La consommation d’électricité a explosé l’année dernière, sous l’effet du climat, de l’IA et des transports
Alors que 2024 s’est imposée comme l’année la plus chaude jamais enregistrée, la planète a vu sa soif d’électricité atteindre des sommets. Refroidissement, numérisation et électrification des transports ont fortement contribué à cette envolée énergétique, selon l’Agence internationale de l’énergie.
La consommation énergétique mondiale a connu un véritable bond en 2024, enregistrant une hausse de 2,2 %, soit presque le double de la moyenne annuelle de la décennie précédente. C’est ce que révèle le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), publié le 24 mars. Cette croissance fulgurante reflète un changement d’époque, marqué par une dépendance toujours plus grande à l’électricité, au détriment du pétrole dont la part est tombée pour la première fois sous les 30 %.
Une explosion sans précédent de la demande électrique
Le chiffre est marquant : la consommation mondiale d’électricité a augmenté de plus de 4 % en un an, soit un supplément de 1 100 térawattheures. Cela équivaut à la totalité de l’électricité consommée chaque année par un pays comme le Japon. Une croissance exceptionnelle, la plus forte jamais enregistrée en dehors des périodes de reprise économique après une crise.
Derrière cette progression, plusieurs facteurs convergent. En premier lieu, des températures extrêmes. L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée sur Terre, poussant les habitants de nombreux pays à utiliser massivement la climatisation. En Inde, en Chine et aux États-Unis notamment, les pics de chaleur ont multiplié les besoins en refroidissement. À eux seuls, ces usages seraient responsables de 80 % de la hausse des émissions liées à la production d’électricité, selon les données de l’AIE.
Le numérique et l’industrie comme moteurs de croissance
Mais le climat n’est pas le seul coupable. L’essor de l’intelligence artificielle, l’augmentation du nombre de centres de données et la reprise industrielle ont également pesé lourd dans la balance énergétique. Le secteur industriel, toujours très énergivore, a vu ses besoins croître de manière significative. Les centres de données ont quant à eux augmenté leur capacité de près de 20 % à l’échelle mondiale, principalement en Chine et aux États-Unis, représentant environ 15 gigawatts supplémentaires.
Le secteur du bâtiment n’est pas en reste : à lui seul, il a représenté près de 60 % de la croissance globale de la consommation électrique en 2024. De quoi souligner l’impact croissant de nos modes de vie urbains et numérisés.
La voiture électrique en plein essor
La transition vers une mobilité plus propre joue également un rôle central dans cette évolution. Une voiture sur cinq vendue dans le monde en 2024 était électrique, selon l’AIE. Une progression impressionnante de plus de 25 % par rapport à 2023, qui témoigne de la percée rapide de cette technologie. Cette électrification accélérée du transport contribue mécaniquement à la hausse de la demande d’électricité.
Un mix énergétique en mutation
Face à cette demande croissante, ce sont principalement les énergies bas carbone qui ont répondu présentes. En 2024, les énergies renouvelables et le nucléaire ont fourni 80 % de l’électricité supplémentaire consommée dans le monde. Ensemble, ces deux sources représentent désormais 40 % de la production électrique mondiale. Un record qui souligne la montée en puissance des alternatives aux énergies fossiles, même si le chemin vers la décarbonation reste long.
Parmi les énergies fossiles, le gaz naturel est celui qui a connu la plus forte hausse (+2,7 %, soit 115 milliards de mètres cubes supplémentaires). Cette progression reste toutefois en ligne avec la tendance observée ces dernières années, où le gaz a peu à peu pris le relais du charbon dans certaines régions du monde.
Les pays émergents en première ligne
Ce sont les pays en développement et émergents qui ont porté l’essentiel de cette croissance énergétique. Ils représentent 80 % de l’augmentation enregistrée en 2024. La Chine, bien que ralentie, reste un acteur majeur, mais d’autres économies du Sud global contribuent désormais fortement à cette dynamique.
