La prophétie de monsieur Lacoste
Eclairage signé Jean-Pierre Riou, chroniqueur indépendant sur l’énergie, membre du bureau énergie du Collectif Science Technologies Actions.
Le 22 juin 2007, le Président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) A.C. Lacoste adressait au Gouvernement un avertissement reproduit en fin de ce billet.
Le rapport de décembre du gestionnaire du réseau européen Entsoe et l’avis de l’ASN de ce même mois montrent la clairvoyance de la prophétie de Monsieur Lacoste et laissent comprendre que le temps est venu où nous allons devoir choisir entre la sûreté nucléaire et la sécurité d’approvisionnement.
Au risque d’ailleurs de devoir nous passer de l’une comme de l’autre.
Deux documents majeurs ont été récemment publiés :
- L’analyse, par la Cour des Comptes[1] sur les coûts du système électrique en France
- L’analyse, par l’Entsoe[2] de l’adéquation des moyens de chaque pays entre production et consommation d’électricité pour affronter l’hiver 2021-2022
Une bonne illustration valant mieux qu’un long discours, la carte d’Europe des risques résumera cette dernière analyse.
Sur ces cartes d’Europe, l’Irlande et Malte sont les seuls à partager le risque d’approvisionnement observé pour la France cet hiver, les capacités d’interconnexion ne permettant pas à la France de permettre au mécanisme hors marché de diminuer sensiblement ce risque, qui reste identique sur la carte de droite, contrairement à Malte, où ces ressources hors marché permettent de le supprimer.
Le risque français d’une énergie nécessaire non distribuée, ou Expected Energy Not Served (EENS) est décrit comme proportionnel aux températures, chaque degré en moins entrainant un besoin de 2400MW de puissance électrique supplémentaire[3] en hiver.
Le risque apparaît limité en Irlande mais plus important à Malte et en France. (Risks appear to be marginal in Ireland, whereas risks in France and Maltaappear to be higher)
C’est à dire essentiellement en France en raison de sa limitation du mécanisme hors marché.
L’analyse détaillée par pays relève que si le risque français est faible en novembre et décembre, en raison des conditions favorables de température et de vent, janvier-février seront les plus sensibles en cas de vague de froid, surtout combinée avec des indisponibilités nucléaires fortuites.
Et note que l’hiver 2021-2022 français est marqué par une probabilité de recours plus élevée que d’habitude à des mécanismes post marché tels que l’interruptibilité d’industriels rémunérés à cet effet, à la réduction de la tension, à l’appel aux gestes citoyens et, en dernier ressort, à des délestages ciblés.
Rappelons que le recours à chacun de ces moyens, mécanismes transfrontaliers hors marché inclus, sont strictement encadrés par le code de l’énergie[4] et limités à 3 heures par an dans la mission donnée à RTE.
L’incident fortuit, prophétisé par A.C. Lacoste et redouté par l’Entsoe, n’a pas manqué de se produire juste après la publication du rapport sous la forme d’une corrosion anormale détectée sur les circuits de sécurité de la centrale de Civaux, lors de sa visite décennales. Et l’ASN informe[5] que« Au regard de l’origine inattendue des fissurations constatées, EDF a pris la décision de mettre à l’arrêt, dans les meilleurs délais, les réacteurs de conception similaire. »
Comment mieux illustrer l’avertissement de l’ASN qui écrivait en 2007[6] « Il importe donc que le renouvellement des moyens de production électrique, quel que soit le mode de production, soit convenablement préparé afin d’éviter l’apparition d’une situation où les impératifs de sûreté nucléaire et d’approvisionnement énergétique seraient en concurrence. »
Les prix du système électrique
La Cour des Comptes vient de publier, ce 13 décembre, ses observations définitives sur les coûts du système électrique en France.
Là encore, une illustration permettra, d’un regard, de comparer les coûts de chaque filière, afin d’éclairer le choix sur les moyens supplémentaires qu’il aurait fallu mettre en œuvre.
La Cour mentionne notamment : « Un exercice périodique conjoint de l’AIE et l’AEN faisant référence ». Lequel mentionne « Les coûts des nouvelles centrales nucléaires ont baissé en 5 ans, le nucléaire est le mode de production décarboné et pilotable avec les coûts prévisionnels lesplus faibles à l’horizon 2025 et l’électricité produite à partir de la prolongation des centrales nucléaires existantes constitue le mode de production de l’électricité le plus compétitif ».
Et ajoute : « La comparaison des LCOE (Levelized cost of energy) des différentes technologies, calculés sans tenir compte des coûts de réseaux ou des externalités, est résumée dans le graphique ci-dessous. »
Nuclear LTO représentant ici la prolongation du nucléaire existant (Long Term Operation) et les extrêmes de prix, en fonction notamment des conditions locales, étant représentés par les 2 tirets qui encadrent le trait vertical noir.
Concernant les coûts du réseau et les externalités, le rapport AIE-AEN[7] cité mentionne effectivement que le LCOE du tableau ainsi reproduit, indique un coût de MWh « sorti de la centrale de production » mais reste insuffisant pour comparer les coûts réels entraînés par chaque filière pour la raison que certaines entraînent des externalités sur le réseau et une nécessité de stockage qui demanderaient une approche plus complète d’ajustement de la valeur réelle de la production, ou « value-adjusted LCOE (VALCOE) ».
La sécurité en question
En effet, malgré les indisponibilités nucléaires historiquement hautes, avec notamment 16,8GW[8] sur les 61 GW du parc nucléaire, arrêtés pour maintenance programmée ou incident fortuit au 4/12/2021, la production des réacteurs disponibles montre un profil de production d’une autre valeur pour la sécurité d’approvisionnement, dans l’illustration ci-dessous, que celle des filières éolienne et photovoltaïque, reproduite dans l’illustration qui suit, toutes 2 étant tirées des données de RTE « Eco2mix » pour la production d’électricité depuis début novembre.
