Niger : Areva pourrait suspendre l’extraction d’uranium de la Somaïr
Le groupe français Areva a laissé entendre mercredi 23 octobre que la production d’uranium de la Société des Mines de l’Aïr (Somaïr) pourrait être stoppée en raison des renégociations de contrat lancées par les autorités nigériennes.
Un tiers de l’uranium d’Areva provient de ses deux filiales implantées au Niger, la Somaïr et la Cominak, également détenues en partie par les autorités du pays. Une partie de la production revient également à la société gouvernementale Sopamin.
« Alors que le quota annuel de production revenant à Areva a déjà été enlevé (…) la Sopamin n’a pas souhaité enlever le sien » déplore Areva. « Nous sommes actuellement en discussions avec les autorités nigériennes au sujet de ces matières qui peuvent trouver preneur si l’Etat du Niger accorde une autorisation d’exportation pour les vendre au prix du marché (…) et sans cette autorisation, les sociétés minières ne peuvent produire des matières qui ne seraient pas vendues et devront arrêter la production de 2013, probablement d’ici la fin du mois d’octobre » ajoute Areva.
Le gouvernement du Niger tente depuis quelques semaines d’amorcer des négociations afin de renégocier le prix de vente de son minerai auprès du géant français. Le Niger espère obtenir des retombées économiques plus importantes.
Areva a également confirmé la mise en exploitation de la mine d’Imamouraren : « nous confirmons le calendrier d’une première extraction de minerai en 2015 et d’une première production d’uranium en 2016 ».