Dans les pays développés, la consommation énergétique, longtemps en baisse, est repartie à la hausse (+1 %). L’effet combiné des vagues de chaleur, de la généralisation des usages numériques et de l’adoption de la voiture électrique semble avoir inversé une tendance qui durait depuis des années.
Un tournant énergétique mondial
Le rapport de l’AIE souligne à quel point l’électricité devient le pilier central de nos sociétés modernes. Comme le résume Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence : « L’utilisation de l’électricité croît rapidement, à tel point que cela a suffi à inverser la courbe après des années de consommation énergétique en baisse dans les économies avancées. »
Cette mutation énergétique, alimentée à la fois par l’urgence climatique, les innovations technologiques et les transformations sociétales, pose un défi majeur pour les prochaines années : répondre à une demande en plein essor tout en respectant les engagements climatiques. Le monde entre dans une nouvelle ère électrique, où chaque kilowattheure comptera.
COMMENTAIRES
La preche pour l’abstinance se trompe de direction….Il nous faut au contraire multiplier par 2 à 3 notre production d’électricité pour supprimer totalement le recours aux fossiles. Toute lutte contre cet objectif est une atteinte à l’intégrité de la planète
ROCHAIN, allez expliquer cela aux pays émergents utilisateurs massifs de charbon et autres ressources carbonées. Voire à quelques pays européens comme l’ALLEMAGNE qui font confiance aux renouvelables aléatoires à haute dose d’utilisation gazière ! Moi je dis, vive le nucléaire !
DESPLANCHES Michel 🤣 vous parlez du bio gaz qui est une ENR ? le réel du terrain : le charbon 10% en Europe alors que le solaire 11% en hausse constante , l’éolien 17% et ce ne sont qu’une partie des ENR .. 47% d’ENR dans le mix Européen en progression constante … Un boom des énergies propres qui a permis du même coup à l’UE d’économiser pas moins de 59 milliards d’euros, en évitant bon nombre d’importations de combustibles fossiles depuis 2019….
@Ismbert,
Si on considère les intrants de culture nécessaire à divers stades du BioGAZ en règle générale, on pourra (ou pas) dire que c’est une ENR… LOL !!! Et l’avenir du BioGAZ s’annonce sombre avec le changement climatique et de possibles pénuries d’engrais…
Et les lixiviats de méthaniseurs mal gérés sont un désastre environnemental… (déjà prouvé !)
La course à l’incontinence de certains ENRistes est sans limites!
DESPLANCHES Michel 🤣vous parlez des Allemands qui agissent et s’en sortent avec les ENR . ils ont encore fermé 15 centrales thermique grâce aux aux ENR qui dépassent les 59% dans leur mix et ils accélèrent le développement des ENR sur le terrain.. 🤣 vous parlez du nucléaire polluant à tous les stades qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain ,dangereux , très cher avec des déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes les générations futures avec la vraie facture et qui nous fait dépendre du monde entier rien que pour faire fonctionner nos veilles chaudières polluantes nucléaires de plus en plus intermittentes et non pilotables ..pour produire de l’electricité qui ne représente que 20% du probleme de l’énergie .. Le nucléaire est déjà condamné économiquement : il ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et il baisse inexorablement … .les ENR ont toujours produit beaucoup plus que le nucléaire partout dans le monde et maintenant et rien que pour le solaire plus que le charbon en Europe ..
Ah cette Allemagne qui s’en sort si bien avec ses ENR !
A l’instant (27/03/2025 9h00) :
– Allemagne 406 g CO2 /kwh
– France 39 g / kwh
Cherchez l’erreur depuis au moins 20 ans .
