Métro de Montréal: Bombardier et Alstom fourniront 17 rames de plus pour 300M EUR
Le consortium Bombardier-Alstom a annoncé lundi qu’il fournirait 153 voitures de métro supplémentaires (soit 17 rames de neuf voitures) à la Société de transport de Montréal (STM) pour un montant de 300 millions d’euros.
Cette nouvelle commande s’ajoute à un contrat conclu en octobre 2010 pour un montant d’environ 1,3 milliard de dollars (925 millions d’euros) pour la fourniture de 500 wagons du métro de Montréal.
La valeur de cet avenant au contrat initial se répartit entre Alstom (112 millions d’euros) et du canadien Bombardier (188 millions d’euros), a précisé Alstom dans un communiqué.
Le contrat initial prévoyait le remplacement de wagons qui dataient pour certains des années 1960. Les wagons Azur étaient appelés à remplacer complètement les anciennes rames fin 2018.
« Nous nous réjouissons de cette annonce qui permet de maintenir des centaines d’emplois autant à notre usine de La Pocatière ainsi qu’à notre siège social nord-américain à Saint-Bruno », a déclaré Benoît Brossoit, président région Amériques chez Bombardier Transport, cité dans un communiqué.
« Les voitures de métro Azur créent l’engouement depuis leur entrée en service en 2016 », a-t-il ajouté. Plusieurs problèmes techniques avaient toutefois entraîné le retrait et la suspension temporaires de certaines rames Azur en janvier 2017.
La majeure partie de la fabrication et de l’assemblage des véhicules additionnels devrait être réalisée au sein de l’usine de La Pocatière (nord-est de Québec), « où se termine actuellement la fabrication des derniers trains de la STM, selon l’échéancier convenu », a indiqué le consortium dans un communiqué.
L’opération devrait mobiliser 70 employés d’Alstom et 170 employés de Bombardier.
Alstom fournira les bogies (chariots situés sous un véhicule ferroviaire) et les moteurs, ainsi que les systèmes de contrôle de train, de communication, d’information passagers et de vidéo-surveillance.
Le contrat avait d’abord été accordé à Bombardier seul, qui devait livrer les premières voitures dès la fin 2010.
Alstom, invoquant une loi québécoise, avait toutefois forcé en 2008 la tenue d’un appel d’offres après une contestation judiciaire réussie. Les deux groupes s’étaient finalement entendus pour travailler ensemble.
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