Lithium en France : « nous passons d’un monde intensif en hydrocarbures à un monde intensif en métaux »
Le Monde de l’Energie ouvre ses colonnes à François Rousseau, ingénieur et directeur de Mines Nancy, pour obtenir son éclairage sur la possible ouverture de mines de lithium en France et, plus globalement, sur l’opportunité de rouvrir des mines dans l’Union européenne.
Le Monde de l’Énergie —Pouvez-vous nous présenter les deux projets récents d’exploitation du lithium en France (Imerys dans le Massif cental, Vulcan Energy en Alsace) ?
François Rousseau —Le premier projet consiste à ouvrir une mine de lithium – a priori la plus grande en Europe – et le second concerne le raffinage de lithium (importé) pour fabriquer des précurseurs pour les batteries. Cette seconde activité est tout sauf anecdotique : la souveraineté européenne est aujourd’hui plus fragile encore sur ses capacités de raffinage que sur ses ressources (sachant que l’UE importe 70% à 100% des métaux qu’elle utilise).
D’autres projets annoncés concernent le recyclage, une activité elle aussi essentielle, tant pour l’atteinte des objectifs de neutralité carbone que pour la souveraineté industrielle. Une étude récente montre ainsi que sur 60 métaux étudiés, plus de la moitié n’étaient pas du tout recyclés, et que la matière était définitivement perdue, soit du fait d’usage dispersif, soit par l’envoi dans une filière déchets.
Le Monde de l’Énergie —En quoi l’exploitation du lithium dans l’Union européenne, et en particulier en France, est-il un enjeu de souveraineté crucial dans l’optique de la transition énergétique ?
François Rousseau —Alors que nous vivons dans une économie où l’énergie et son vecteur étaient carbonés, la transition énergétique s’appuie largement sur le vecteur électricité. Nous passons d’un monde intensif en hydrocarbures à un monde intensif en métaux, et c’est un véritable bouleversement des technologies, des chaînes de valeur, et de la géopolitique mondiale qui en découle.
Les enjeux sont particulièrement importants concernant les métaux utilisés dans les batteries (aujourd’hui, notamment nickel, cobalt et lithium, mais les chimies changeront) car le stockage est omniprésent et il requiert une quantité importante de matériaux (contrairement au stockage des hydrocarbures).
Non seulement l’usage des batteries va continuer à se répandre, mais elles peuvent se retrouver au cœur du savoir-faire et de la valeur des nouveaux produits (comme les véhicules électriques). A ce jour, c’est une filière largement dominée par la Chine, tant pour la maîtrise des ressources, le raffinage, que la production des batteries. Reprendre un minimum de maîtrise de la filière lithium est essentiel, pour la réindustrialisation du pays et pour ne pas se retrouver dans une situation de dépendance critique.
Le Monde de l’Énergie —Y voyez-vous les prémisses d’une relance de l’industrie minière dans l’Union européenne ? Quels autres métaux cruciaux pour l’avenir énergétique de l’Union pourrait également faire l’objet de nouvelles concessions ?
François Rousseau —Cette annonce est montre que nous sommes vraiment entrés dans le 21ème siècle au regard des enjeux et des problématiques sur lesquels nous nous concentrons, et elle est symbolique à 3 égards au moins :
- Jusqu’à cette annonce, les mines nous évoquaient un passé révolu, une industrie d’hier, sale, polluante, une activité qu’on préférait laisser à des pays lointains. Mais les métaux sont aujourd’hui au cœur du chantier pharaonique que nous voulons conduire : la transition énergétique, qui requiert des quantités colossales de matériaux. Le lithium, utilisé dans toutes les batteries modernes, incarne à lui seul cette transition.
- Avec la crise Covid, l’Europe et en premier lieu la France a pris conscience de l’effondrement de son industrie (à peine 10% du PIB, sensiblement la même chose que le tourisme) et de la fragilité induite sur sa souveraineté. Or, sans maîtrise des premiers maillons de la chaîne de valeur (exploitation, raffinage), dans un monde moins prévisible et de plus en plus fragmenté, il est impossible de bâtir une filière industrielle solide sans sécuriser les approvisionnements.