Victor🤣vous parlez des Allemands qui agissent et s’en sortent avec les ENR . ils ont encore fermé 15 centrales thermique grâce aux aux ENR qui dépassent les 59% dans leur mix et ils accélèrent le développement des ENR sur le terrain.. 🤣 vous parlez du nucléaire polluant à tous les stades qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain ,dangereux , très cher avec des déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes les générations futures avec la vraie facture et qui nous fait dépendre du monde entier rien que pour faire fonctionner nos veilles chaudières polluantes nucléaires de plus en plus intermittentes et non pilotables ..pour produire de l’electricité qui ne représente que 20% du probleme de l’énergie .. Le nucléaire est déjà condamné économiquement : il ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et il baisse inexorablement … .les ENR ont toujours produit beaucoup plus que le nucléaire partout dans le monde et maintenant et rien que pour le solaire plus que le charbon en Europe ..
M. Isambert marche dans le déni comme les voitures marchent (encore, et pour un bon moment) à l’essence. Le salut de l’humanité viendra évidemment en matière d’énergie, du nucléaire, fission pour le moment, fusion si les énormes problèmes qu’elle pose sont résolus par des intelligences qui heureusement restent nombreuses. Notons déjà que même la fission, avec ses défauts, progresse puisque le recyclage est en bonne voie. Le tout pour une raison simple, mais longtemps ignorée, découverte par Einstein : E = mc2. Très peu de matière fait beaucoup d’énergie !
et Brun qui remet la sienne: 🤣 vous parlez du nucléaire polluant à tous les stades qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain ,dangereux , très cher avec des déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes les générations futures avec la vraie facture et qui nous fait dépendre du monde entier rien que pour faire fonctionner nos veilles chaudières polluantes nucléaires de plus en plus intermittentes et non pilotables ..pour produire de l’electricité qui ne représente que 20% du probleme de l’énergie .. Le nucléaire est déjà condamné économiquement : il ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et il baisse inexorablement … .les ENR ont toujours produit beaucoup plus que le nucléaire partout dans le monde et maintenant et rien que pour le solaire plus que le charbon en Europe ..
Toujours le n-ième commentaire sans citer de sources à l’appui.
Concernant l’Allemagne, au premier trimestre 2025, les énergies fossiles (dont charbon, malgré la fermeture de quelques centrales) sont plutôt reparties à la hausse (par rapport à 2024) et les ENR à la baisse : https://energy-charts.info/charts/energy_pie/chart.htm?l=fr&c=DE&interval=quarter&year=2025&source=total
et cochelin qui ne manque pas une occasion pour se vautrer en public .. 🤣le réel du terrain : le charbon 10% en baisse en Europe alors que le solaire 11% en hausse constante , l’éolien 17% et ce ne sont qu’une partie des ENR .. 47% d’ENR dans le mix Européen en progression constante … Un boom des énergies propres qui a permis du même coup à l’UE d’économiser pas moins de 59 milliards d’euros, en évitant bon nombre d’importations de combustibles fossiles depuis 2019….
Entre temps, la consommation d’électricité est passée de 2580 TWh (en 2019) à 2431 TWh (en 2024). En 2025, au premier trimestre, les ENR sont plutôt en baisse, les énergies fossiles et le nucléaire en hausse pour la production d’électricité.
La production nucléaire est plutôt à la hausse en valeur absolue dans le monde et dans l’U.E. en 2024 et en 2025 : https://energy-charts.info/charts/energy_pie/chart.htm?l=fr&c=EU&interval=year&year=2024 et les énergies fossiles aussi au premier trimestre 2025 par rapport à 2024.
L’essentiel a retenir dans l’étude de l’IEA, c’est une forte progression des énergies renouvelables dans le monde, une fois de plus.
Selon des données qui seront affinées au cours des prochains mois, la production globale d’électricité a augmenté de 1.260 TWh en 2024, dont 920 TWh pour les énergies renouvelables – 100 TWh pour le nucléaire – 170 TWh pour le gaz naturel – 90 TWh pour le charbon, mais une baisse de 24 TWh pour le pétrole.
La progression a été de 480 TWh pour le solaire photovoltaïque, de 180 TWh pour l’éolien, de 190 TWh pour l’hydraulique et de 70 TWh pour les bioénergies.