Avertissement : ces 2 illustrations ont été publiées dans une communication sur Twittersans que leur auteur ait été mentionné. Dans un souci de rigueur, une plus grande transparence de la sour[9] ce les complètera dès que possible.
Il ressort de cette comparaison que ce n’est pas la faiblesse du facteur de charge moyen de l’éolien et du PV qui représentent la plus grosse difficulté, mais l’effondrement aléatoire de leur production, telle qu’entre le 7 et le 12 novembre, alors qu’on ne sait toujours pas stocker l’électricité en quantité suffisante pour supporter un tel manque.
Attributions ministérielles
En vertu du décret 2020-869 du 15 juillet 2020[10] , et au titre de l’énergie et du climat, le ministre de la transition écologique« élabore et met en œuvre la politique de l’énergie, afin, notamment, d’assurer la sécurité d’approvisionnement. » C’est-à-dire, en l’occurrence, de respecter les critères de défaillance électrique fixés sous sa propre responsabilité, en vertu de l’article L141-7 du code de l’énergie[11] .
C’est la raison pour laquelle la ministre B. Pompili déclare avoir reçu J.B. Levy[12] afin de« demander à EDF de prendre des mesures pour renforcer la sécurité d’approvisionnement électrique cet hiver ».
L’ombre de Fessenheim devait planer sur cet entretien, ainsi que la liste des 14 réacteurs[13] dont EDF avait eu la mission de proposer la fermeture pour respecter la Programmation pluriannuelle de l’énergie.
Que les responsables se rassurent, la météo agricole à long terme[14] prévoit des températures clémentes cet hiver, avec une fiabilité de prévision estimée à 60%.
Mais tant de gens chérissent les causes dont ils déplorent les effets[15] qu’on peut déjà prévoir qu’en cas d’absence de rupture d’approvisionnement, ce sera officiellement grâce à la générosité de la production éolienne, et malgré les indisponibilités du nucléaire.
C’était en 2007. Qu’on se le dise !
1 https://www.ccomptes.fr/fr/publications/lanalyse-des-couts-du-systeme-electrique-en-france
2 https://www.entsoe.eu/outlooks/seasonal/
3 https://bilan-electrique-2019.rte-france.com/sensibilite-a-la-temperature-et-aux-usages/#
4 https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000023983208/LEGISCTA000033313570/
6 http://www.senat.fr/rap/r06-357-2/r06-357-24.html
7 https://www.iea.org/reports/projected-costs-of-generating-electricity-2020
8 http://lemontchampot.blogspot.com/2021/12/quand-le-nucleaire-foisonnera.html
9 https://twitter.com/TristanKamin/status/1471538237739085839?s=20
10 https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000042121148/
11 https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043215173/
12 https://twitter.com/barbarapompili/status/1471904550814683143
COMMENTAIRES
Très clairement, cela fait 20 ans qu’on aurait dû relancer la construction de nouvelles centrales nucléaires.
Quant à l’utilité des éoliennes,
– d’une part, il est vital de toujours conserver une puissance pilotable suffisante pour couvrir à tout instant les besoins du réseau
– D’autre part, dans les cas, nombreux, où les centrales nucléaires suffisent, baisser leur puissance lorsque un bon vent souffle est stupide, puisqu’il serait beaucoup moins compliqué d’arrêter les éoliennes, qui sont donc inutiles.
https://1drv.ms/b/s!Aoz2RZetULwc5UVCkaIjlYM402G3?e=aHvITL
Avec le moustachu, professionnel de la propagande pro-nucléaire et anti-renouvelables, suivi du « petit ingénieur de troisième zone » faisant la propagande de son médiocre papier sans intérêt, la désinformation ne manque pas ici.
Et c’est bien grace aux éoliennes du Nord-Est de la France que, quand il y a du vent dans cette région, on arrete de bruler du gaz et d’importer massivement. comme le soulignent les différences entre la semaine derniere et cette semaine
Toujours du vent rien que du vent !
Tristes propos en réaction à une analyse aussi fournie et vous qui alignez imperturbablement des inepties complètement inappropriées et incompréhensibles à tout à chacun (même complètement con! comme vous le direz certainement).
A bientôt..
C’est tellement con que ça se voit sur eco2mix
Pour les cons, ne pourriez-vous pas expliciter avec force de pédagogie ce que vous prétendez si simple?
On verra après s’il faut en rire ou absoudre notre connerie!
Facile, deux croquis valant mieux qu’un discours, il suffite de comparer ce que l’on voit sur eco2mix par exemple début semaine derniere où il n’y avait pas de vent et le debut de cette semaine (et même jusqu’à ùmaintenant où il y a du vent.
Lorsque le vent souffle on voit qu’on arrete de bruler du gaz mais la production nucléaire est la même qu’il y ait du vent ou pas.
L’éolien permet donc en France d’économiser du gaz, pas le nucléaire ! ! ! Compris ?
Vous n’imaginez pas comme je suis heureux de voir Rochain défendre, enfin, ce que je dis depuis des mois.
Pour un certain nombre de raisons, dont le retard pour cause politicienne depuis 15 à 20 ans dans la construction de centrales nucléaires neuves, fermeture de la centrale de Fessenheim en parfait état pour de sombres raisons d’accord politicien avec les faux verts, retards en maintenances planifiées dus au Covid, plus deux réacteurs à l’arrêt pour incident (soudures à refaire), nous abordons l’hiver avec un manque de puissance sur nos centrales nucléaires, qui fonctionnent donc en base, plein pot en permanence.
Lors des pointes, les autres moyens sont donc souvent en fonctionnement, hydraulique, gaz, et même parfois le peu de charbon dont nous disposons encore.