- Cette annonce a enfin un goût de défi : après des décennies où le phénomène NIMBY (« not in my backyard ») a encouragé les entreprises à délocaliser les nuisances vers les Pays du Sud, il s’agit de mieux assumer les conséquences de nos choix de modes de vie. En outre, il s’agit aussi de s’assurer que l’activité minière se fait dans un cadre environnemental exigeant, et avec une énergie moins carbonée.
Le Monde de l’Énergie —Rejoignez-vous les analystes qui militent ardemment pour que l’Union européenne exploite toutes les mines de métaux dont elle dispose, pour des raisons de sécurité d’approvisionnement, mais aussi pour des raisons environnementales et sanitaires.
François Rousseau —Il est difficile de renoncer à l’ouverture de mines en Europe :
- Dans un monde moins prévisible et moins mondialisé, la sécurité des approvisionnements n’est pas garantie. De plus en plus, les pays producteurs ont l’ambition de « remonter la chaîne de valeur », et de ne plus juste vendre leurs matières premières, mais vendre des produits à plus forte valeur ajoutée, voire de devenir incontournable pour l’industrie du monde entier, à l’image de la Chine avec les terres rares. Rouvrir des mines est incontournable pour une Europe qui conserve des ambitions industrielles. Mais il ne faut pas imaginer que l’objectif soit de passer d’une Europe qui avait abandonné à mine à une Europe totalement souveraine. L’objectif n’est sans doute ni économiquement rationnel ni atteignable. Il s’agit des domaines stratégiques où l’Europe est souveraine, voire incontournable, pour conserver des monnaies d’échange.
- L’Europe ne sera pas capable d’extraire tous les métaux qu’elle consomme, au regard de ses ressources, et ce n’est pas nécessairement rationnel d’exploiter toutes ses ressources (suivant la forme chimique sous lesquelles elles se trouvent, leur transformation pour un usage donné est plus ou moins complexe). Mais elle devra également s’impliquer sur la production secondaire – le recyclage – qui ne pourra pas couvrir tous ses besoins mais viendra limiter ses importations.
Le Monde de l’Énergie —Quels leviers pourraient permettre une accélération de cette tendance ?
François Rousseau —Le constat est le même dans tous les pays où les citoyens accèdent à un certain niveau de vie : l’acceptabilité des activités minières diminuent. Le plus grand défi pour la réouverture de mines en Europe sera donc certainement celui-ci : faire accepter aux européens qu’ils doivent assumer les nuisances induites par leur mode de vie !
Ceci est d’ailleurs l’un des fils directeurs de la formation des ingénieurs de Mines Nancy : agir en acteurs de la transition socio-écologique en intégrant ses enjeux dans le cadre de leur fonction, mais aussi en prenant la parole dans le débat public pour apporter aux citoyens les clefs fondamentales des problématiques pour se forger un avis éclairé, indispensable pour le bon fonctionnement d’un processus démocratique.
COMMENTAIRES
Dans le même ordre d’idées : j’ai effectué au cours de mes études un stage d’un an aux Mines de Potasse d’Alsace. Elles ont fermé et la potasse, essentielle comme engrais, est maintenant totalement importée. Il faudra bien un jour se résoudre à rouvrir ces mines.
Attention !
.Exploiter nos réserves en lithium sur le sol français et européen ne serait pas accepté par les populations, si celles-ci sont informées du potentiel des conséquences environnementales compte tenu de la pollution massive que cela engendre !
Pour exemple ce qui se passe en Bolivie :
La Bolivie possède les plus grandes réserves mondiales de Lithium (50 à 60%)
Le sud Lipez est une région aride qui se trouve à l’extrême sud de la Bolivie, à la frontière chilienne. On y trouve le célèbre Salar d’Uyni, un désert de sel à 3 658m d’altitude, qui s’étend sur une superficie totale de plus de 10 500 km².