@Canado,
Vu les sommes d’argent investies dans les ENRi, heureusement qu’il y a des résultats conséquents dans les ENR !!!
La progression des énergies renouvelables a été neuf fois plus importante que celle du nucléaire – 5,4 fois plus importante que celle du gaz naturel – dix fois plus importante que celle du charbon.
En 2024, les énergies renouvelables ont produit 3,5 fois plus d’électricité que le nucléaire.
La production éolienne et solaire (ensemble) avait dépassé celle du nucléaire de 4% en 2021 – de 28% en 2022 et de 45 % en 2023. Cette fois, en 2024, c’est 63% de plus que le nucléaire.
Pour les aficionados du CO2, au champ de vision bien limité (aux rives du Rhin), notons que la production d’électricité ne compte que pour 25,8% des émissions de gaz à effet de serre (valeur 2023) dans le monde.
@Canado,
Et concernant le changement Climatique, cela favorise plus de conso électrique donc par effet rebond cela cannibalise une partie des progrès des ENRi …
(Toujours amusant de mentionner les productions annuelles des ENRi et pas le « talon » minimum garanti dans la production électrique –> C’est très Gazeux comme raisonnement !!!)
La PPE 3 serait approuvée par un simple décret ? Ce qui en dit long sur le « sérieux » de ce gouvernent..
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La PPE, en se conformant aux objectifs du Green Deal européen, et notamment de porter à 42,5% la part des énergies renouvelables intermittentes d’ici 2030 dans le mix électrique, implique des investissements massifs dans le solaire et l’éolien, ce qui conduira à un prix futur de l’électricité en forte augmentation, sans garantir notre souveraineté et la sécurité de notre approvisionnement électrique.
La PPE définit notre mix électrique jusqu’en 2035 elle prévoit une forte augmentation de notre consommation.
RTE publiait son bilan prévisionnel 2023-2035. Le scénario de référence prévoyait une consommation de 615TWh en 2035, étonnamment proche des 645TWh du scénario préalablement proposé pour 2050, alors qu’une bonne partie de l’électrification de l’économie ne produira ses effets que de 2035 à 2050 !
La PPE3 que le gouvernement vient de présenter va encore plus loin en retenant 598TWh pour 2030 et 692TWH en 2035.On ne peut que s’étonner de cette brutale accélération alors qu’en réalité la consommation stagne ces dernières années autour de 450TWh et que tous les efforts d’électrification sont très en retard sur les trajectoires prévues
Une projection récente de Cérémé prévoit une consommation de 540TWh seulement en 2035. Il n’y a donc pas d’urgence à construire de nouvelles capacités d’ENRi ; ni d’urgence à adopter la PPE3
en s’appuyant sur les faits suivant
Les faits
1. Un constat récent fait par RTE : l’essentiel de la production des ENRi a dû être exporté à tout prix. (environ 90% de leur production l’a été en 2024). Notre éolien et notre solaire ont ainsi sur longue période servi presque exclusivement à décarboner nos voisins à nos frais !
2. Non pilotables et fortement variables, éolien et solaire ne peuvent fournir une puissance garantie.
L’Allemagne a frôlé la catastrophe pendant de longues heures en novembre et décembre 2024. Dans des périodes de vent très faible et peu ensoleillées, l’Allemagne a dû faire fonctionner à fond ses vieilles centrales thermiques charbon et lignite et importer, en particulier du nucléaire français. Elle a émis jusqu’à 600g CO2/kWh (moyenne française 2024 : 21,2g) et le prix spot est monté à près de 1.000€/MWh
Ubuesque : dans son scénario 2050 tout ENRi, RTE pour garantir « sa sécurité d’approvisionnement » qu’il fallait que la France disposerait à tout moment de la possibilité d’importer jusqu’à 39GW, soit l’équivalent de 60% de notre parc nucléaire !