A l’instant, par exemple, en regardant sur https://app.electricitymap.org/zone/FR le nucléaire est à 40.5 GW, soit 65,8 % de la puissance sur le réseau, et 66% de la puissance installée, ce qui est beaucoup plus bas que d’habitude.
Ce qui est intéressant, c’est que notre nucléaire est saturé, ce qui est la situation que souhaite voir Rochain et ses copains marchands de gaz. 50% en nucléaire.
Et Rochain déclare :
« Lorsque le vent souffle on voit qu’on arrête de brûler du gaz mais la production nucléaire est la même qu’il y ait du vent ou pas. »
Ce qui est parfaitement exact.
Sauf qu’il présente le problème à l’envers.
Le jour où notre nucléaire sera à 50 % (Dieu nous en préserve !!!), comme il est impératif de toujours disposer de sources pilotables suffisantes pour couvrir les besoins à tout instant, nous aurons construit les centrales à gaz nécessaires pour que la puissance totale disponible en nucléaire, hydraulique, divers trucs bios et gaz soit au moins égale à la pointe de charge.
Et si on rajoute de l’éolien et du solaire, bien entendu, lorsque le vent souffle bien et le soleil d’été brille, on pourra baisser la puissance en gaz.
En clair, Rochain nous fait la démonstration, et je l’en remercie infiniment, que lorsque les écolos nous présentent un projet parfaitement propre d’éolien ou de solaire, en fait, sans le dire, ils nous vendent un projet de centrales à gaz marié à un parc d’éoliennes ou de solaire, mariage vital et indissoluble.
A peu de chose près, la puissance des centrales à gaz doit correspondre à la puissance nominale des éoliennes,
et comme le taux de charge de l’éolien se ballade entre 25% en terre et 40% chez nous en mer, sur l’année, les centrales à gaz auront fourni entre 75 et 60% de l’énergie.
CO2 compris, évidemment.
Et on retrouve là l’éternel biais des marchands de gaz.
Bien entendu, la bonne solution est de rester dans notre excellente situation actuelle, avec 70% de nucléaire. De préférence de quatrième génération, bien entendu.
https://1drv.ms/b/s!Aoz2RZetULwc5UVCkaIjlYM402G3?e=Fvdqdt
Vous n’imaginez pas comme je suis heureux de voir Rochain défendre, enfin, ce que je dis depuis des mois.
Pour un certain nombre de raisons, dont le retard pour cause politicienne depuis 15 à 20 ans dans la construction de centrales nucléaires neuves, fermeture de la centrale de Fessenheim en parfait état pour de sombres raisons d’accord politicien avec les faux verts, retards en maintenances planifiées dus au Covid, plus deux réacteurs à l’arrêt pour incident (soudures à refaire), nous abordons l’hiver avec un manque de puissance sur nos centrales nucléaires, qui fonctionnent donc en base, plein pot en permanence.
Lors des pointes, les autres moyens sont donc en fonctionnement, hydraulique, gaz, et même parfois le peu de charbon dont nous disposons encore.
A l’instant, par exemple, en regardant sur https://app.electricitymap.org/zone/FR le nucléaire est à 40.5 GW, soit 65,8 % de la puissance sur le réseau, et 66% de la puissance installée, ce qui est beaucoup plus bas que d’habitude.
Ce qui est intéressant, c’est que notre nucléaire est saturé, ce qui est la situation que souhaite voir Rochain et ses copains marchands de gaz. 50% en nucléaire.
Et Rochain déclare :
« Lorsque le vent souffle on voit qu’on arrête de brûler du gaz mais la production nucléaire est la même qu’il y ait du vent ou pas. »
Ce qui est parfaitement exact.
Sauf qu’il présente le problème à l’envers.
Le jour où notre nucléaire sera à 50 % (Dieu nous en préserve !!!), comme il est impératif de toujours disposer de sources pilotables suffisantes pour couvrir les besoins à tout instant, nous aurons construit les centrales à gaz nécessaires pour que la puissance totale disponible en nucléaire, hydraulique, divers trucs bios et gaz soit au moins égale à la pointe de charge.
Et si on rajoute de l’éolien et du solaire, bien entendu, lorsque le vent souffle bien et le soleil d’été brille, on pourra baisser la puissance en gaz.
En clair, Rochain nous fait la démonstration, et je l’en remercie infiniment, que lorsque les écolos nous présentent un projet parfaitement propre d’éolien ou de solaire, en fait, sans le dire, ils nous vendent un projet de centrales à gaz marié à un parc d’éoliennes ou de solaire, mariage vital et indissoluble.
A peu de chose près, la puissance des centrales à gaz doit correspondre à la puissance nominale des éoliennes,
et comme le taux de charge de l’éolien se ballade entre 25% en terre et 40% chez nous en mer, sur l’année, les centrales à gaz auront fourni entre 75 et 60% de l’énergie.
CO2 compris, évidemment.
Et on retrouve là l’éternel biais des marchands de gaz.
Bien entendu, la bonne solution est de rester dans notre excellente situation actuelle, avec 70% de nucléaire. De préférence de quatrième génération, bien entendu.
https://1drv.ms/b/s!Aoz2RZetULwc5UVCkaIjlYM402G3?e=Fvdqdt
Non. On brûle du gaz, ou plutôt on augmente la consommation de gaz lorsque la demande est importante et que les moyens classiques ne suffisent pas. Car même en situation de surproduction, la consommation de gaz persiste pour d’autres raisons. https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere
Le nucléaire s’adapte ausi à la demande lorsque celle-ci baisse fortement comme cette semaine, et comme cela arrive l’été.
« Lorsque le vent souffle on voit qu’on arrete de bruler du gaz mais la production nucléaire est la même qu’il y ait du vent ou pas.
L’éolien permet donc en France d’économiser du gaz, pas le nucléaire ! ! ! Compris ? »
Reprenons la réponse plus que succincte et qui ne démontre pas grand chose , pour ne pas dire rien, et c’est navrant pour un soit disant scientifique.
