le réchauffement planétaire induit par l’activité humaine. Le premier jour aura ainsi permis d’effectuer un état des lieux des connaissances sur le changement climatique et ses impacts. Mercredi, c’est le thème « paysage d’un monde futur » qui a été mis sur le devant de la scène ; jeudi, la question de l’adaptation à la transition énergétique sera soulevée et, enfin, la conférence ce clôturera le vendredi par l’élaboration d’une dynamique visant à rapprocher la communauté scientifique de la société.
La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, présente lors de l’ouverture de la conférence, a encouragé la communauté internationale à prendre « la mesure des enjeux climatiques et du temps qui nous est compté ». Reste à savoir si l’objectif de limitation de la hausse de la température du globe à +2°C sera atteignable, sans quoi les perspectives scientifiques actuelles promettent des conséquences graves et irréversibles.
Crédit photo : Arturo de Frias Marques