3. Dans ce contexte du 100% renouvelables, pour pouvoir utiliser la production de nos ENRi et satisfaire la demande française (et non les voisins), il faut les intégrer dans un système comprenant, d’une part des sources pilotables, qui seront à l’arrêt lorsque les ENRi produisent suffisamment et mises en route pour pallier leurs insuffisances. D’autre part, Il faut y ajouter les coûts d’investissement et de fonctionnement du système complet nécessaires : transformation, stabilisation et synchronisation de l’électricité produite, lignes de transport indispensables pour connecter au réseau les très nombreux sites de production, centrales thermiques en complément qui produisent par intermittence et dont 50% environ des coûts sont fixes..
Plusieurs voix autorisées dont le Commissaire à l’énergie atomique et Cérémé ont récemment évalué à 300 milliards d’euros au moins le surcoût dû au développement accéléré des ENRi.
4. En UE, les capitaux en jeu seront énormes et ils limiteront leurs investissements, en particulier en centrales thermiques, à leurs stricts besoins nationaux La très grande similitude des régimes de vent entre les pays de l’UE produiront d’énormes excédents simultanés lorsque vent ou soleil seront forts, Excédents qui ne trouveront pas preneurs sur le marché spot. A contrario le « sans vent et sans soleil » mettront les CCgaz en limite de capacité ce qui fera exploser les Coûts du MWh sur ce marché spot
En conclusion et de toute évidence
@Dubus,
C’est bien d’exporter quelque chose !!!
Concernant les Exports de Solaire c’est non démontrer !!!
Sinon, comme on exporte en THT, c’est physiquement (suivant le point de vue) du Nucléaire que nous exportons… Cf la Nuit en été vers l’Allemagne… (être « dans » la Lune arrange bien des choses parfois !!!)
Les imports, côté allemand, c’est aussi en journée : https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&legendItems=my1&source=total
MD: Je ne défends pas le système allemand, qui est leur choix, et que l’Allemagne n’a pas à imposer au reste de l’Europe.
Sur le dunkelflaute sévère de novembre 2024 lors duquel les variables sont tombées à 0,1 GW (record absolu !), je ne sais pas si l’Allemagne a vraiment « frôlé la catastrophe ». Si les prix sont montés à 1.000 euros le MWh, il était sans doute plus rentable pour l’Allemagne de demander aux pays voisins d’ouvrir en grand le robinet de leurs barrages (en Norvège, Suède, Autriche, Suisse, France) pour quelques heures, et de monter la production des centrales thermiques allumées au maximum dans d’autres pays tels que la Pologne, plutôt que de mettre en route toutes les centrales thermiques en réserve.
https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&source=total&year=2024&interval=week&week=45
Cela dit, l’Allemagne a liquidé tellement de capacités pilotables que cela interroge.
Quelques jours difficiles cette semaine 45 avec un max de centrales thermiques gaz et charbon en activité et un max d’imports (près de 17 GW) !
En conclusion et de toute évidence, ,
• il est nécessaire que la France ne dépende pas d’un marché européen extrêmement volatil, mais soit auto-suffisante, une condition de notre souveraineté.
• Il faut éviter à tout prix et sans l’ombre d’un doute le modèle de la transition énergétique allemande tel que la PPE3 le met en musique en copier coller ! Elle est donc à rejeter !
Par contre il faut :
• Mettre tous efforts pour que la part nucléaire de cette PPE soit mise en œuvre, que soit relancé le développement de réacteurs de 4e génération et poussé celui de SMR. C’est la partie « sans regret » de cette PPE.
• Pour le reste des besoins, retravailler la comparaison des solutions proposées par la PPE3 avec un développement plus ambitieux du nucléaire au-delà de 2035.
Alors que le Gouvernement a du mal à trouver quelques milliards d’économies, comment admettre de dépenser 300 milliards de trop dans une PPE, qui ne répond pas, par ailleurs, aux impératifs de notre futur électrique ?
Enfin je me pose des questions sur les capacités de compréhension de mix énergétiques d’Agnès Pannier-Runacher qui a oser affirmer que ceux qui ne veulent rien faire contre le changement climatique sont des « ennemis du peuple français ».