Analysons les chiffres relevés sur le site de RTE exprimé en % de la production totale à chaque instant sur environ une journée:
Mardi 21/12/21: peu de vent
Nuc: variation de production de 60% à 73% (moyenne 67%)
Eolien: de 2 à 5 % (moyenne 4 %)
gaz: de 13 à 15% (moyenne 14%)
Jeudi 30 /12/21 : un peu plus de vent
Nuc: de 64 à 68% (moyenne 66%)
Eolien: de 8 à 15% (moyenne 12%)
Gaz: 4 à 6 % (moyenne 5%)
Effectivement lorsque le vent est faible (4%) le gaz est à 14% et lorsque le vent monte à 12% (trois fois plus) le Gaz baisse à 5% (trois fois moins) : sur ce constat vous avez raison.
On observe que le nucléaire reste en moyenne à 66 % , pour autant peut-on conclure que l’éolien permet d’économiser du Gaz? Et bien non car chaque jour la production totale change, ainsi:
Mardi 21 : la production a variée entre 67 000. et 80 000 MW.
Jeudi 30: la production a variée entre 55 000 et 65 000 MW.
La production Nuc a donc évolué pendant ces deux journées de 36 000 MW à 52 000 MW environ ce qui démontre qu’elle est modulable (pilotable) et qu’elle n’est pas la même « qu’il y ait du vent ou pas » comme vous l’affirmez!
La conclusion c’est que vous balancez des chiffres que vous adaptez à votre religion et qui sont sans rapport avec la réalité technique de gestion d’un grand réseau électrique. COMPRIS?
@ Victor
Sans intérêt, ces discussions avec Rochain, pour deux raisons :
– d’une part, il défendra les marchands de gaz avec la plus belle mauvaise foi du monde
– d’autre part, il se vautre dans des chiffres de façon superficielle, mais n’a pas le bon sens élémentaire en physique pour comprendre des idées comme :
Un réseau électrique doit être pilotable. Je pousse le bouton, et ça fonctionne.
Et nous pouvons classer les sources d’énergies pilotables en deux groupes :
1) Pilotables par nature, centrales à gaz ou à charbon, nucléaire, un peu de bio, hydraulique, …
2) Pilotables par mariage, éoliennes lorsque le vent souffle mariées à des centrales à gaz en cas de manque de vent, idem pour le solaire, et ce mariage est indissociable.
Pas d’éolienne ou de solaire sans CO2.
En fait, répondre n’a pour effet, mais c’est utile, de ne pas laisser croire à d’autres lecteurs que ce qu’il raconte est sensé.
@Victor,
Ca ne demontre rien que pour un con, car un con ne comprend rien.
@Victor.
Notre Rochain dans sa splendeur.
Lorsqu’il sort une énorme ânerie, au lieu de s’écraser, se faire petit, il passe à l’injure.
J’ai un doute chez lui sur la part venant de son incompétence en physique de base, ou de sa défense volontariste des intérêts des marchands de gaz.
Si vous aviez des arguments prouvant mon incompétence en « physique de base » comme vous dites, vous les débaleriez avec fierté au lieu de vous fendre d’un message de bave sur mon compte.
En revanche moi je n’ai qu’une certitude sur votre incompétence quand vous dites que puisqu’une éolienne à un facteur de charge de 25%, c’est qu’en fin dannée les 75% d’électricité que l’éolien devait produire l’on été par une centrale à gaz.
Mon cher Rochain, vous doutez de :
« vous dites que puisqu’une éolienne à un facteur de charge de 25%, c’est qu’en fin dannée les 75% d’électricité que l’éolien devait produire l’on été par une centrale à gaz. »
Ma foi, vous ne faites que confirmer ce que je disais.
Si je désire à chaque instant la valeur nominale de puissance du groupe d’éolienne en complétant par des centrales à gaz, à la fin de l’année, l’ensemble aura fourni comme énergie
Wt = Pnominale x temps sur l’année,
Les éoliennes Wé = Wt x Taux de charge
Et les centrales à gaz Wg = Wt – Wé = Wt (1 – Taux de charge)
C.Q.F.D., si le taux de charge des éoliennes est de 25% = 0,25, l’énergie fournie par les centrales à gaz sera de WT(1 – 0,25) = 0,75 Wt , soit 75% de l’énergie totale.
Et le CO2 qui va avec.
Et on est bien d’accord, élémentaire mon cher Watson.
LOL
Curieux comme vous prenez plaisir à vous enfoncer.
Bonne année tout de même.
Vous confirmez bien votre stupidité
« Vous confirmez bien votre stupidité »
Un argument à la Rochain, faute d’argument, on injurie. Normal, un faible avec des arguments faibles. (j’allais dire faux, ce qui serait plus juste.
Bonne et heureuse année, et qu’elle vous apporte enfin la paix de l’âme.
Alors que dans les années 70, les pouvoirs publics s’inquiétaient du fait que le cours de l’uranium puissent augmenter fortement, cette préoccupation semble ne plus exister (en France pas en Chine ni ailleurs).
En fait, c’est le règne de la politique à court terme en correspondance avec des électeurs qui votent selon des éléments de court terme.
Le slogan politique le mieux partagé est devenu « Après moi, le déluge »
Tout à fait vrai, et c’est pourquoi l’on n’a pas fait en temps utile un renouvellement des centrales nucléaires, et c’est pourquoi on a arrêté le projet Astrid.
Tiens donc je ne savais pas que les chinois votaient !
Et que savez-vous des électeurs pour leur attribuer de telles intentions?
En 1970 les politiques s’intéressaient principalement au prix du pétrole (1970: premier choc pétrolier ) et la décision du programme nucléaire civil prise par le premier ministre Messmer sous la présidence de Giscard n’était certaiment pas le prix de l’uranium.