Ces paysages immaculés sont aujourd’hui transformés pour faire place à l’exploitation du lithium, Des tonnes de saumure pompées dans les nappes phréatiques du désert sont acheminées dans d’immenses bassins. C’est cette saumure qui contient le lithium. L’évaporation de l’eau des bassins est un processus naturel qui dure douze mois. Les conséquences environnementales de cette pratique en sont considérables. Dans cette région déjà désertique, la consommation en eau nécessaire à la production du lithium est gigantesque. Les rivières environnantes sont déjà à sec. Les cultivateurs de quinoa, principale ressource agricole de la région, sont les plus touchés par cette sécheresse. Au nom d’une énergie jugée propre, la course au lithium est en train d’assécher des régions entières de la cordillère des Andes
Nota) tout ceci se fait et se fera avec des machines et du fossile pendant plusieurs décennies… .
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Le titre est particulierement mal choisi.
Non « nous ne passons d’un monde intensif en hydrocarbures à un monde intensif en métaux !
Nous passons d’un monde qui transformait les ressources néturelles en chaleur à un monde qui ne fera qu’emprunter les ressources de la planète et lui rendra après usage.
Aujourd’hui l’essentiel du lithium vient d’Australie pour à peu près la moitié de la production mondiale, suivi du chili qui fait sensiblement le quart et le reste du monde fait le dernier quart. Et surtout pas la Bolivie qui ne fait rien dans ce domaine, mais les mêmes attirent toujoiurs l’attention avec des inventions à dormir debout comme cette supposée catastrophe écologoqie à laquelle conduit l’extraction miniere du mithium, loin derriere l’extraction de l’uranium pour ce qui concerne la pollution engendrée par cette activité. Mais dès qu’il s’agit d’un domaine qui touche de près ou de loin aux renouvealbles, les nucléophiles se déchainent avec leurs fake news… lamenatble comme d’habitude.
Une réponse concrète à SR (après son habituelle détournement d’attention) que j’ai repris :
« Mais dès qu’il s’agit d’un domaine qui touche de près ou de loin aux renouvealbles, les nucléophiles se déchainent avec leurs fake news… lamenatble comme d’habitude »
—- Cela n’est pas une fake news, les lecteurs pourront apprécier !
Voici un condensé perso concernant la présentation du 29 nov 22 du projet d’extraction d’hydroxyde de lithium. ds l’Allier (origine l’article de Reporterre d’hier) :
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« projet Emili », d’Imerys jouxtant son site actuel d’extraction de kaolin de Beauvoir dans l’Allier
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Nature du projet et présentation devant les habitants de Coutansouze le 29 novembre 2022 :
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Investissement estimé à 1 milliard d’euros pour la phase de construction,
La multinationale Imerys entend extraire chaque année quelque 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium.
Et ce, à partir de 2027 et pendant un quart de siècle.
Ce qui servirait à équiper les batteries de 700 000 véhicules électriques par an.
Points clé :
Mine sera souterraine
le mica ] extrait du gisement sera acheminé vers un entrepôt de chargement via des conduites souterraines.
De là, il grimpera sur les rails en direction de l’usine de conversion pour être transformé en poudre de lithium.
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Question s qui ont été considérées sans réponse par les habitants (Reporterre)
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Le devenir de la forêt domaniale des Colettes. Classée site Natura 2000
Une zone de recherche de 12,17 km² a été octroyée par l’état en 2015, elle venait empiéter sur ce précieux écosystème,
Imerys se dit ne pas vouloir empiéter sur la forêt domaniale ?
« Où allez-vous implanter ces usines ? »
« Il faut en moyenne 200 millions de litres d’eau pour fabriquer 1 tonne de lithium…
« Où allez-vous les chercher à l’heure des sécheresses répétées ? »
« Impact sur les nappes phréatiques ? »
« Combien de trains circuleront chaque jour ? »
« Et les déchets, qu’en sera-t-il de ces roches inoffensives sous terre que vous allez extraire ? »
Chacune de ces interrogations a buté sur une même et unique réponse d’Imerys :
« Nous ne pouvons pas encore vous le dire, nous reviendrons vers vous. »
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Je suis persuadé que vous mentez Verbatim d’habitants
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Les représentants du géant minier ne sont même pas parvenus à décrire le procédé d’extraction envisagé.
