Le président de l’Ademe appelle à mettre les moyens contre la précarité énergétique
Le président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), Bruno Lechevin, a défendu le jeudi 11 septembre dernier le nouveau dispositif de chèque énergie prévu dans le cadre du projet de loi de transition énergétique. Un dispositif qui devra toutefois selon lui, bénéficier de moyens à la hauteur du défi à relever. La précarité énergétique pourrait toucher progressivement jusqu’à 20 % de la population.
Bruno Lechevin s’est exprimé le jeudi 11 septembre 2014 devant la commission spéciale de l’Assemblée nationale chargée d’examiner le texte de loi de transition énergétique porté par Ségolène Royal. Une intervention durant laquelle le président de l’Ademe aura largement insisté sur la nécessité de donner les moyens de l’efficacité à l’unique mesure de lutte contre la précarité énergétique comprise dans la loi : le chèque énergie.
Ce chèque énergie est destiné à aider les foyers en difficulté énergétique dans le traitement de leur factures par exemple ou pour l’achat d’appareils plus performants sur le plan énergétique. Toutefois, Bruno Lechevin précise qu’il devra être durable et financé à hauteur des besoins pour être réellement efficace.
Si les modalités de cette mesure ne sont pas encore définies, il estime qu’elle devrait concerner environ quatre millions de foyers en situation de précarité et s’établir autour de 250 euros en moyenne, soit une note salée pour le gouvernement de plus d’un milliards d’euros.
Mais « il n’y aura pas de transition écologique sans la prise en compte de la question sociale« , a souligné le président de l’Ademe qui rappelle le rôle de « bouclier » du chèque énergie dans dans la transition.
Rappelons ici que la précarité énergétique définie les foyers consacrant plus de 10% de leurs revenus à l’énergie.
Le projet de loi sur la transition énergétique sera examiné en séance plénière à partir du 1er octobre dans le cadre d’une procédure accélérée.
Crédits photo : EDF
COMMENTAIRES
Et si on revenait à une énergie peu chère, tout simplement?
Trop simple?