Les calculs d’apothicairerie victorienne n’ont pas grand chose à voir avec la réalité des statistiques de RTE.
Apothicairerie : « La production Nuc a donc évolué pendant ces deux journées de 36 000 MW à 52 000 MW environ … »
Réalité RTE :
– mardi 21-12 : de 40.273 à 44.077 MW – conso moyenne : 73.735 MW
– mercredi 22-12 : de 43.038 à 44.228 MW – conso moyenne : 75.720 MW
– vendredi 24-12 : de 40.331 à 42.070 MW – conso moyenne : 60.572 MW
– samedi 25-12 : de 39.916 à 42.951 MW – conso moyenne : 53.394 MW
– jeudi 30-12 : de 34.842 à 41.758 MW – conso moyenne : 52.147 MW
minimum nucléaire à 4h00 – maximum à 21h00
Le minimum se situe la nuit, généralement vers 4h du matin, le maximum vers midi ou entre 19h et 21.
La progression du nucléaire est lente comparée à la variation de la consommation à la hausse, en particulier entre 6h et 8h du matin.
Ma pauvre Marguerite, j’ai du mal à comprendre ce que vous cherchez à démontrer.
Le savez-vous vous même ?
Si c’est pour démontrer que compte tenu du nombre de réacteurs arrêtes les centrales fonctionnent essentiellement en fond ces temps-ci, vous enfoncez une porte ouverte.
J’en viens à penser que vous comprenez encore moins ce qui se passe que Rochain.
Difficile, pourtant.
Je vous souhaite une bonne et heureuse année.
Allez en paix, mon enfant.
Une personne à l’esprit normal aura compris la réponse. Mais pas le « petit bonhomme ».
Apothicairerie : « La production Nuc a donc évolué pendant ces deux journées de 36 000 MW à 52 000 MW environ … »
Réalité RTE : des variations journalières qui varient beaucoup moins que la prétention victorienne.
La condescendance du « petit bonhomme », qui ne comprend rien et se croit plus savant que d’autres, est par ailleurs aussi inappropriée que dans d’autres propos (les cochons).
Ne perdez pas votre temps à expliquer à cet ignorant ce qu’il est incapble de comprendre.
Quand je reprends un de ses messages fumant, en précisant que c’est lui qui le dit, pour montrer combien il est bête, par exemple « Le facteur de charge de l’éolien étant de 25% il faut pour chaque éolienne une centrale à gaz, donc à la fin de l’année 75% de l’énergie produite l’aura été par le gaz ! » savez vous ce qu’il en conclu ? Qu’enfin je me rallie à son opinion.!
Pensez vous un jour dans votre vie trouver quelqu’un de plus stupide ?
Sur le sujet précis de l’article: si l’on considère le coût potentiel d’un accident nucléaire grave, alors la sûreté passe bien avant la sécurité d’approvisionnement. EDF est assez raisonnable pour apprécier cela.
Adapter l’activité économique à la variabilité du solaire et de l’éolien sera une nécessite si des RNR à un coût et un risque acceptables ne voient pas le jour à MT.
Entre un coût approximatif à 60 euros le KWh lorsqu’il y aura du vent et ou du soleil et un coût à 300 euros le KWh par (stockage par hydrogène) lors des périodes hivernales prolongées avec peu de vent (bien qu’avec un éolien offshore bien réparti, cela soit rare), l’adaptation de l’activité industrielle sera vite faite. L’U235 n’est qu’une solution de transition, tant qu’il restera à un prix abordable.
« 60 euros le KWh »…..correction : MWh & 300 euros le KWh idem
« Adapter l’activité économique à la variabilité du solaire et de l’éolien sera une nécessite si des RNR à un coût et un risque acceptables ne voient pas le jour à MT »
Nécessité bien plus facile à résoudre que les problèmes posées par les RNR
Il y a longtemps que je ne perds plus mon temps à répondre aux éructations de Serge ROCHAIN ! Je profite toutefois de ce post pour dire tout mon soutien à mon collègue Jean-Pierre RIOU, dont j’approuve les totalement les points de vue !
Oui, il y a longtemps, Desplanche…. Mais des que vous reprenez le clavier, ça reste pour baver sur moi avant toutes autres choses
Amusant.
Merci à vous deux, article très intéressant, en particulier pour les références à d’autres sources.
+++++
Le problème est bien celui du nucléaire, pour lequel l’arrêt imprévu de certains réacteurs peut durer bien longtemps, parfois plus de trois ans.
La relève du nucléaire par un bouquet d’énergies renouvelables aurait due être réalisée depuis des années.
Le risque est aujourd’hui de laisser en service un réacteur devenu trop dangereux pour maintenir la production d’électricité nucléaire à tout prix … et à tous risques.
Le coût futur de l’électricité nucléaire indiqué par l’Agence de l’énergie nucléaire est très loin de la réalité, aussi bien pour la France que pour les Etats-Unis.
https://www.lazard.com/media/451881/lazards-levelized-cost-of-energy-version-150-vf.pdf
Aux Etats-Unis, de 131 à 152 $/MWh pour le nouveau nucléaire, contre 28 à 41 $/MWh pour les grandes centrales photovoltaïques (Utility Scale) et 26 à 50 $/MWh pour l’éolien.
Le Cycle combiné gaz est de 45 à 74 $/MWh.
De quoi fermer beaucoup de centrales à charbon et de réacteurs nucléaires avec des renouvelables, au besoin suppléés par un peu de CCG de temps à autre.
Surtout si l’on met du biogaz dans les CCG, même s »il est d’un coût jusqu’à trois fois plus élevé que le « naturel », ce ne sera pas déraisonnable puisque restant dans les ordres de grandeur du nouveau nucléaire et surtout parce que ce ne sera que de l’appoint.pour les mauvais jours des renouvelables variables.
