Nouveau retard d’un an et au moins 3 milliards de livres de surcoût sur l’EPR d’Hinkley Point
Le groupe d’énergie français EDF a annoncé jeudi que le chantier de construction de deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération (EPR) à Hinkley Point en Angleterre accuserait un nouveau retard minimum d’un an et des coûts supplémentaires d’au moins 3 milliards de livres.
« Le démarrage de la production d’électricité de l’unité 1 est désormais prévu en juin 2027. Le risque de report de la livraison des deux unités est évalué à 15 mois, en supposant l’absence de nouvelle pandémie et d’effet additionnel de la guerre en Ukraine », a indiqué le groupe français dans un communiqué.
EDF estime désormais le coût du projet « entre 25 et 26 milliards de livres sterling » de 2015, contre 18 milliards en 2016, lors du feu vert du gouvernement britannique et du début du chantier.
Le retard est mis sur le compte des deux ans de pandémie: « les personnes, les ressources et la chaîne d’approvisionnement ont été mises à rude épreuve et leur efficacité a été limitée. De plus, le volume d’études et de travaux de génie civil, et le coût de ces travaux et en particulier des ouvrages maritimes, ont augmenté », explique le groupe.
Il ajoute que le prochain jalon sera la pose du dôme sur l’unité 1 de la centrale, au deuxième trimestre 2023, contre fin 2022 précédemment.
Ce projet était controversé à l’origine, et notamment contesté par les syndicats français pour son coût et le risque financier pour EDF. L’entreprise française précise jeudi que les surcoûts seront « sans effet sur les consommateurs au Royaume-Uni », en raison du type de contrat.
L’EPR (European Pressurized Reactor) est un modèle de réacteur nucléaire plus puissant et conçu pour être plus sûr que les générations précédentes. Trois sont terminés, en Finlande et en Chine, et trois sont en construction, un en France et deux à Hinkley Point.
Mais le réacteur finlandais (Olkiluoto-3) a démarré en mars avec 12 années de retard, et sur les deux EPR chinois mis en service en 2018 et 2019, l’un est à l’arrêt depuis juillet 2021 pour des problèmes techniques.
Quant au réacteur français, à Flamanville, les retards cumulés atteignent 11 ans pour un chargement du combustible désormais prévu au 2e trimestre 2023, et le coût est monté à 12,7 milliards d’euros selon l’estimation d’EDF au 12 janvier 2022. En 2006, ce réacteur très puissant de 1.650 MW était annoncé à 3,3 milliards d’euros.
COMMENTAIRES
Aucune surprise. Et ce n’est que le début, mais le doigt est maintenant bien dans l’engrenage, même chose qu’en France, en Finlande, et en Chine qui s’en est moins mal tiré ….apparemment
Pauvre nucléaire français: de l’excellence des années 70/80 à la grande difficulté aujourd’hui.
Idem pour l’Education Nationale et bien d’autres domaines.
Certains lobbyistes du nucléaire ont fait plus de mal que de bien au secteur, avec des arguments contre les ENRv du style « parce que le facteur de charge d’une éolienne terrestre est de 25%, il faut 75% d’énergie de compensation à l’ensemble du parc français », ou encore « les éoliennes offshore détruisent les fonds marins et sont une atteinte insupportable au paysage ».
Arguments le plus souvent avancés pour masquer les insuffisances du nucleaire en détournant l’attention des critiques.
Et les perles d’il y a 20 ans: « au-delà de 6% d’énergies variables dans un mix électrique, c’est le blackout ».
« Le premier EPR sera construit en 5 ans ».
Certains pays comme le RU ou la Chine investissent en partie dans le nucléaire selon le principe suivant: « le nucléaire et le système à base d’énergies variables (solaire et éolien) sont les 2 seules voies pour remplacer les énergies fossiles. Il n’est pas raisonnable, aujourd’hui, d’exclure l’une de ces deux voies ».
Je pense que pour ceux qui n’en n’ont pas il n’est pas déraisonnable de l’exclure car tout réacteur nucléaire décide aujourd’hui ne sera disponible que 10 ans plus tard delai durant lequel et pour le même prix on aurait pu construire 4 à 5 générations de dispositifs renouvelables qui auront produit respectivement durant 8 ans, 6 ans, 4 ans, et 2 ans !