« On analyse en ce moment des échantillons de micas en laboratoire, pour déterminer quelle technique serait la plus judicieuse
« On teste des recettes et on vous en dira plus l’année prochaine. »
« ces « recettes » se sont révélées très énergivores et demandent bien souvent de grandes quantités d’eau et de produits chimiques. « Lesquels ?… « Comment se peut-il qu’une si grande multinationale soit si peu préparée ? Je suis persuadé que vous mentez, a explosé un habitant !
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Une habitante qui vit à moins de 500 mètres de la carrière de kaolin, exploitée également par Imerys dit aussi :
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« Comment peuvent ils affirmer qu’ici la mine sera plus propre qu’à l’étranger ?
« Les multinationales minières sont toutes occidentales, a précisé son voisin.
« Soit elles ne savent pas extraire le lithium sans détruire l’environnement, soit elles n’ont pas de cœur et sont prêtes à sacrifier des vies humaines pour leur juteux business quand c’est à l’autre bout du monde. »
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Oui toutes les industries sont parfaitement propres SAUF celles qui ont un rapport avec le renouvelable.
Par exemple arracher de 4 à 8 tonnes de minerai uranifere au filon selon sa teneur en uranium pour le transformer en poudre à l’aide de broyeurs alimentes par des machines diesel sur le site d’ecyraction, puis séparé à l’acide, suivi d’un lavage à l’eau s’infiltran dans la nappe phréatique, toujours sur le site, et fournissant en bout de traitement une boue jaune d’une teneur à 75 % d’uranium appeler yellow cake réduite a 1 petit Kg…qui sera ensuite envoyé à l’usine de Malvezy près de chez moi, à Narbonne pour la poursuite du traitement…… Mais tout cela est bien propre, surtout chez les autres (Niger, Kazhkstan….) comparé aux horreurs du lithium que vous raconte Dubus. De qui se moque-t-il ?
Je rappelle que le thème de cette a tribune est » le Lithium en France » !
et là ce sont les Français qui parlent aux Français sur le thème du lithium en Allier !
Reste donc sur le vif du sujet au lieu d’employer ta grosse ficelle usée du détournement d’attention !
Le sujet c’est bien de passer d’un monde qui vole les richesses énergétiques de la planète pour les transformer en chaleur à un monde qui ne fait qu’emprunter les métaux à la Terre pour lui restituer après usage dans un cycle qui ne les transforme pas en chaleur ! Dubus c’est votre histoire à rallonge qui détourne le sujet, pas ma breve intervention sur le sujet essentiel du chnagement de paradigme.
@ »Père Vert » Serge,
A part dans certains process de réduction de minerai fortement concentré (Fer notamment) ou de matériaux sableux ou latéritique, dans beaucoup d’autres types d’extraction on concasse de la roche support en poussière pour mieux la traiter avec divers procédés… Ce n’est pas propre à l’Uranium !!!
Sur le site de Goro Nickel (Nouvelle-Calédonie TOM Français) le process de traitement est aussi à l’acide pour sortir du Nickel de la latérite extraite de la mine (et aussi un peu de cobalt) … Avec des conséquences plus ou moins connues sur l’environnement – https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/nouvelle-caledonie-huit-baleines-echouees-sur-une-plage_11788
Et pour continuer sur ce secteur minier « Français » mais ouvert sur le monde un petit lien vers un des clients Tesla – https://www.courrierinternational.com/article/energie-verte-en-nouvelle-caledonie-la-quete-du-nickel-vert-de-tesla
Pour Info, la mine de Goro Nickel a sa propre Centrale à charbon donc du Nickel « Vert » c’est assez Bof !!! On dira moins pire qu’ailleurs (et donc qu’est-ce que cela doit être ailleurs !!!).
