Les Pays-Bas et la Corée du Sud signent un accord de recherche nucléaire
L’Université de technologie de Delft (TU Delft) aux Pays-Bas a signé ce lundi 3 novembre 2014 à Séoul, un nouveau contrat avec le consortium sud-coréen KHC relatif à la mise à jour de son réacteur de recherche RID. Un accord qui inaugure le premier contrat d’exportation de la technologie nucléaire sud-coréenne en Europe.
L’accord a été signé en présence du président coréen Park Geun-hye et du Roi néerlandais Willem-Alexander en visite diplomatique en Corée du Sud afin de renforcer les liens et les relations économiques entres les deux pays.
En vertu de ce contrat, le consortium KHC, composé de l’Institut coréen de recherche sur l’énergie atomique KAERI, et des groupes Hyundai Engineering et Hyundai Engineering & Construction, s’est engagé à améliorer la puissance du réacteur de recherche RID (Réacteur de l’Institut Delft) de 2 à 3 MW et de construire un nouveau centre de recherche sur les neutrons froids. Le contrat est estimé à un montant de 19 millions d’euros pour une mise en service à l’horizon 2018.
La mise à niveau du réacteur est prévu dans le cadre du projet « Oyster » du RID destiné à optimiser la recherche scientifique dans l’exploitation et les rendement des rayonnements. Ce réacteur est en effet principalement utilisé comme source de neutrons dans le cadre de programmes de recherche liés à la santé, à l’énergie et à la résistance des matériaux.
En parallèle, le groupe coréen KAERI a également conclu un protocole d’entente avec la TU Delft pour renforcer la coopération dans la recherche en matière de sûreté et de radioprotection, de réacteurs nucléaires expérimentaux, de gestion des déchets radioactifs, de technologie de radiation, ou encore de médecine nucléaire et d’isotopes.
Un accord des plus importants pour le nucléaire coréen qui voit ici l’occasion de s’insérer pour la première fois sur le marché du nucléaire européen.
Crédits photo : TU Delft