Les Français favorables à l’énergie nucléaire selon un sondage Opinionway
Un sondage réalisé par la société d’études marketing OpinionWay pour le compte du cabinet de conseil en communication Tilder et la chaine d’information LCI met en avant l’opinion favorable qu’ont les Français de la production d’électricité d’origine nucléaire : pour 62 % des personnes interrogées, l’énergie nucléaire est un atout pour la France et ne doit donc pas être abandonnée.
À la question « Faut-il abandonner la production d’électricité nucléaire en France? », une majorité de Français répond par la négative. Les citoyens de l’Hexagone soutiennent donc majoritairement l’énergie nucléaire dans le cadre de la production d’énergie électrique. C’est la conclusion d’une étude réalisée par l’organisme OpinionWay auprès d’un échantillon de 1.011 personnes représentatif de la population française.
Les auteurs de l’étude soulignent que l’attachement des citoyens français à la production électronucléaire est plus marqué chez les hommes (66 % sont favorables au nucléaire contre 58 % chez les femmes) et augmente avec l’âge (les 65 ans et plus sont 77 % à être favorables à l’énergie nucléaire).
19 centrales nucléaires sont actuellement en fonctionnement en France. Elles regroupent 58 réacteurs qui permettent à la filière d’atteindre une part de 75 % du mix énergétique tricolore. En raison d’une production nucléaire très peu émettrice de dioxyde de carbone (5 grammes par kilowattheure produit) et des moyens de production renouvelable, la France affiche un mix électrique décarboné à 90 %.
Crédit photo : MOSSOT
COMMENTAIRES
Comme quoi, même sur un sujet aussi complexe que le mix énergétique, les français ont du bon sens et sont loin d’être contaminés par les khmers Verts. En effet, ceux-ci, sous des discours faussement écologistes, ne visent qu’un but : l’éradication du nucléaire. Et comme celui-ci sert à faire de l’électricité, ils ont réussi à faire voter une loi qui a pour objectif de remplacer le nucléaire par de l’éolien et du solaire très chers et subventionnés, et à proclamer la réduction par deux de notre consommation d’énergie.
Or, le nucléaire étant au moins aussi « décarboné » que le solaire et l’éolien, le gain écologique est nul. En revanche les inconvénients sont majeurs sous 3 angles :
1- écologique ! car nos paysages pourraient être gâchés par des dizaines de milliers de machines éoliennes et panneaux solaires). Les écolos, à l’instar des ZADistes de Sivens, s’opposeront à cette pollution visuelle par tous les moyens, même illégaux.
2- économique : ces machines produisent un kWh à un coût bien plus élevé que le nucléaire, compensé par des subventions financées par des taxes obligatoires : 6 milliards d’€ par an sont ainsi dépensées pour rien alors qu’on pourrait les affeter par ex à l’isolation des logements
3- technique : ces machines sont dépendantes de la météo (vent et soleil) et produisent de manière intermittente, entre 15 à 25% du temps en moyenne. Il faut compenser les périodes sans vent ni soleil par des centrales fiables (en général brûlant du gaz : bonjour le climat !). Mais il y a pire : au delà de 30% de ces machines dans le mix de production, le réseau devient instable et la panne générale peut se produire rapidement.
C’est ce que nos concitoyens doivent comprendre pour arrêter de foncer tête baissée, comme les Allemands l’ont fait avant nous, dans une impasse dramatique. Des réactions citoyennes sont nécessaires, mais une alternance politique avec de nouveaux dirigeants plus conscients des risques serait encore plus souhaitable.
100% d’accord avec vous.
Je rajouterai que ces machines (éoliennes et photovoltaïque d’autant plus) produisant un courant continu, il faut passer par une interface électronique afin de convertir ce continu en alternatif conforme au réseau.
ces interface electroniques ne possédant pas de « moment d’inertie » sont incapables d’alimenter un moteur de grande puissance en phase de démarrage, moteur à l’arret, le le réseau se trouve dans ce cas face à un court circuit et il n’y a que les grosses machines type turbo alternateurs qui sont capable d’assumer ce démarrage…l’interface electronique quant à elle « s’écroulera ».
On aimerait connaître la question posée, car tout est dans la question.
Si vous dite « l’électricité coûtera deux fois plus chère sans le nucléaire », la réponse sera en faveur du nucléaire.
Si vous dites « l’électricité augmentera de la même façon, avec ou sans nucléaire », la réponse sera contre le nucléaire.
Surtout lorsque l’on voit le coût du prolongement des réacteurs actuels (Cours des Comptes) et surtout le coût de l’EPR et de son électricité (plus cher que les centrales solaires sur friches ou en ombrières de parkings).
La Cour des Comptes a évalué précisément le coût de production du nucléaire, de la génération actuelle puis de l’EPR. Même si ce dernier est légèrement plus cher (prix à payer pour des systèmes de sûreté plus nombreux), on est loin du coût de production du solaire ou de l’éolien : au moins deux fois moins cher, c’est à dire environ 75 €/MWh contre plus de 150 €. Ceci sans tenir compte des « externalités », c’est à dire de ce qu’il faudrait ajouter aux centrales solaires ou éoliennes pour assurer la continuité d’alimentation quelle que soit la météo (stockage – qui n’existe pas à l’échelle industrielle, ou plus couramment centrales au gaz – qui rejettent du CO2).
Sur ces bases, on peut affirmer qu’avec du nucléaire notre électricité restera une des moins chère d’Europe.
La preuve : les Allemands qui ont déjà arrêté des centrales nucléaires ont vu le prix du MWh s’envoler, pour être déjà double du nôtre.
Autre preuve : si l’éolien ou le solaire était « à parité » (pouvait remplacer sans surcoût) avec le nucléaire, pourquoi ses promoteurs réclament-ils des subventions pharamineuses ? Ceci en plus d’avoir obtenu d’être prioritaires sur le réseau, donc assurés de vendre quelle que soit la situation.