Niveaux d’émissions « faibles » des compteurs intelligents Gazpar, selon l’ANFR
Les compteurs de gaz « intelligents » Gazpar n’émettent des ondes électromagnétiques que « quelques secondes par jour » et affichent des niveaux d’émissions « faibles », selon une étude de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) publiée jeudi.
Après avoir consacré trois rapports aux compteurs électriques Linky, l’ANFR a mesuré l’exposition électromagnétique créée par ces compteurs qui permettent la relève automatique des consommations de gaz.
Les niveaux mesurés d’exposition aux ondes des compteurs Gazpar apparaissent « faibles et sont très inférieurs à la valeur limite réglementaire fixée par décret, qui est de 28 volt par mètre (V/m) pour la fréquence d’émission de 169 MHz », selon les conclusions de l’étude.
Le compteur de gaz Gazpar « utilise un émetteur radio de faible puissance » pour transmettre les index de consommation à un relais, qui les envoie ensuite à GRDF par le réseau de téléphonie mobile.
Mais en pratique, le compteur Gazpar « n’émet pas la grande majorité du temps », souligne l’ANFR. Les compteurs communiquent deux fois par jours, à des horaires aléatoires, pour des périodes de 0,27 seconde.
En laboratoire les mesures maximales constatées lors des émissions de données « varient entre 0,5 V/m et 3 V/m », soit sur une moyenne de 6 minutes, ce qui correspond à la norme, à un niveau inférieur à 0,1 V/m.
Les mesures in situ, c’est à dire dans un garage à un mètre du compteur fournissent aussi des niveaux très faibles: les émissions maximums sont de 0,14 V/m environ, soit 0,004 V/m sur une moyenne de six minutes.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a conclu à une « très faible probabilité que l’exposition aux champs électromagnétiques émis » par les compteurs intelligents Linky ou Gazpar « puisse engendrer des effets sanitaires à court ou long terme », dans un avis publié mi-décembre.