La logistique du froid s’inquiète de la flambée des prix de l’énergie
Les entreprises de la logistique du froid se sont alarmées vendredi de l’impact de la flambée des prix de l’énergie, voyant dans le plan de résilience du gouvernement « un signe positif mais timide » et appelant à une concertation qui prenne en compte les spécificités de la filière.
« Nous craignons des défaillances d’entreprises qui mettraient à mal l’ensemble du dispositif de l’approvisionnement alimentaire en France », a indiqué dans un communiqué Valérie Lasserre, déléguée générale de La Chaîne logistique du froid.
Pour les camions frigorifiques, les carburants – GNR pour le groupe frigorifique, diesel pour le moteur thermique – représentent le premier poste de dépense, avec au moins 25% des charges, tandis que l’électricité représente 10% des charges sur les plateformes de stockage, selon l’organisation.
Outre la double motorisation des véhicules, pour la traction et la fabrication de froid, le travail en flux tendu est exacerbé par la nature périssable des produits transportés, en majorité des denrées alimentaires et produits de santé, a-t-elle remarqué.
Mme Lasserre a qualifié de « signe positif mais timide » les annonces de soutien du Premier ministre Jean Castex, mercredi, attendant de « prendre connaissance des modalités de mise en oeuvre ».
Elle appelle de ses voeux une « concertation nationale », qui « (prenne) en compte les spécificités des métiers du froid ».
La Chaîne logistique du froid réunit l’Union nationale du transport frigorifique (UNTF), l’Union syndicale nationale des exploitations frigorifiques (USNEF) et Transfrigoroute France, employant 50.000 salariés et faisant rouler près de 100.000 camions frigorifiques, selon le communiqué.
COMMENTAIRES
Le Monde qui arrive va être compliqué et toutes les énergies non fossiles seront nécessaires pour l’affronter…
Faire croire à une promenade de Santé grâce aux seules ENR est dangereux et inepte…
APO la crise actuelle en plus de l’impératif climat confirme bien : il faut développer de toute urgence les ENR … en appliquant les principes Negawatt .. .
APO: bien d’accord avec vous! Je doute d’ailleurs que l’objectif 2050 soit atteint, sauf à accepter une certaine décroissance assez nette. Ce qui débouche sur une question politique, à moins que la décroissance soit subie du fait d’une diminution des ressources naturelles, ce qui promet d’être ….. ingérable (?).
Comme ça, ils arrivent à faire rouler 100.000 camions frigorifiques avec 50.000 salariés.
Comme les auto-entrepreneurs, s’ils existent, sont salariés de leur propre entreprise, ils sont très forts dans la chaîne logistique du froid !
Il va falloir en revenir à des circuits courts…
voir le « plan de transformation de l’économie française » paru chez Odile Jacob
Bonne lecture