M’enfin, Marguerite
« La relève du nucléaire par un bouquet d’énergies renouvelables »
Comment voulez-vous remplacer une source pilotable par des sources non pilotables ?
Sachant que l’hydraulique est un cas à part, le seul renouvelable pilotable de forte puissance.
Surtout un nucléaire qui n’est pilotable que tant qu’on ne lui demande pas.
Bof, cette étude de Lazard d’octobre 2021
le CCG à 60 euros le MWh ?? Eh bien, on est plutôt maintenant entre 200 et 300 euros.
Le nucléaire: ça dépend grandement du coût du capital.
Quant au gaz, il faut distinguer gaz fossile, biogaz par méthanisation et gaz de synthèse par électrolyse. Le prix de ce dernier est lié à celui des ENR utilisées pour l’électrolyse.
Le nucléaire s’adapterait à la demande ?
Au cours de la semaine (L-V) du 13 au 17 décembre, entre 6h et 8h du matin, la puissance consommée a augmenté de +11.530 à +12.829 MW selon les jours, la puissance nucléaire produite de +64 à +417 MW.
La variation en deux heures a été de 0,15 % à 0,97 % pour le nucléaire, selon les jours.
C’est ça l’adaptation du nucléaire à la demande et le passage de 20% à 100 % de puissance en 30 minutes pour les réacteurs ?
M’enfin, vous devriez chercher à comprendre, vous, pas comme Rochain qui ne veut pas comprendre.
Actuellement, le nucléaire est en pleine puissance des réacteurs disponibles. En fond, quoi.
Et à tout prendre, je préfère du bon nucléaire sans CO2 à des packs « centrales à gaz plus éolien ou solaire », comme vous le proposez, à l’image des Allemands.
A pleine puissance, comme il dit le rigolo, avec 14 réacteurs à l’arrêt, soit 25% du parc. Mais il ne sait même pas où trouver cette information notre petit rigolo.
Encore une réponse d’idiot pour répondre quoi qu’il en coûte ! Votre crédit s’effondre..
Passionnant, Rochain nous explique que les réacteurs à l’arrêt ne sont pas à pleine puissance LOL …
Merci.
Comment le risque peut-il être « limité » en Irlande alors qu’ ils n’ont toujours aucun terminal gazier ,
peu d Energie renouvellable ou extractable, et qu ils sont 100% dependants du pipeline UK (qui théoriquement n’a plus d’obligation particulière) ??
Pour avoir regarder quelques cartes, la sécurité énergétique de l’Irlande est une vaste blague.
Il y a t’il seulement un traité contraignant pour les fournisseurs ? Où l’europe payera-t’elle quoi qu’il en coute ?
Dans sa dernière analyse sur le sujet, la Cour des comptes indique qu’en 2019, le coût de l’électricité nucléaire (cce) était de 64,8 €/MWh ou 60,3 €/MWh selon deux méthodes « économiques » utilisées par la Cour des comptes (en euros 2019). La méthode comptable donnait un coût de 43,8 €/MWh, coût partiel puisque ne prenant pas en compte certaines composantes du coût complet.
Le coût de production réel de l’électricité nucléaire est celui du « coût complet économique » utilisé par la Cour des comptes, alors que le « coût comptable » néglige une grande partie des investissements. Le coût « marginal » mis en avant pour minimiser le coût nucléaire est encore plus irréaliste.
Pour l’EPR de Flamanville, ce sera 120 €/MWh. Pour ceux de Hinkley Point, le tarif d’achat (tiens, une subvention) est maintenant équivalent à 120 €/MWh aussi.
Pour un éventuel autre projet en Grande-Bretagne, le coût a été réajusté à celui de Hinkley Point, contrairement au discours antérieur selon lequel celui-ci baisserait « avec l’expérience ».
Et ils en sont toujours à trouver une combine pour faire payer le coût de construction par tous les consommateurs, avant même que la moindre électricité ne soit produite.
Jean Pierre Riou souligne ce qui lui convient dans le rapport de la Cour des comptes, qui au contraire ne se prononce pas et reste prudente. Dans le par. 1.4.2.1 elle ne fait que mentionner l’étude conjointe de l’AIE et l’AEN (Agence pour l’Energie Nucléaire de l’OCDE) qui estime que « Les coûts des nouvelles centrales nucléaires ont baissé en 5 ans (moyenne réalisée avec principalement du nucléaire en Chine donc faussée), le nucléaire est le mode de production décarboné et pilotable avec les coûts prévisionnels les plus faibles à l’horizon 2025 (rebelotte) et l’électricité produite à partir de la prolongation des centrales nucléaires existantes constitue le mode de production de l’électricité le plus compétitif »
Le rapport de la Cour des comptes ne tire aucune conclusion et ne fait que citer un certain nombre d’études
Ces affirmations de l’Agence pour l’Energie Nucléaire de l’OCDE ne s’appliquent manifestement pas à la France pour le nouveau nucléaire qui n’arrive toujours pas à maîtriser coûts et délais. Et il faudrait se reporter à l’étude en question pour rentrer dans le détail car cette affirmation est très contestable, au moins pour la majorité des pays.
Le prix des renouvelables a baissé nettement plus vite que le nucléaire ces 5 dernières années et a des perspectives de baisse de prix toujours supérieures (en tendance, malgré certaines années en hausse moyenne).
En France on passe aux EPR2 à une seule enceinte moins sécurisés que les EPR1 et que le CEA comme l’ASN contestent notamment à ce titre.
Le stockage notamment longue durée (LDES – Long duration energy storage) est sur une tendance de baisse de prix assez similaire aux renouvelables dans un passé récent.
On sait depuis longtemps que la période 2020-2025 allait être critique pour le nucléaire en France, on pouvait donc s’attendre à des incidents comme ceux récents et d’autres à venir.
