Macron participera au 2e « sommet de la mer du Nord » en Belgique
Le président Emmanuel Macron se rendra le 24 avril au 2e « sommet de la mer du Nord », organisé à Ostende en Belgique, où il sera question d’accroître la coopération pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables en mer, a annoncé jeudi l’Elysée.
La France, qui n’avait pas participé à la première édition de cette rencontre en mai 2022 au Danemark, retrouvera autour de la table l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas, l’Irlande, la Norvège et le Royaume-Uni.
L’an passé, alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie avait remis au centre du jeu les questions de sécurité d’approvisionnement énergétique, un accord avait été trouvé entre les quatre parties prenantes (Allemagne, Pays-Bas, Danemark et Belgique) pour faire de la mer du Nord la « centrale électrique verte de l’Europe », en décuplant notamment la capacité d’énergie éolienne offshore dans la région d’ici 2050.
La France s’est pour sa part fixé « comme objectif d’installer 40 GW d’éolien en mer à l’horizon 2050, soit une cinquantaine de parcs combinant technologies posées et flottantes », rappelle l’Elysée.
Pour l’heure, la France n’a inauguré qu’un seul parc offshore à Saint-Nazaire, avec 80 éoliennes qui doivent assurer l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 700.000 personnes. Trois autres sont en construction, à Saint-Brieuc, Fécamp et Courseulles-sur-Mer.
COMMENTAIRES
Il va peut être découvrir que le vent est plus fiable que le nucléaire qui a toujours son parc entre le quart et la moitié à l’arret.
Aujourd’hui c’est 24 réacteurs sur 56 en rideau, soit 43% !
Le Zigécolo Rochain n’a jamais du faire de bateau à voile et se retrouver dans une pétole molle en milieu de Manche…
Quelles ô-meli-mélos du « Père Vert » à comparer la platitude de production du Nucléaire (certes basée sur les centrales en marche) et les productions en montagnes Russes de l’éolien (qui n’ont plus en Back-Up le Gaz Russe mais le Gaz de schiste américain et/ou le Lignite… le Gaz Norvégien de Mer du Nord étant bien limité en volume pour l’Europe…).
Quel CONdescendance vis à vis de l’énergie qui alimente à 70% sa « pétrolette électrique clinquante »…
« avec 80 éoliennes qui doivent assurer l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 700.000 personnes »
Présentation trompeuse, car elle sous-entend que l’électricité des éoliennes est pilotable.
Hélas.
Même stupidité dans la remarque de Rochain.
Les réacteurs en fonctionnement fournissent de la puissance en permanence.
Il faut donc, comme dans tout système industriel, avoir une marge de sécurité sur le nombre d’installations pour couvrir les arrêts inattendus, et c’est ainsi qu’a fonctionné notre système depuis 40 ans.
En ce qui concerne les renouvelables intermittents, c’est une toute autre affaire, car ils peuvent se retrouver à 5 ou 10% de leur puissance nominale pendant plusieurs semaines consécutives.
La vérité se trouve dans un bon équilibre entre tous les systèmes, une base nucléaire vers 70%, on a su faire, et le reste en divers, dont hydraulique et intermittents.
@Hervé Guéret,
Ca y est, un navire de commerce a heurté une éolienne en Mer du Nord et cela a fait de sacrés dégâts sur le bateu – https://www.clubic.com/energie-renouvelable/actualite-467592-quand-un-bateau-cargo-rencontre-une-eolienne-en-mer-voila-ce-que-ca-donne.html
Cela risque de faire quelques sérieux naufrages dans les années à venir (chaque énergie a ses avantages et inconvénients) !!! Et avec la concentration de parcs éoliens en Mer du Nord, je ne sais pas trop comment il sera possible d’aller remorquer un gros navire au milieu d’éoliennes par gros temps (sans compter que les temps de réaction pour les remorqueurs de haute mer vont être rudement raccourcis…).