La concentration de CO2 dans l'atmosphère atteint un seuil critique
L’Agence américaine d’observation Océanique et Atmosphérique (NOAA) affirme que la concentration mondiale moyenne mensuelle de CO2 dans l’atmosphère terrestre a atteint un niveau record au mois de mars 2015 : pour la première fois, elle aurait dépassé la barre des 400 parties par million. « Un signe évident du réchauffement climatique », selon cet organe environnemental créé en 1970 par Richard Nixon.
« Ce n’était qu’une question de temps[pour] atteindre le seuil des 400 ppm en moyenne dans l’ensemble du monde », explique un des scientifiques en charge de la surveillance des niveaux de gaz à effets de serre. Des stations de mesure de la NOAA avaient déjà détecté des taux de concentration de dioxyde de carbone supérieurs à 400 ppm dans l’Arctique en 2012 et à Hawaï en 2013. Toutefois, la généralisation de ce taux à l’ensemble de la planète est « significative » du réchauffement climatique.
Selon des prélèvements effectués dans des carottes de glace polaire, la concentration de CO2 dans l’atmosphère terrestre n’avait pas dépassé les 300 ppm pendant au moins 800.000 ans. Mais la révolution industrielle du 19ème siècle a largement contribué à changer la donne.
« La combustion du charbon et du pétrole a entraîné une augmentation de plus de 120 ppm des concentrations de CO2 depuis l’ère préindustrielle, dont la moitié depuis 1980 », déplore Pieter Tans, qui estime que la stabilisation des émissions de CO2 ne serait pas suffisante pour freiner le changement climatique.
« Il faudrait éliminer environ 80% des émissions de CO2 provenant de la combustion des énergies fossiles pour réellement arrêter l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère », explique notamment James Butler, un responsable de la NOAA. Toutefois, « les concentrations de dioxyde de carbone ne commenceraient pas à diminuer avant des réductions encore plus drastiques de CO2 et après cela la diminution des concentrations serait encore lente ».
La lutte contre le réchauffement climatique est l’enjeu majeur sur lequel la communauté internationale va tenter de s’accorder à Paris, lors de la prochaine conférence sur le climat de l’ONU qui se tient à la fin de l’année. Plus de 190 pays vont en effet essayer d’écrire ensemble les grandes lignes d’un accord mondial qui vise à limiter le réchauffement climatique à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle.
Crédit photo : Serge Ouachée
COMMENTAIRES
sans commentaire…
Et pendant ce temps … 18 ans sans réchauffement … des modèles climatique à la rue … les climastrologues essayent de comprendre où ils se sont plantés … la Science discréditée…
« Un signe évident du réchauffement climatique »
Bizarre, je croyais que ça devait être la cause et non un « signe » de réchauffement !
Qu’est-ce qu’on ne va pas chercher pour nous cacher que le réchauffement climatique s’est arrêté à la fin du siècle dernier.