L’Algérie choisit d’exploiter son gaz de schiste
Le groupe pétrolier italien Eni et l’algérien Sonatrach ont signé un accord de coopération en vue de développer les hydrocarbures non conventionnels, et plus précisément le gaz de schiste en Algérie.
L’Algerie dispose d’un important potentiel de gaz de schiste. Cet accord permettra aux deux groupes d’effectuer d’importantes découvertes qui renforceront encore les perspectives de croissance du gaz dans le pays, selon Eni. Le groupe italien est présent en Algérie depuis 1981 et sa production nette est de 75.000 barils équivalent pétrole par jour dans le pays.
Eni dispose déjà d’une expérience dans l’exploitation du gaz de schiste grâce à sa participation à une coentreprise sur le gisement de Barnett Shale au Texas (Etats-Unis), souhaite se renforcer dans ce secteur.
En janvier, le groupe a signé un accord de coopération avec Petrochina pour mener des projets en Chine dans le gaz de schiste après avoir acquis en décembre la société polonaise Minsk Energy Resources qui détient des actifs dans le gaz de schiste en Pologne.
C’est le premier accord de coopération que Sonatrach signe spécialement pour l’exploitation des gaz de shiste. Selon des chiffres communiqués déjà par le ministre de l’Energie et des Mines de l’Algérie, Youcef Yousfi, les réserves de gaz de schiste en Algérie seraient sept fois supérieures aux réserves de gaz conventionnel qui sont elles de 4500 milliards de mètres cubes.