Pour ceux qui ont déjà du nucléaire il n’est pas raisonnable de ne pas prolonger ce qu’ils ont tant que les solutions renouvelables ne sont pas installés à une hauteur qui permet de satisfaire 100 % du besoin avec les moyens complémentaires de stockage et renouvelables pilotables. En revanche il est déraisonnable de relancer de nouvelles générations de réacteurs nucléaires dont la finitude est évidente car rien de ce que l’on sort du sol pour le transformer en chaleur n’est durable alors que nous savons déjà faire avec les renouvelables.
Le point faible des ENRv est le faible rendement du stockage à LT par hydrogène (30%) ou par la chaleur et la faible production des variables en période anticyclonique hivernale (même s’il existe un gisement solaire à l’année en Espagne et des points précis offshore ventés en Espagne (Galice, Andalousie, pointe catalane), en France (golfe du Lion) et au RU (Orcades)
Le stockage journalier n’est pas un problème entre les batteries et les STEP.
Remarquons que le RU compte bien réaliser son projet de type « Desertech » avec une liaison depuis le Maroc.
Le nucléaire pourrait peut-être servir en back-up des variables dans le sens où il serait en maintenance durant les mois de forte production des variables et de demande modérée, et le reste du temps il pourrait être utilisé soit en back-up des variables en période anticyclonique automnale et hivernale, soit être affecté à la production d’hydrogène par électrolyse à haute température le reste du temps. (C’est qu’une vague idée que je n’ai pas creusée).
Le besoin d’un stockage à long terme n’est pas avérré car les anticyclones d’hiver qui durent deux semaines et dont on me rabat les oreilles comme si c’était « pusieurs fois par jour » ne se produisent que le jour de l’ouverture des jeux olympique d’hivers en réalité. Par ailleurs, un rendement de 30% est plus qu’honorable comparé à celui d’une centrale nucléaire qui n’est que de 1/3*30%*98% = 10% (1/3 pour la neutralisation de deux neutrons sur les 3 produits le plus fréquement, 30% de limitation Carnot des machines thermiques, et 98% de conversion mécanique/électrique).
Mais ce besoin d’énergie alternative de « long terme » ou les variables seraient HS est si rare que l’ensemble des renouvelables pilotables et permanents pourront facilement en venir à bout (hydro-geothermie-bioénergie dont biogaz-courants marins-…..). D’autant plus qu’une semaine sans Soleil, ne serait-ce que sur l’ensemble de la France, une semaine d’obscurité cela ne s’est jamais vu !
Lors des plus mauvaises journées de janvier 2021 et 2022, la demande était à 80 GW et les variables à 2 GW.
Alors, certes, avec de l’éolien offshore, la production des variables serait supérieure à 2 GW, mais on resterait loin de pouvoir couvrir la demande.
Durant la moitié de ce mois de janvier, la demande était de l’ordre de 75 GW et les variables à environ 4 GW.
Il y avait bien du vent en offshore sur au moins l’une des trois façades (à l’exception de deux jours il me semble), mais là encore il aurait quand même fallu un complément important par du pilotable, et même s’il y aura nécessairement des effacements de la demande à l’avenir.
Marc : »Lors des plus mauvaises journées de janvier 2021 et 2022…. »
Mais cela a duré combien de jours consécutifs ? Si on parle d’anticyclone hivernale de longue durée on parle de combien de jours ? semaines ?, mois….?
Entre les renouvelables pilotables on peut tenir sans variables durant plusieurs jours et même « éternellement » selon l’investissement que l’on veut y consacrer. C’est d’ailleurs le seul frein qui nous fera modérer ces ambitions. On peut produire et stocker autant de biogaz que l’on veut et ne l’utiliser que dans ces occasions avec des centrales à gaz qui ne tourneraient qu’au ralenti durant des fois plus d’un an, rien que pour ne jamais risquer la panne seche ! Mais serait-ce raisonnable ? Alors c’est une question de choix 4/5 jours c’est encore raisonnable (?), 8 jours …. peut-être que ça vaut l’investissement, mais peut-être pas (?)…. 15 jours ce serait stupide pour n’utiliser cette usine à gaz que tous les 4 ou 5 ans !?
