Le photovoltaïque français vient de battre son record de production
La filière française d’électricité photovoltaïque a battu un nouveau record de production au mois d’avril. Le gestionnaire du réseau à haute tension RTE (filiale d’EDF) a indiqué que la production du mois d’avril à été de 812 gigawattheures (GWh). Malgré ce record, elle ne représente encore que 2 % de la production électrique de l’Hexagone. Il semble toutefois que la filière a retrouvé un second souffle depuis le moratoire du gouvernement fin 2010 sur le rachat de l’énergie solaire.
L’énergie photovoltaïque, c’est, pour résumer, des panneaux, un onduleur et un compteur. Ces éléments permettent de récupérer l’énergie transmise par le soleil, de la transformer en électricité puis de la distribuer à des clients connectés au réseau. Ce principe s’est largement développé depuis les années 2000, mais la France reste au 4ème rang européen derrière l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.
Ce nouveau record mensuel a été possible grâce à des conditions météorologiques favorables bien sûr, mais aussi tout simplement parce que le parc a augmenté de 15 % en un an. L’Aquitaine par exemple a fait, une progression de 45 % depuis 2013. Comme on peut l’imaginer, le Sud de la France profite d’un plus grand ensoleillement, et les quatre régions méridionales fournissent le plus de puissance photovoltaïque en France. A Cestas, en Gironde, a débuté depuis le 6 octobre dernier la construction de ce qui doit être le plus grand parc solaire d’Europe. Il pourra fournir une puissance de 300 mégawatts, c’est-à-dire assez pour répondre à la consommation d’une ville de 250.000 habitants.
La consommation générale d’électricité durant ce même mois d’avril est restée globalement stable si l’on compare à l’année dernière et on constate même une petite décroissance due surtout à une baisse de consommation chez les particuliers. Comme toujours, c’est le nucléaire qui produit un peu plus des trois quarts de la production d’électricité en France, soit 31.187 GWh le mois dernier. On trouve après l’énergie hydraulique avec 13,8 % de la production, ce chiffre reflète une légère baisse liée aux conditions météo compensée par la progression des filières d’énergie renouvelable comme l’éolien ou le photovoltaïque, donc. Ce tableau est complété par l’énergie thermique à combustion fossile (centrales au gaz ou au charbon) qui fournit 4,3 % de notre électricité et reste stable en comparaison avec l’année précédente.
Crédit photo : Fondation Entreprise Réussite Scolaire
