Cinq lycées de Bourgogne Franche-Comté équipés de stations hydrogène, une première en France
Le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté a annoncé vendredi avoir équipé cinq lycées de stations de stockage d’hydrogène, un investissement de 1,5 million d’euros à vocation « pédagogique », visant à « permettre aux lycéens de comprendre l’énergie hydrogène ».
« La région investit massivement dans le développement de l’énergie hydrogène. Nous voulions que nos lycées soient des démonstrateurs sur ses usages », a déclaré dans un communiqué la présidente (PS) du Conseil régional, Marie-Guite Dufay. « C’est un outil pédagogique qui contribuera à démocratiser notre connaissance sur le sujet et à valoriser le savoir-faire régional ».
La fourniture de ces équipements a été assurée par la société doloise MaHyTec, qui avait remporté l’appel d’offres. « La formation des techniciens, des monteurs, des maintenanciers, sera capitale dans les années à venir », a souligné Dominique Perreux, le PDG de la société, évoquant un « projet emblématique » pour son entreprise.
Les cinq établissements équipés sont le lycée Germaine-Tillion à Montbéliard (Doubs), le lycée Louis-Davier à Joigny (Territoire de Belfort), le lycée Terres de l’Yonne à La Brosse (Territoire de Belfort), le lycée Pierre-Bérégovoy à Nevers (Nièvre) et le lycée Jacques-Duhamel à Dole (Jura).
Chaque station de stockage d’énergie utilise un système hybride, hydrogène et batteries, permettant en plus de faire le plein d’un véhicule à hydrogène, dont sont équipés ces lycées.
La région Bourgogne Franche-Comté, qui se veut pionnière dans le développement de la technologie, avait annoncé en décembre avoir passé commande auprès d’Alstom de trois rames à hydrogène, pour un montant de 51,9 millions d’euros.
D’autres projets sont à l’étude, notamment celui de faire courir un buggy fonctionnant à l’hydrogène lors de l’édition 2023 du rallye Dakar.
COMMENTAIRES
Ah parce qu’en Bourgogne les lycéens roulent en VH ? J’ai l’impression que Monsieur Perreux doit être un sacrément bon copain du Président de la Région.
‘C’est génial à titre didactique grâce à des subventions à condition que ce soit de l’hydrogène durable ou supposé tel ou fatal en assumant le fait que le bilan final est catastrophique, car pour faire 100 km avec un kilo d’H2, il faudra 4 fois autant d’énergie électrique pour produire ce vecteur énergétique par rapport à un véhicule électrique qui se contente de 12 à 15 kWH aux 100 pour 57 kWH environ pour un kilo d’H2 en dehors du reformage du gaz naturel à la vapeur d’eau
L’honnêteté intellectuelle exige sur on fon’e des chiffres et bilans exacts. En outré, les véhicules H2, rates et un tiers plus chers n’ont pas de pompe sur le territoire. L’H2 se justifie pour des transports lourds à longue distance ‘nous semble-semble-t-il! Cependant la compétition H2 / batterie est semble-il déjà gagner par les nouvelles batteries à électrolyte solide et au graphène pour ne citer que deux éléments parmi d’autres nombreux. J. Galérer fondateur du Club Hydrogène/Compagnons d’EOLE. BELGIQUE