Concernant le solaire, on est, en France, dans un rapport de 1 à 6 entre décembre / janvier et juin / juillet
1 à 4 dans le Sud et 1 à 8 dans le Nord.
L’Espagne est en moyenne dans un rapport de 1 à 3, l’Allemagne de 1 à 12.
Là encore, il y aura une augmentation de la production des variables, mais qui ne peut rester que limitée.
Le PV étaient à en moyenne 1 GW durant ce mois de janvier.
Alors, on peut le multiplier par 7 pour atteindre 100 GWc de puissance, ça fera 7 GW de puissance moyenne en janvier.
C’est significatif, mais on est encore loin de boucler le mix.
Sur l’éolien offshore, il m’a semblait que globalement, on était à un facteur de charge potentiel de l’ordre de 1/3 en période anticyclonique (qui ne signifie pas « absence totale de vent ») hivernale, ce qui signifie qu’à vue de nez, et si mes souvenirs sont bons, un parc de 60 GW offshore bien réparti aurait fourni environ 20 GW durant cette période anticyclonique de la moitié du mois, sauf durant environ 2 jours.
Marc, « Le PV étaient à en moyenne 1 GW durant ce mois de janvier.
Alors, on peut le multiplier par 7 pour atteindre 100 GWc de puissance, ça fera 7 GW de puissance moyenne en janvier. »
Je ne sais pas comment vous avez calculé votre moyenne solaire de janvier dernier mais je ne peux pas être d’accord avec votre méthode. Le solaire produit lorsque nous en avons le plus besoin pendant un temps moyen des jours de semaine d’une durée de 6h30 soit 39heures du lundi au samedi inclus. Dans ces tranches d’heures l’intégration des courbes sur cette période faite sur un échantillon de 8 journées prises de façon équidistantes dans le mois fait une puissance moyenne de 3,5 GW à plus ou moins 1 GW dans la distribution (début et fin de période par rapport au centre de la période).
Si on le multiplie comme vous le suggérez par 7 cela fera 24,5 GW. Mais je crois que ce n’est pas par 7 qu’il faudra le multiplier mais par 10 à 15. C’est-à-dire qu’il faut arriver à une puissance installée de 100 à 140 GW. Il faudra surtout orienter les PPV pour maximiser le rendement d’hiver et non celui d’été comme c’est souvent le cas aujourd’hui pour ceux à poste fixe. Mais surtout il faudra monter ceux au sol sur « trackers » afin de maximiser le rendement toute l’année.
Comment j’ai calculé ?
Sur janvier le PV est à en moyenne 1 GW lissé sur 24 heures.
(à vue de nez sur la courbe RTE et en cohérence avec les données mensuelles fournies par energy-chart).
En le multipliant par 10, cela fait 10 GW.
Avec des panneaux mieux orientés, on peut espérer arriver à 15 GW.
En surdimensionnant le parc et en le rendant « semi-pilotable » (les panneaux seraient couverts lors des périodes d’excédents, pour ne pas s’user pour rien) on peut envisager 20 GW à partir d’une puissance de 140 GWc.
Le fait qu’il produise au moment où l’on en a le plus besoin, c’est à dire en journée est un élément secondaire qui ne change rien à la demande globale journalière.
20 GW de plus durant la période d’activité économique….. secondaire? Vous plaisantez ?
Marc vous avez des infos sur un module PV qui s’use quand il produit ?
Une limite quand même aux panneaux orientés: ils nécessitent davantage d’espacement entre rangées, et donc davantage d’espace, et donc protègeront moins le sol de l’évaporation en été, et seront donc moins intéressants en matière d’agrivoltaïsme, et d’occupation d’espace en général.
La demande journalière moyenne en janvier a été de l’ordre de 70 GW, avec un PV à 1 GW en moyenne.
Prenons l’hypothèse la plus simple: multiplier par 10 pour avoir 10 GW en moyenne.
En terme de GWh, que cette production PV soit située en milieu de journée ou lissée sur la journée (comme l’éolien un jour de production homogène) a peu d’importance. Elle constituera 10/70 = 14% de taux de couverture de la demande sur la journée.
