Nicolas Hulot lance la « semaine du développement durable »
Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, a donné lundi le coup d’envoi de la « semaine du développement durable » en France, en appelant à conjuguer davantage les enjeux écologiques et la solidarité.
« L’environnement, l’écologie ont parfois été caricaturés, malmenés, mais ces enjeux conditionnent tous les autres, de sorte que ce siècle sera solidaire ou ne sera pas », a déclaré Nicolas Hulot, lors de son premier discours au ministère depuis son investiture.
« Que met-on derrière l’expression développement durable? », s’est interrogé le ministre, qui ambitionne de réconcilier le pouvoir politique avec les enjeux de long terme de la préservation des ressources et de l’environnement.
« Nous devons changer de société pour aller vers une société qui préserve, qui protège et qui partage, c’est cela le développement durable », a-t-il dit. A la devise « liberté, égalité, fraternité », il aimerait ajouter: « solidarité, diversité, sobriété, humilité et dignité ».
La semaine du développement durable (30 mai-5 juin), dont c’est la 15e édition, met cette année l’accent sur les Objectifs de développement durable définis en 2015 par les Nations unies.
Parmi ces 17 objectifs, figurent la réduction de la pauvreté et de la faim, la bonne santé et le bien-être, l’éducation, l’égalité entre les sexes, l’accès à l’eau et à l’énergie propres, à un travail décent, à l’innovation, la lutte contre le changement climatique.
Ces objectifs sont une feuille de route pour que le développement « réponde aux besoins de tous », a indiqué Laurence Monnoyer-Smith, commissaire générale au développement durable, lors d’un point de presse. Ils valent pour tous les pays et ont été fixés pour 2030.
Le ministère de la Transition écologique et solidaire a recensé 1.600 projets en France poursuivant un ou plusieurs de ces objectifs, et les met en avant pendant toute cette semaine.
« Tous les types d’acteurs sont mobilisés, administrations, entreprises, société civile… c’est une nouvelle manière d’agir », a-t-elle souligné, en mettant en avant « la logique de partenariat ».