Le marché automobile français porté par le groupe Renault en avril
Le marché français des voitures neuves a enregistré en avril 132.509 immatriculations, une hausse de 21,9% par rapport à avril 2022 surtout portée par le groupe Renault, mais encore loin des niveaux d’avant la crise sanitaire, a indiqué lundi la Plateforme automobile (PFA).
« La progression continue mais le marché reste encore en volumes 30% en dessous par rapport à la période avant-Covid », a expliqué à l’AFP, François Roudier, responsable de la communication de la PFA qui représente constructeurs et équipementiers.
« On récupère mais très lentement. Sur un mois d’avril traditionnel, les immatriculations étaient plutôt autour de 160.000, voire plus », avant la pandémie de Covid-19, a-t-il ajouté.
Le mois d’avril a particulièrement été favorable au groupe Renault qui a enregistré 36.589 nouvelles immatriculations, soit +54,7% par rapport à avril 2022.
Au sein du groupe, la marque Dacia profite de l’embellie avec une hausse de 63,4% des immatriculations (13.972) tandis que sa marque phare Renault totalise sur l’ensemble du marché « particuliers » français le plus de ventes (22.489), en hausse de 50,7%.
Sur le mois d’avril, le groupe représentait 27,6% du marché des voitures de particuliers, juste derrière son concurrent Stellantis (Citroën, Peugeot, Fiat) qui reste numéro 1 en France (28,3%).
Stellantis continue de souffrir de problèmes de logistiques mais voit ses livraisons légèrement augmenter en avril de 5,7% par rapport à avril 2022 avec 37.537 nouvelles mises en circulations. Au sein du groupe, la marque Peugeot a progressé de 6,10% avec 18.789 immatriculations mais Alfa Romeo fait un bond de 98,65%.
Autre poids lourd du secteur, le groupe du constructeur allemand Volkswagen a vu ses ventes fortement augmenter de 31,59% avec 18.831 voitures livrées dont 8.975 de la marque éponyme. Porsche fait +71,93% en avril.
Les voitures à essence continuent de dominer le marché « particuliers », avec 38,9% des achats de véhicules neufs sur ces 4 premiers mois de l’année, en recul de 0,8 point par rapport à la période de janvier à avril 2022. Juste derrière, les véhicules hybrides concentrent 31,1% des nouvelles immatriculations (contre 29,4%).
« Mais c’est plutôt les véhicules électriques qui ont le vent en poupe », a relevé François Roudier. Les électriques progressent avec 14,8% de part de marché sur les 4 premiers mois de 2023 (contre 11,9% sur la même période en 2022) et « dépassent largement le diesel », qui n’a représenté que 11% des ventes entre janvier et avril 2023 en recul de 5,3 points.
COMMENTAIRES
Nous sommes déjà dans l’ere de l’electrique tout simplement.
L’Air de rien, cela ressemble plus à l’ère de l’empilement des filières les unes sur les autres…
De voir que : « » Porsche fait +71,93% en avril. « » – c’est un peu triste et cela en dit long sur beaucoup de choses…