Il y a énormément d’autres sites miniers en Nouvelle-Calédonie, peu de gens s’y opposent réellement du fait des emplois créés…
Nota : Pour avoir travaillé il y a près de 20 ans sur la construction de cette mine et surtout sur l’usine de traitement du minerais, je peux dire que ce fut un beau carnage (vraiment pas fier d’y avoir participé avec du recul, mais au moins j’ai vu de près ce que cela représentait d’ouvrir un complexe minier de taille mondiale). Il faut bien approvisionner les « marchés mondiaux » et créer des emplois locaux !!! (Jamais je n’achèterais de Tesla neuve, ni même d’occasion…)
Nous passons d’un monde intensif en hydrocarbures à un monde… toujours intensif en hydrocarbures (pour encore pas mal de temps, faut pas rêver), ET intensif en métaux. N’en déplaise à Rochain et ses approximations oniriques d’un prélèvement inoffensif et indolore pour fabriquer des millions de tonnes d’É et de PPV que nous remettrions bien sagement à la planète quand ce sera « fini ».
Quant à l’affirmation sur la transformation des ressources naturelles en chaleur, c’est surréaliste. Le seule ressource naturelle transformée en chaleur, et c’est étonnant que Rochain ne saute pas dessus, c’est l’U, où il y a réellement disparition d’une fraction de la matière qui, in fine, est convertie en chaleur, puis en électricité. Les atomes des hydrocarbures ne disparaissent pas plus que le lithium et consorts (demandez donc à Lavoisier), et personne ne les remettra (n’en déplaise au susnommé) là où on les a prélevés, ce qui, du reste, n’a aucun sens.
Vous tombez de la derniere pluie, pour enfoncer de telles portes ouvertes, pour la matiere transformée en chaleur je n’ai jamais désigné que l’uranium…. pas les hydrocarbures ou avez vous vu ça ?
C’est ce que vous écrivez, phrase 3 de votre post 01-12-2022. Et pour la pression sur les matières premières, sans vouloir particulièrement charger la gloutonnerie des ENRi, voici un lien qui vous intéressera peut-être : https://www.youtube.com/watch?v=i8RMX8ODWQs
Les lacs salés des Andes sont un cas particulier et ça tourne effectivement à la catastrophe. En Europe il est question de faire des mines classiques ou d’extraire le lithium des eaux profondes utilisées en géothermie. Le fait de s’obliger à faire cette industrie chez nous est le seul moyen d’exiger que ça se fasse en respectant au mieux l’environnement, c’est difficile mais exporter la pollution n’est pas très joli, joli et donne l’illusion que certains techniques sont toute vertes! C’est faux! Il n’y a pas de solution sans inconvénient, même en prêchant la sobriété et la décroissance.
Jean Pierre Moulard vous parlez de notre polluant nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain à tous les stades ….
@Isambert
Où voyez-vous ces ravages ? Et le charbon utilisé de manière intensive chez nos voisins ?
Côté charbon, vous ne voyez pas de pollutions ? https://atlantico.fr/article/decryptage/vers-des-restrictions-de-circulation-en-france-en-raison-d-un-nuage-de-particules-en-provenance-d-allemagne-centrales-a-charbon-pollution-europe-de-l-est-activites-industrielles-agricoles-charbon-allemand-environnement-olivier-blond
Et côté éoliennes, condamnation pour destruction d’espèces protégées : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/eoliennes-edf-definitivement-condamnee-pour-la-mort-de-rapaces-proteges-dans-l-herault-2667064.html
Il s’agit de EDF, mais pour le nucléaire.
Pour ce qui est de présenter un danger mortel pour les oiseaux, concernant EDF, il y a bien pire que les éoliennes avec les lignes aeriennes THT plus de 100 fois plus mortelles que les éoliennes :
https://www.statista.com/chart/15195/wind-turbines-are-not-killing-fields-for-birds/
@ »PèreVert »serge,
Raison de plus de calmer sur les ENRi qui vont nécessiter des Nouvelles Lignes dans beaucoup d’endroits en Europe !!!
Mais ça reste vrai aussi, le charbon que l’on brule est bien transformé en chaleur comme pour le pétrole… Je ne dis pas que les atomes disparaissent on ne détruit, transformé en chaleur que les lieisons moléculaires qui les unissaient et on ne peut pas retrouver le morceau de charbon ou la goutte de pétrole quoi que l’on fasse.