Marc pourtant c’est très simple : sil n’y a pas assez de production on en rajoutera facilement . vous avez lu cette étude qui a calculé qu’il y avait très largement assez de toits bien disposés en France pour produire ‘l’électricité de toute l’Europe ? . en sachant bien que le solaire n’est qu’une partie des ENR …
Je ne vois pas pourquoi les PPV sur trackers nécessitent plus d’espace au sol car ils ne se dépalcent ni longitudinalement ni transversallement, ce qui change selon la saison et l’heure de la journée c’est seulement l’angle par rapport à la verticale (ou le sol). Par ailleurs je conteste votre calcul de lissage, en janvier la production solaire a été de 3.5 GW en moyenne avec à chacune des deux extrémités de la période une puissance au minimum de 2GW et des sommets de crete en milieu de période compris entre 3,5 et 6 GW.
Par ailleurs, on est encore loin de devoir requérir des terres agricoles pour pouvoir implanter du solaire lequel ne se fait aujourd’hui que sur proposition de certains agriculteurs qui semblent y trouver un avantage. D’ailleurs, la seule couverture du bâtit du pays avec des PPV sur les 3 faces utiles des toitures produirait déjà le double de ce que produit le nucléaire EN ETAT DE MARCHE !
Lorsque le soleil est bas, si les modules PV sont trop rapprochés, ils vont se faire de l’ombre.
Sur le calcul de lissage, c’est très simple: données energy-chart: solaire PV en France en janvier: 1,3% de la production (pour une puissance de 14 GWc) sur 70 GW de demande en moyenne (mon estimation à vue de nez), ça fait 0,9 GW de puissance délivrée, en moyenne au cours du mois, que j’ai arrondi à 1 GW pour employer des chiffres parlants.
Cet ordre de grandeur de 1 GW est également visualisable sur le site de RTE.
Le solaire PV en façade est intéressant: il produit davantage en hiver et les panneaux chauffent moins en été, ce qui réduit leur dégradation. (on sait déjà que le taux d’usure des PV en Scandinavie est beaucoup plus faible qu’en Espagne).
Marc encore une fois de quelle dégradation vous parlez ? alors que les retours du terrain prouvent l’inverse .. et que les constructeurs ont même augmenté la durée de garantie sur la puissance des modules ..
Quel que soit l’espace entre eux, si vous voulez chercher le Soleil jusqu’à ce qu’il affleure l’horizon, ils se feront de l’ombre. Il suffira donc même d’un seul, par exemple le soir, le plus à l’Ouest pour que pointant l’horizon son ombre s’étende sur tous les panneaux situés à l’Est sur des « dizaines de Km » ! Dans tous les cas l’angle d’inclinaison maximum est un compromis entre l’écartement entre les panneaux et l’angle d’inclinaison pour maximiser la production.
Votre calcul du lissage ne tient pas debout, personne ne s’attend à ce que le Soleil produise à minuit et son intérêt correspond à la période d’activité économique. Les 15 à 20 GW supplémentaire de l’activité économique actuelle seront plutôt 40 à 60 GW lorsque que nous en seront à décarboner l’industrie. Ce qu’il faut donc savoir c’est ce sur quoi on peut compter avec les PPV durant la période quotidienne de l’activité économique qui s’étend sur environ 6 heures sauf le dimanche. L’analyse doit porter sur la puissance solaire disponible durant ce quart du cycle de 24 heures centrée sur le sommet de la courbe de production maximum. C’est ce que le PPV pourra fournir à l’industrie pour se décarboner, votre calcul est un calcul d’énarque à coté de ses pompes. En janvier tant au début qu’à la fin de cette période de 6 heures (on peut discuter sur la longueur de la période, mais au stade des hypothèses où nous sommes ça n’a pas d’importance et ne remettrait pas en cause le principe du recours au solaire) la puissance était de l’ordre de 2 GW et le sommet de la courbe entre 5 et 6 GW selon les jours. Quant à la moyenne de production sur l’ensemble de la période il était de 3,2 GW….. face à qui votre 1 GW ne représente rien d’autre qu’une sorte de moyenne sur 24 heures sans aucun intérêt.
Concernant mon estimation au pifomètre de 70 GW de demande: j’ai repris précisément les chiffres de energy-chart: c’est 68 GW + le solde d’importations, donc c’est à peu près ça.
Donc, je ne vois pas ce qu’il y a à contester.
