Mozambique: « au moins un an de retard » pour le projet gazier de Total
Le projet gazier géant mené par Total au Mozambique, suspendu début avril après une attaque jihadiste, va connaître « au moins un an de retard », a déclaré jeudi le directeur financier du groupe français, Jean-Pierre Sbraire.
« Bien sûr ces événements vont impacter le calendrier du projet et à ce stade nous estimons cet impact à au moins un an de retard », a-t-il déclaré lors d’une conférence avec des analystes financiers.
Total prévoyait jusqu’à présent un démarrage en 2024 pour ce projet baptisé Mozambique LNG, mené au sein d’un consortium, qui représente un investissement total de 20 milliards de dollars.
Total a mis à l’arrêt début avril ce chantier qui doit voir naître un immense complexe de gaz naturel liquéfié (GNL ou LNG en anglais).
Quelques jours auparavant, le 24 mars, des groupes armés avaient attaqué la ville portuaire de Palma, à seulement dix kilomètres du site gazier, faisant des dizaines de morts. Le raid avait été revendiqué par le groupe Etat islamique.
Total a récemment déclaré une situation de « force majeure » pour son projet. Cette notion juridique est invoquée lorsque des conditions exceptionnelles empêchent la poursuite d’un chantier, et l’exécution des contrats qui y sont liés.
« Nous avons déclaré la force majeure et nous gérons la situation avec les sous-traitants pour minimiser les dépenses tant que nous n’avons pas de clarté sur la situation », a commenté Jean-Pierre Sbraire.
« Nous espérons que les actions menées par le gouvernement du Mozambique et ses partenaires régionaux et internationaux permettra la restauration de la sécurité et stabilisera la province de Cabo Delgado d’une manière durable », a-t-il ajouté.
jmi/tsq/abx
COMMENTAIRES
Je recopie mes remarques suite à l’article sur les terminaux gaziers fossiles de l’Artique… même ineptie pour le Mozanbique, mais encore plus grave car il n’y aura jamais de stabilité politique ni assez d’hommes en armes autour de toutes ces installations et gazoduc!
A l’attention de l’auteur de cet article signé seulement AFP!
Il ne faut plus jamais dire ni écrire gaz naturel liquéfié, mais GAZ FOSSILE LIQUEFIE ”GFL” … puisque c’est du gaz fossile qui participe terriblement au réchauffement climatique global!
”Mourmansk” est déjà une gigantesque décharge et cimetière nucléaire… et vlan,une couche de gaz fossile en plus!
Pouyanné le boss Total…ement à côté de la plaque ferait mieux d’investir dans la seule filière durable autant que renouvelable du Biogaz… au lieu de continuer à créer des ”dépendances géopolitiques” dont il doit essuyer les frais quand ”ça pète” (Mozanbique…)
Biogaz qu’on peut produire chez nous sans besoin de toute cette chaîne énergétique au rendement global ridiculement médiocre…Sans compte les importantes fuites atmosphériques de méthane dans tout le procèss!
On y va, on accélère, toujours plus vite vers cette cata thermique irréversible.. mais ça ne gène personne, les actionnaires ont toujours besoin de plus pour grossir encore plus. Comme les grenouilles, ils cuiront à petit feu sans se rendre compte que tous les jours c’est à cause d’eux!
La seule solution, c’est de rendre accessible au plus grand nombre en milieu rural, l’énergie propre issue de la méthanisation…. et ne plus acheter et consommer ces gaz fossiles (méthane et GPL)!
Ce n’est pas utopique car nous disposons de toutes les ressources fermentecibles ”sur place”; et des différentes familles de bactéries méthanogènes naturelles, gratuites qui feront ce travail très efficacement…
Et pour ceux (très nombreux à cause des lobbys de Total et des autres pétroleurs) qui vous font croire que c’est dangereux; ils ont tout faux… pourquoi?
Le Biogaz est si naturel, qui peut prétendre ne jamais avoir pété? Voilà la messe est dite une nouvelle fois!