Tandis que le fer ou le cuivre que l’on a fondu pour mouler une piece mécanique, comme un fil de cuivre restera du cuivre ou du fer qui seront réutilisable comme tel. Vous ne referez jamais le bout de charbon, que vous avezz brulé comme vous ne referez même pas l’atome d’U-235 que vous aurez fissionné, car dans ce cas c’est pire, au lieu d’un atome d’U-235 vous aurez fait dans la plupart des cas un atome de krypton et un de baryum !
Avec de l’énergie, vous pouvez pratiquement refaire tout ce qui a été démonté. On peut faire du charbon (ou du biogaz, c’est plus efficace) à partir de CO2 et d’H2. Pour l’U, c’est plus difficile. Mais pour revenir au sujet (un monde intensif en métaux), la pression de la transition sur les ressources s’annonce salée, et on ne remettra pas le Li là où on l’a pris, ni le Cu, ni le Fe, ni le Ni, ni le La (ni le Do !)… La règle du développement durable, celle des 3R, c’est 1) Réduire, 2) Réutiliser, 3) Recycler, dans cet ordre. Ça commence mal avec les ENRi, puisque dès le 1er R, on déroge. On va augmenter très significativement l’emprise sur les ressources (voir, entre autres, le lien que je vous ai envoyé), et non réduire. Quand au 2nd R, on ne peut pas réutiliser les vielles É, on ne peut qu’imparfaitement les recycler (3ème R). Les vieux PPV peuvent peut-être être réutilisés un certain temps, mais pour le recyclage, on demande à voir. Bref, la transition énergétique s’annonce loin de la règle. Et là encore, malgré ses défauts, le N consomme beaucoup moins de ressources que les ENRi. 10 à 20 fois moins selon l’Académie des sciences, et la disparition de l’U est totalement anecdotique dans ce bilan.
@Margot
Depuis le temps que le monde utilise des métaux, ceux nécessaires pour capter les sources renouvelables sont anecdotiques et le lobby du nucléaire dont vous faites clairement partie, attire l’attention sur ce qui n’est qu’une banale étape dans l’utilisation des métaux et précisément à une époque où pour la première fois on s’inquiète de le recycler ce qui ne s’était jamais produit dans les siècles précédents où jeter après usage sans s’inquiéter de ce que cela deviendra était la norme. Bien sûr, tous ce que l’on a pu faire avec ces métaux ne faisait d’ombre à personne, alors il était inutile de crier au loup ! Voilà ce qui est vraiment nouveau.
Il n’y a aucune réelle tension sur les métaux eux-mêmes, seulement un délai de déploiement des industries en charge de leur approvisionnement pour ce qui concerne les métaux pas ou très peu utilisés précédemment, car leurs industrie n’existait pas et les volumes traités étant nuls ou très faibles, il ne s’agissait que d’artisanat. Ces supposées tensions disparaitront dès que la machine industrielle sera lancée et les premiers fruits de la prospection engrangés.
D’ailleurs, personne ne smble s’inquiéter du manque d’uranium, le métal le plus rare de la planète, à relativement breve échéance.
Je vous invite à regarder le lien que je vous ai laissé et que je vous redonne (https://www.youtube.com/watch?v=i8RMX8ODWQs). Ce n’est nullement une production du lobby N, et vous aurez un son de cloche bien différent de votre prose très optimiste.
@Margot,
Je ne connaissais pas cette vidéo mais j’en ai déjà vu plusieurs sorties du même tonneau et de bien plus catastrophistes.
En bref, je n’ai rien appris que je ne savais déjà sur le sujet si ce n’est que durant les 35 prochaines années nous allons produire pour certains métaux plus que ce que nous avons déjà extrait depuis l’antiquité ! Ca il fallait oser… cromagnon ne faisait pas de voitures électriques ! UN SCOOP !
Je ne fais pas plus mon marché de l’information sur Youtube que sur le zinc des comptoirs de bistrots.
