Le Royaume-Uni se positionne en faveur du gaz de schiste
Malgré l’opposition des partisans écologistes et l’hostilité des locaux, le gouvernement britannique s’est positionné jeudi 6 octobre en faveur d’un projet de gaz de schiste par fracturation hydraulique dans le Lancashire, dans le nord-ouest de l’Angleterre. L’équipe de Theresa May a cependant indiqué vouloir se donner un peu plus de temps avant de trancher sur un second dossier.
C’est Sajid Javid, ministre anglais des Communautés, qui a fait peser la balance en faveur de la société Cuadrilla pour son projet dans le Lancashire. M. Javid a ainsi affiché son désaccord avec les autorités locales, qui contestent la démarche du groupe de prospection pour des questions de nuisances sonores et de gènes dans la fluidité du transport routier.
Si le projet de Preston New Road a été validé, la décision concernant le second projet, Roseacre Wood, est encore en attente. Sajid Javid devrait l’autoriser, mais il s’est pour l’instant positionné en faveur d’un délai de réflexion supplémentaire, afin de régler les problèmes de sécurité routière liés à la présence proche d’une autoroute.
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« La décision ne tient absolument pas compte de ce que pense la population du Lancashire, et pourrait ouvrir la porte à d’autres projets à travers le Royaume-Uni », estime Phil Foster, directeur du courtier Love Energy. Selon lui, le gouvernement britannique s’est prononcé en faveur du projet en raison des « tensions croissantes qui existent dans l’approvisionnement énergétique du pays ».
C’est la première fois que le gouvernement autorise l’utilisation de la technique de fracturation hydraulique horizontale. Une technique qui devrait permettre l’extraction davantage de gaz de schiste. La controversée technique de la fracturation hydraulique consiste à créer des fissures souterraines pour infiltrer un mélange (eau, sable et produits chimiques) afin d’extraire le gaz et le pétrole de schiste piégés dans la roche.
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