EDF a rehaussé le coût du grand carénage de l’ancien nucléaire et aura sans doute encore plusieurs fois à le faire. Cà peut donc remettre en cause les affirmations de l’Agence pour l’énergie nucléaire qui n’a en outre jamais été objective sur les prix et dont les études sont chaque fois erronées
On hérite d’un système très centralisé en France avec par exemple et entre autres, un retard dans l’efficacité énergétique, l’isolation des bâtiments etc et un fort déficit en réseaux de chaleur qui est lui même très déficitaire en solaire thermique et stockage inter-saisonnier.
(Un exemple parmi bien d’autres, rappelé dans une étude historique récente : lorsque Bouygues a voulu faire un quartier autonome en énergie il s’est heurté à EDF et a dû abandonner son projet. On peut citer au minimum des dizaines d’exemples de ce type)
Il en est de même pour de nombreuses entreprises dont la majorité ont besoin de chaleur (52% de la part mondiale d’énergie) à des températures fournies entre autres par le solaire thermique qui permet de réduire fortement leur facture alors qu’elles se retrouvent actuellement en difficultés, qu’elles soient au gaz ou à l’électricité dont les prix ont bondi en France plus qu’en Allemagne notamment avec l’arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires.
On a des pics de demande et une thermosensibilité record du monde, typique du système trop centralisé et monopolistique nucléaire mis en place qui s’est employé à écarter les autres technologies et approches énergétiques, s’est très peu préoccupé de promouvoir les bonnes solutions énergétiques et l’efficacité énergétique.
Résultats : quelques 12 millions de personnes en précarité énergétique depuis longtemps dont 8 millions en précarité énergétique « électrique » et une partie non négligeable d’entreprises qui comme précité sont pris à la gorge par le coût de l’électricité et des fossiles quand d’autres approches leur aurait évité ces problèmes.
Pour mémoire on peut nettement réduire à l’échelon européen notamment les variations des renouvelables éolien et solaire, ce à quoi s’emploie notamment Entsoe qui de plus travaille depuis plusieurs années avec Entsog, Euroheat (réseaux de chaleur) et à qui on va pouvoir ajouter bientôt l’apport des réseaux d’eaux usées avec entre autres la liquéfaction hydrothermale (potentiel de 138 TWh en France d’ici à 2050 et qui au plan européen est donc essentiel aussi). Approches auxquelles on peut ajouter les nombreux programmes européens dont on parle peu et qui ont pourtant d’excellents résultats pour la plupart et pour certains desquels la France trop rivée sur son nucléaire qui compte quelques 200.000 personnes et électeurs à qui on n’ose pas dire des vérités qui dérangent car ils font grève et votent.
Avant de dire qu’il ne faudrait pas opposer renouvelables et nucléaire comme à présent le fait JP Riou, encore faudrait-il avoir l’objectivité ou les connaissances suffisantes sur l’histoire de l’énergie pour reconnaître que le système monopolistique nucléaire a au fil du temps mis à l’écart plusieurs technologies et approches énergétiques qui se développaient à la même époque (réseaux de chaleur, solaire thermique, différentes formes d’hydro, isolation, efficacité énergétique etc) et qui si elles avaient une part plus importante plutôt que d’avoir été en grande partie mises à l’écart comme certains scientifiques de cette époque notamment du CNRS le rappellent encore seraient bien utiles face à notre sensibilité thermique record du monde et qui coûte cher, tout comme à nos problèmes dans le nucléaire, nos retards industriels dans les renouvelables, nos faibles exportations dans ces domaines comparés aux allemands, nos prix des énergies etc
De plus prétendre que l’on ne saurait « toujours pas stocker l’électricité en quantité suffisante pour supporter un tel manque » c’est d’une part ne pas comprendre l’approche énergétique globale qui ne consiste pas à mettre un bouchon sur un trou de passoire mais à traiter l’approche énergétique globale par plusieurs approches à la fois pour la rendre plus efficiente, et c’est par ailleurs ne pas être bien informé : le secteur du stockage longue durée de l’énergie (LDES) qui en plus bénéficie de la hausse actuelle des prix de l’énergie dans le monde – ne fait que répéter depuis plusieurs années qu’il est prêt, compétitif dans la plupart des cas, ses prix baissent fortement (sur la trentaine de technologies se déployant sur près de la centaine attendue d’ici 2030 et plus, on constate 50 euros/MWh déjà pour certains et d’autres prétendent arriver sous peu à 16 euros/MWh). Ils n’arrivent souvent pas à fournir la demande dans de plus en plus de pays, n’attendent qu’un cadre juridique clair pour se déployer plus rapidement alors que le secteur est déjà en croissance à 2 chiffres. 2 pays ont affirmé vouloir en être les leader et s’en donnent des moyens : Etats-Unis et Chine et ce n’est pas par hasard.
Mais Jean Pierre Riou est tellement rivé sur le nucléaire des années 70 qu’il rate des épisodes de l’histoire de l’énergie et de ses évolutions sans jamais analyser les défauts que l’on subit du système entièrement centralisé, monopolistique, les inconvénients du nucléaire, ses risques majeurs notamment en cas de conflit(s) face aux évolutions des armements actuels etc. Pour se remettre dans le contexte, je vois qu’en 1974 il y avait une musique intitulée « I’ve Got The Music In Me » :
https://soundcloud.com/paulmortimer-2/gotthemusic-5
et bien Jean Pierre Riou et Michel Gay figés à cette époque nous chantent à longueur de temps « I’ve Got The Nuclear In Me » lol !
Energie+ nous écrit :
« Avant de dire qu’il ne faudrait pas opposer renouvelables et nucléaire comme à présent le fait JP Riou, encore faudrait-il avoir l’objectivité ou les connaissances suffisantes sur l’histoire de l’énergie pour reconnaître que le système monopolistique nucléaire a au fil du temps mis à l’écart plusieurs technologies et approches énergétiques qui se développaient à la même époque (réseaux de chaleur, solaire thermique, différentes formes d’hydro, isolation, efficacité énergétique etc) »
Et il nous prend pour des ânes, avec son article bien écrit, documenté, mais faux.
