Lancement de la commercialisation des hydroliennes fluviales HydroQuest
Alors qu’HydroQuest s’apprête à connecter au réseau électrique d’Orléans son hydrolienne installée dans la Loire il y a six mois, l’entreprise grenobloise vient d’annoncer le lancement de la commercialisation, en France et à l’international, de sa gamme d’hydroliennes fluviales à axe vertical. Une technologie qui vient par ailleurs d’être récompensée par le trophée de la transition énergétique, décerné par l’Usine Nouvelle.
Six mois après son installation dans la Loire, en plein cœur d’Orléans, l’Amazon, l’hydrolienne de la société HydroQuest, s’apprête à être raccordée au réseau électrique de la ville. Les tests réalisés par la société grenobloise (qui a également expérimenté sa machine dans la rivière Oyapock, en Guyane) se sont en effet avérés concluants.
Le 19 mai dernier, HydroQuest a été désignée comme lauréate du trophée l’Usine Nouvelle de la transition énergétique. Les membres du jury présidé par Louis Schweitzer (commissaire général à l’investissement) ont salué la « fiabilité », « l’efficacité » et « la facilité d’installation et de maintenance » de l’hydrolienne à axe vertical de l’entreprise grenobloise, qui a mis au point son produit en partenariat avec le CNRS, Grenoble INP et EDF.
De beaux jours s’annoncent maintenant pour HydroQuest. En effet, l’entreprise vient d’annoncer le début de la commercialisation de sa gamme d’hydroliennes fluviales. Un véritable défi pour l’entreprise qui brigue les marchés internationaux, considérant qu’il existe un potentiel de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires au niveau mondial (soit 3000 MW à installer et exploiter) pour l’hydrolien fluvial. Avec 40 kW de capacité, le coût du mégawattheure de cette hydrolienne (50€) est équivalent à celui du nucléaire.
Les hydroliennes commercialisées seront assemblées par les Constructions Mécaniques de Normandie, avec qui HydroQuest s’est associé.
Des perspectives intéressantes pour cette entreprise, donc, mais aussi pour la transition énergétique de manière plus générale puisque cette technologie exploite l’énergie cinétique de nos rivières pour produire de l’électricité propre et régulière (contrairement aux énergies intermittentes comme le solaire ou l’éolien).
Crédit photo : HydroQuest