Une vidéo de youtube ça sert à faire avaler n’importe quoi essentiellement par omission comme c’est le cas ici sur de nombreux tableau exprimant des quantités absolues énormes destinées à frapper les esprits ou des % sans qu’il soit bien claire de ce qu’est la référence des 100% comme sur le premier tableau qui n’indique pas qu’il s’agit de la mine et de sa teneur en moyenne dont est extrait le corps simple en laissant supposer que c’est dans la croute trerrestre ce qui boulverse la réalité de proprotionalité entre les corps de la liste ^résentée. Il y a cependant une exception où la reference est explicité, il s’agit du lithium pour lequel le % est donné comme étant dans les salars! Une erreur sans doute d’avoir oublié de l’effecer….le demoiselle va se faire engueuler si le chef le remarque. j’ai aussi aimé les dechet minier qui restent sur place car on ne dépolue pas un site minier…. en fait elle veut vous faire croire que vous avez apporté ces dechets où du moins ce qu’elle appelle dechets et qui ne sont rien d’autres que ce qui se trouvait déjà dans cette mine, amalgamer avec le métal qui vous interessait et que vous avez emmener avec vous puisque c’est ce que vous étiez venu chercher, et vous avez laissé le reste sur place….. Bon assez joué, elle a réussi son coup, vous avez été suffisamment impressioné pour me le montrer afin de parfaire mon éducation… :-))
Vous savez Margot, j’ai d’autres tableaux
Tout ce qui est sur Youtube n’est pas parole d’évangile, et en l’occurrence, l’important n’est pas que ça vienne de YT, mais d’une organisation identifiée (SystExt, ici). Les faits cités ne sont pas anodins, même si la futurologie reste une science inexacte. Et remarquez que prendre en compte cette thématique sort du cadre de l’énergie et devra être résolu quelle que soit la destinée énergétique choisie. On en revient alors aux 3R, seule solution, je pense, pour espérer limiter notre empreinte carbone.
En effet, mais on voit surtout que la demoiselle est envoyée au casse pipe car l’argumentation qu’on lui fait développer aurait pu être dites à n’importe qu’elle époque car elle ne dit rien des quantités disponibles et identifiées (ce que l’on appelle réserve) alors que ce estimations sont faites et connues pour la plupart des métaux, avec même la courbe probable des difficultés d’acces mixant la rarefaction, facteur négatif (les plus accessibles etant consommés les premiers), et les évolutions technologiques, facteur positif (facilitant les acces) et opposées aux consommations (actuelles) avec en résultante la durée de disponibilité en fonction des évolutions probables de la demande. Toute sa demo repose sur l’idée de semer l’inquiétude en etant volontairement floues sur les valeurs chiffrées comme ces % du métal convoité dans une veine précisément exploitée pour sa richesse dans la teneiur de ce métal de son premier tableau et les autres du même tonneau. Si j’avais été à sa conférence je me la serais payé !
@ »Père Vert » Serge,
Sur votre expression « » on voit surtout que la demoiselle est envoyée au casse pipe « » encore une sacrée « Ouverture » du « Père vert » envers une géologue professionnelle et membre d’une association qui travaille sur les problèmes miniers qui sont nombreux da par la taille actuelle des mines et les besoins mondiaux…
Vous ne voulez jamais accepter de « piper » un mot sur des évidences de « limites » auxquelles les humains vont faire face !!! (Un manque de culture latine !? Civilisation brillante et quasi disparue du fait de nombreuses raisons dont : les problèmes de ressources minières (or notamment) et trop de sous-traitances sur des activités régaliennes de l’état – Légions de barbares aux frontières, le tout avec une dette du fait d’importations massives de richesses aléatoires, la soie importée couta très cher aux romains… etc… –> Une relecture de la Chute de l’Empire Romain d’occident (celui d’orient ce fut bien plus tard) avec des faits actualisés montre des évidences et des similitudes avec l’Europe occidentale…)
Le métal naturel du plus fort Z pour produire l’électricité et le métal du plus faible Z pour l’utiliser à rouler : on voit la parfaite harmonie naturelle et industrielle du couple U/Li.
Sarcastel en plein délire mystique