Macron va annoncer des mesures vendredi pour promouvoir l’avion vert
Emmanuel Macron va annoncer une série de mesures vendredi pour développer l’avion « zéro émission », via notamment les biocarburants, lors d’une visite chez le motoriste aéronautique Safran, a indiqué jeudi l’Elysée.
Il rencontrera au préalable les principaux dirigeants de la filière (Airbus, Safran, Thalès, Dassault, Air France KLM, Aéroports de Paris, etc…) autour d’un dîner jeudi à l’Elysée.
Le chef de l’Etat se rendra aussi lundi au Salon du Bourget, grande fête biennale de l’aéronautique annulée en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19 et qui sera placée cette année sous le signe de la décarbonation.
Cette séquence s’inscrit dans une série d’annonces présidentielles sur le renforcement de la souveraineté industrielle et technologique de la France, de la réinstallation de la production de médicaments au développement de l’intelligence artificielle.
Dans ce cadre, Emmanuel Macron visitera vendredi matin le site du groupe Safran à Villaroche (Seine-et-Marne), à 50 kilomètres de Paris, où il fera des annonces « fortes » sur le soutien de l’Etat à la décarbonation de la filière, a indiqué la présidence, en rappelant que les compagnies aériennes se sont engagées à la neutralité carbone à l’horizon 2050.
« La France et l’Europe doivent se positionner dans la compétition entre grands blocs » (Chine, Etats-Unis..) qui se profile sur le marché des avions décarbonés, capables d’intégrer à 100% des biocarburants », souligne un conseiller présidentiel.
« Il faut qu’on arrive à inventer en France et en Europe un avion vert », à propulsion électrique, hydrogène ou avec des carburants durables produits à partir de biomasse ou molécules de synthèse, ajoute-t-il, en rappelant que le kérosène est à « 100% importé ».
Produits à partir d’huiles usagées, résidus de bois ou algues, les carburants durables (SAF) sont utilisables en complément du kérosène dans les avions actuels mais leur production reste balbutiante.
Les carburants de synthèse ou e-fuels combinent de l’hydrogène –produit à partir de sources décarbonées comme les énergies renouvelables ou le nucléaire– et du CO2 capté dans l’air ou dans les fumées industrielles.
Il faut aussi concevoir des « avions et moteurs qui consommeront moins », relève la présidence, en rappelant que la consommation par passager transporté a déjà été divisée par cinq depuis 1960, par deux depuis 1990 et doit encore baisser de « 20 à 30% ».
Cela suppose d’alléger les avions par des nouveaux matériaux composites ainsi que des nouvelles architectures d’appareils et de motorisation.
Le secteur aérien a transporté 4,5 milliards de passagers en 2019, avant la crise du Covid, niveau qu’il devrait quasiment retrouver cette année et qui pourrait doubler à l’horizon 2050.
COMMENTAIRES
Il n’en est qu’au stade des avions en papier
Et le « Père Vert » en est-il toujours au stade des boulettes de papier maché pour éclaircir le Tableau !? (parfois on dirait que Oui, tellement il rate certains ordres de Grandeur évident… un peu cancre et grande gueule ! comme au bon vieux temps !?)
Notre annonceur patenté ferait mieux de s’occuper de l’état de la France qui part de partout en déliquescence. Qu’i laisse les ingénieurs s’occuper des problèmes techniques ou scientifiques et qu’il remette à l’honneur ds les écoles et facultés ces filières dont ns avons tant besoin. Ces dernières étant devenues des temples du wokisme avec toutes ses composantes qui flinguent la jeunesse en total pertes de repères. Pauvre de nous avec cette erreur de casting du ministre de l’éduc !