Le gouvernement encourage « l’économie de la chlorophylle »
Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a réuni mardi pour la première fois des acteurs de la bioéconomie pour permettre le développement de ce qu’il désigne parfois comme l' »économie de la chlorophylle ».
Sacs plastiques biosourcés, fibres de lin utilisées pour fabriquer des nez d’avions ou des isolants de fusées et de missiles: la bioéconomie existe déjà en France mais, à deux mois de la fin du quinquennat, M. Le Foll souhaite faire connaître « au plus grand nombre » ce secteur en devenir et identifier les « leviers d’actions » à utiliser pour favoriser le développement de la bioéconomie.
« Pour cela, je souhaite qu’un programme d’action soit présenté mi-avril pour initier un débat public avec l’ensemble des partenaires », déclare le ministre dans un communiqué.
La bioéconomie « englobe l’ensemble des activités de production et de transformation de la biomasse, qu’elles soient forestière, agricole ou aquacole, à des fins de production alimentaire, d’alimentation animale, de matériaux biosourcés ou d’énergies renouvelables », rappelle le ministère.
Dans son communiqué, le ministère avance le chiffre de près de 1,9 million de personnes « engagées directement dans des activités de la bioéconomie » sur 80% du territoire.
Autant de personnes qui cherchent à utiliser la matière végétale plutôt que des matières fossiles pour fabriquer des produits manufacturés.
Des entreprises participaient à la réunion mardi, comme le groupe Roquette (biochimie, amidonerie), établi dans le nord de la France, la startup fermentalg ou encore Copacel, engagé dans le développement de nouvelles molécules issues de la trituration du bois.