L’Algérie affiche ses ambitions dans l’éolien terrestre
Après l’annonce au mois d’avril dernier de nouveaux tarifs d’achat pour les énergies solaire et éolienne, le gouvernement algérien poursuit ses efforts dans le sens d’un développement accru des énergies renouvelables. Le président de la Société de l’électricité et des énergies renouvelables (SKTM), Chahar Boulakhras, a annoncé cette semaine l’identification de 21 zones sur le sol algérien disposant d’un fort potentiel éolien.
Selon M. Boulakhras, « ces zones pourront disposer d’une centaine de sites répartis sur les différentes régions du pays, pour le développement de cette filière prometteuse inscrite dans le cadre du programme du gouvernement visant à atteindre un taux de 40 % de production de l’électricité sur la base des énergies propres à l’horizon 2030« .
Un programme ambitieux de développement de l’énergie éolienne qui devrait atteindre d’ici 2024 plus de 20 % de la production énergétique renouvelable, pour une puissance envisagée de 600 MW. Ces chiffres basés sur les prévisions de groupe Sonelgaz, auquel est rattachée la SKTM, impliquent la mise en service de plus de 400 MW avant la fin 2015. Un véritable défi pour le gouvernement lorsque l’on sait que seuls 10 MW sont actuellement en activité dans la région d’Adrar, dans le sud du pays.
Ces études de faisabilité ont bénéficié du soutien de l’Agence spatiale algérienne (ASAL) et de l’Office national de météorologie (ONM) dans le processus d’identification des zones et envisagent en parallèle le développement d’un réseau d’industrie et de sous-traitance dans la filière éolienne afin d’assurer au mieux son intégration dans l’économie nationale.
Le programme national de développement de l’énergie renouvelable à l’horizon 2030 espère créer 200.000 postes d’emploi directs et indirects. 23 sites photovoltaïques, également en cours d’installation à travers le pays, devraient être opérationnels dès 2017.
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