Pour les réseaux de chaleur, oui, ils devraient être plus développés.
Pour l’hydro, il enfonce des portes ouvertes, mais malheureusement, cela restera hélas limité en France, même pour les STEPs, qui présentent, soit dit en passant, de graves nuisances écologiques et provoqueraient de vastes rejets de la population.
Pour l’isolation, idem, bien entendu, il faut continuer.
Quant à l’efficacité énergétique, oui, il faut continuer aussi.
Rien de neuf, donc.
Mais vous remarquerez que tous ces progrès que notre troll met en avant sont hors sujet. Car nous ne parlons ici que de production d’électricité, et de la meilleure façon de la faire.
Le problème de fond est toujours le même :
Comme on ne sait toujours pas stocker de l’électricité de façon durable, écologique, on reste toujours sur les mêmes évidences :
Un réseau électrique doit être pilotable. Je pousse le bouton, et ça fonctionne.
Et nous pouvons classer les sources d’énergies pilotables en deux groupes :
1) Pilotables par nature, centrales à gaz ou à charbon, nucléaire, un peu de bio, hydraulique, …
2) Pilotables par mariage, éoliennes lorsque le vent souffle mariées à des centrales à gaz en cas de manque de vent, idem pour le solaire, et ce mariage est indissociable.
Pas d’éolienne ou de solaire sans CO2.
Vous devez donc choisir entre du nucléaire, sans CO2, et des packs « centrales à gaz plus éolien ou solaire ».
Je préfère le nucléaire, dont on sait maîtriser les risques, aux packs générateurs de CO2, dont l’effet sui le climat est terrifiant, non maîtrisable.
@ Hervé Guéret
Approfondissez les sujets de l’énergie en vous basant notamment sur des études scientifiques en pointe et récentes et professionnelles avant d’insulter les autres et d’affirmer des âneries niveau « café du commerce » car vous n’êtes pas du tout au niveau et vos interventions font juste perdre du temps alors que le sujet de l’énergie comme ses enjeux méritent bien mieux que çà.
Vous déclariez ne pas bien connaître le stockage et pourtant vous tirez des conclusions qui par manque de connaissances sont évidemment erronées
A présent vous dites que ce que j’écris est faux pour ensuite dire qu’il faut le faire, vous voilà en plus incohérent.
Vous évoquez le potentiel des Step, d’une part il reste élevé en Europe (vérifiez les études sérieuses sur le sujet), elles ne sont pas toutes néfastes en terme de bilan complet et elles ont évolué ce qui permet d’une part des déploiements plus nombreux sans les aspects négatifs et pour des sites plus localisés, informez-vous mieux avant de vous exprimer sans être à jour.
Concernant l’intermittence je vous ai déjà cité des études dont celles d’opérateurs de RTE en France à Elia en Belgique et Allemagne auxquelles s’ajoutent plus de 200 études scientifiques et près de 3 fois plus si vous cumulez celles d’opérateurs, d’organismes spécialisés etc
De ces études vous aurez les réels manques d’éolien et solaire notamment en Europe sur plusieurs décennies et donc les besoins réels de stockage. Entsoe plublie des rapports semestriels et vous aidera à mieux comprendre les réalités, çà vous évitera de laisser votre imaginaire dériver. Et ces besoins de stockage sont très peu élevés sur un réseau optimisé. Vous en aurez confirmation à partir de toutes les études sur le sujet pour les autres pays au monde.
Vous associez gaz naturel importé et renouvelables. Elles n’ont pas vocation à être couplées au gaz fossile importé, c’est juste de l’opportunisme en fonction de prix et de relations entre pays comme l’Allemagne avec la Russie mais vous pouvez constater que c’est par moments finalement très coûteux et un manque d’anticipation de certains opérateurs qui estimaient pouvoir stocker le C02 et produire de l’hydrogène sujet sur lequel ont travaillé Allemagne et Russie et qui jouera certainement un rôle compte tenu de ses prix généralement peu élevés mais moyennant une dépendance. Tout comme la France a importé de l’énergie carbonée chaque fois que les prix lui étaient favorables.
Le pilotage du nucléaire récent a un décalage d’1/2 heure alors que celui de la plupart des stockages qui répondent aux tensions/fréquences, permettent des réductions de coûts de réseaux, plus de fiabilité etc ont des frais moins élevés et répondent à l’échelle de secondes.
Le LDES (long duration energy storage) se développe déjà avec des hausses à 2 chiffres par an, il y a déjà plus d’une trentaine de technologies déployées dans le monde sur plus d’une centaine envisagée, et plus si l’on compte l’ensemble des technologies répertoriées. Certaines entreprises n’arrivent pas à fournir vu l’essor de la demande. De même les prix baissent fortement un peu de manière similaire à celui des renouvelables dans le passé.
Donc une fois encore avant d’écrire n’importe quoi, approfondissez chacun des aspects de l’énergie qui est un vaste sujet demandant pas mal de compétences et de temps passé, travail que vous n’avez visiblement pas effectué pour sortir à chaque fois autant de sottises de manière aussi affirmatives et qui une fois encore n’apportent rien.
@Energie+ 30.01.2022
Bof, vous n’apportez rien, vous vous contentez d’affirmer que vous êtes compétent, que je n’y comprends rien, et qu’il y a des centaines d’études sérieuses qui prouvent que vous avez raison.
Un peu léger.
Ceci dit, le problème du stockage est fondamental, en France les STEPs seront très limitées, et pour les autres technologies vous n’êtes capable que de répéter qu’il y a 200 technologies merveilleuses en cours de développement.
Expliquez donc les 5 premières, par exemple .