La France pourrait exploiter son pétrole de schiste
Un autre hydrocarbure non-conventionnel encore plus méconnu que les gaz de schiste va très probablement faire parler de lui dans les prochaines semaine: le pétrole de schiste. Greenpeace met le sujet sur la table en dénonçant les » projets d’exploration dans le Nord de la France ».
Il faut rappeler que le gouvernement a suspendu toutes les opérations de forages et de fracturation hydraulique jusqu’au 31 mai, concernant les gaz de schiste dans le Sud de la France.
Cependant, seules les opérations de fracturation sont suspendues jusqu’au 31 mai. Ainsi, les premiers forages verticaux devraient commencer mi-avril, tandis que les travaux préliminaires (terrassement, avant-trou) sont déjà en cours près de Château-Thierry.
Selon des documents officiels des sociétés Toreador et Vermillion, qui mènent la prospection de ce pétrole de schiste, celui-ci se niche très profondément au cœur de la roche, nécessitant l’utilisation de la technologie dite de la fracturation hydraulique.
Cette technologie consiste à fracturer la roche en profondeur pour en extraire les hydrocarbures, gaz ou pétrole, en injectant d’énormes quantités d’eau et de produits chimiques. Les risques de pollution des sols et des eaux sont grands. De plus, la production de carburant issu de pétrole de schiste – extrêmement énergivore – émet jusqu’à 5 fois plus de CO2 que la production de pétrole dit conventionnel.
Nul doute que le pétrole de schiste devrait faire parler de lui dans le proche futur.