La SNCF s’intéresse à l’hydroélectrique
La SNCF s’apprêterait à annoncer la création d’un consortium avec le chimiste Rhodia, le sidérurgiste ArcelorMittal et l’électricien suédois Vattenfall ayant pour objectif d’obtenir la concession des barrages hydroélectriques français.
Selon les Echos, daté du 26 décembre 2011, les trois industriels et l’électricien suédois seraient sur les rangs pour profiter de l’ouverture prochaine à la concurrence des concessions des barrages hydroélectriques.
Le consortium viserait les 400 concessions hydroélectriques françaises dont nul ne peut disposer sans « une concession ou une autorisation de l’Etat« , selon la loi du 16 octobre 1919. Ces concessions sont pour la plupart attribuées pour une durée de 75 ans, à l’issue de laquelle les biens de la concession font retour à l’État qui peut alors décider de les renouveler. Or depuis fin 2010, le gouvernement prévoit de lancer un premier appel à candidature.
La SNCF, deuxième consommateur d’électricitié en France derrière Areva, possédait la Société Hydroélectrique du Midi (SHEM) avant de la vendre à Suez par étapes, entre 2003 et 2006. Mais depuis, vu la forte augmentation des prix de l’électricité, la SNCF regrette son opération.