Mobilité électrique : Bolloré "verdit" les Jeux Africains 2015
Le groupe français Bolloré et l’État du Qatar ont lancé le 28 août dernier une nouvelle co-entreprise baptisée Bluecongo. Cette joint-venture a pour objectif de favoriser le développement des infrastructures de mobilité électrique et la création de systèmes de production d’énergie propre en République du Congo. Les deux nouveaux partenaires comptent bien s’appuyer sur les Jeux africains 2015, qui viennent de débuter, pour démontrer la pertinence de leur initiative.
Bluecongo a en effet annoncé que des véhicules 100% électrique sont mis à la disposition du comité d’organisation de la 11ème édition des Jeux africains, une compétition multi-sports qui se déroule du 4 au 19 septembre au Congo. Ce ne sont pas moins de 50 Bluecar et de 14 Bluebus qui ont été déployés sur les différents sites de la compétition. De quoi assurer les déplacements, sans émissions de CO2, des délégations sportives et des membres de l’organisation.
Ces citadines électriques 4 places (similaires aux Autolib de la capitale française) ainsi que ces minibus propres de 23 places sont équipés de batteries lithium-métal-polymère leur assurant une autonomie respective de 250 et de 120 kilomètres. Cette flotte respectueuse de l’environnement se recharge à l’aide d’une électricité propre produite par les panneaux solaires connectés aux 80 bornes déployées par Bolloré.
« Avec nos amis du Qatar nous avons décidé de démontrer qu’on pouvait installer au Congo un système de fourniture d’énergie qui va permettre de donner à ces Jeux non seulement les plus importantes technologies mais aussi des énergies propres », a fait valoir Vincent Bolloré.
Le groupe compte bien conquérir le Congo, voire le continent africain, avec sa gamme de solutions énergétiques Blue Solutions. En plus d’une flotte de véhicule propre, Bolloré désire en effet installer une Bluezone (espace multifonction alimenté à l’énergie solaire) dans l’arrondissement de Mfilou et construire une ferme solaire de 2MW dans le nord du pays.
« Ce qu’on veut démontrer en Afrique c’est qu’on est un partenaire pour les questions technologiques, mais qu’on est capable également d’aller faire des développements dans les énergies nouvelles », précise Vincent Bolloré.
