Le nucléaire, une filière qui recrute… chez Michelin
Le forum des métiers du nucléaire organisé par Pôle Emploi à Chinon en Indre-et-Loire le mardi 23 septembre dernier était pour les anciens salariés de Michelin, l’occasion de s’informer sur les nombreuses opportunités professionnelles qu’offre aujourd’hui la filière nucléaire. Un secteur d’activité dynamique porté dans la région par la centrale EDF de Chinon qui emploie à ce jour près de 5.000 personnes et recrute tout au long de l’année.
Comme le souligne alors Jacques Fillin, consultant ressources humaines pour le CNPE de Chinon, à la Nouvelle République, « nous ne rencontrons pas de difficultés à recruter, mais notre objectif est de favoriser le recrutement local« . Et les profils des anciens salariés de l’usine Michelin de Joué-Lès-Tours pourraient bien correspondre. Une certaine culture d’usine et des compétences transposables ont déjà permis le recrutement de deux anciens salariés Michelin au sein de la centrale de Chinon, et si ce chiffre parait faible, il pourrait bien augmenter dans les mois à venir.
Il faut dire que le secteur nucléaire embauche et contrairement aux croyances, pas uniquement de la main d’œuvre qualifiée. Robinetiers, soudeurs, agents logistiques, techniciens de radio-protection, les métiers qui recrutent ne manquent pas, et les manutentionnaires sont toujours recherchés.
Prés de 500 demandeurs d’emplois étaient présents lors de ce forum à la rencontre d’entreprises, d’agences d’intérim ou d’organismes de formation spécialisées dans la nucléaire. Le Stand EDF aura quant à lui profité de l’occasion pour présenter ses activités et sonder les futurs candidats. Aucune embauche n’aura eu lieu sur place. « Nous avons un mode de recrutement interne très précis. Nous sommes là pour présenter nos métiers et démystifier le nucléaire« , précise Jacques Fillin.
Rappelons ici que l’usine Michelin de Joué-lès-Tours a supprimé 700 postes au mois de novembre dernier, et 163 personnes en mobilité externe seront amenées à quitter le groupe dans les mois à venir.
Crédits photo : 3ème Histoire