4 GW en milieu de journée pendant 6 heures, ça fait, en moyenne sur 24 heures 1 GW.
On en revient toujours là, et même à 0,9 GW pour être précis sur ce mois de janvier.
Marc et vous ne pensez même pas que pour pouvoir produire il faudrait déjà les installer en France les ENR..
Je vous ai déjà repondu sur ce sujet. Cela ne présente aucun interet de calculer la moyenne de production solaire sur 24 heures, tout le monde sait qu’il ne brille pas à minuit. On a besoin de plus ou moins d’électricité selon l’heure du cycle quotidien, et le Soleil ne produit que durant une partie de ce cycle, et il se trouve que c’est le moment où on a le plus besoin d’électricité et cela va devenir de plus en plus vrai.
Jusqu’à présent, à ignorer les Soleil on en est venu à des abérrations dans notre mode de vie que l’on a pliée aux besoins du nucléaire.
Un panneau PV n’est pas éternel. Il arrive un moment où il faut bien le remplacer, que ce soit au bout de 20, 30 ou 50 ans (en Europe, selon la latitude).
Dans le cas extrême du désert d’Atacama, le rayonnement, et la chaleur sont tellement forts que les panneaux ne tiennent pas du tout dans la durée. (Peut-être qu’une solution a été trouvée depuis).
Un panneau PV vertical a plus de valeur qu’un panneau de toiture à 30 degrés d’inclinaison: sa production est mieux répartie à l’échelle de l’année et il durera plus longtemps car il subit moins de rayonnement puissant et de contraintes thermiques.
Marc pour nous sortir ses inepties vous devez avoir des retours de terrain ? car non 39° c’est la positon médiane pour un rendement optimum sur l’année pour un module fixe et un module PV c’est bien prévu pour avoir un max de luminosité ….
Mon cher Marc, vous êtes complétement fanatisé par les moyennes !!! Votre histoire de plus grande valeurs des PPV verticaux car ils améliorent la moyenne annuelle et un non sens absolu ! Le but n’est pas d’améliorer une moyenne mais de satisfaire un besoin au plus près. Et ce besoin varie selon des cycles qui se supperposent :
1)On a plus besoin d’électricité le jour que la nuit.
2)On a plus besoin d’électricité en hiver qu’en été.
Pour le 1) on sait que le Soleil ne produira pas la nuit, ça tombe bien, car ce n’est pas le moment où on a besoin de lui.
Pour le 2) quitte à metre la plus grande surface de capture de façon fixe il importe de la fixer selon un angle qui maximise la production en hiver. Sachant que si elle est suffisante en hiver elle sera nécessairement surabondante en été.
L’optimum de rendement à l’année à 39° n’est pas celui de la meilleure distribution à l’année entre l’hiver et l’été.
Monsieur « inepties ».
En d’autres termes, inutile d’avoir de grands excédents en été si c’est pour avoir presque rien en hiver.
Marc il faudrait au moins apprendre les bases du sujet .. .vérifiez les faits déjà postés au moins ..et si on produit plus l’été c’est que les journées sont plus longues et plus lumineuses ..
Marc : « L’optimum de rendement à l’année à 39° n’est pas celui de la meilleure distribution à l’année entre l’hiver et l’été.
Monsieur « inepties ».En d’autres termes, inutile d’avoir de grands excédents en été si c’est pour avoir presque rien en hiver.
J’aimerais savoir de quoi vous parlez exactement car j’ai toujours soutenu la proposition inverse : positionner les PPV selon un angle (en fonction de la latitude du lieu) qui maximise la production en hiver où on a le plus besoin d’électricité et pas en été évidement …. notamment à propos de mes inepties ??????
Le PV a fourni en France en janvier 1,3% de la production électrique avec une puissance de 14 GWc.
Considérer une puissance moyenne délivrée ou un %, cela revient au même.
Alors, si vous voulez qu’il fournisse 13% d’une même demande, il faut multiplier par 10 la puissance du parc, c’est-à-dire porter sa puissance à 140 GWc ou un peu moins s’il y a des optimisations au niveau de l’inclinaison. Tout le reste est du verbiage. Et une usine ne fonctionne pas que 6h par jour, et il y a d’autres besoins.
Oubliez vos moyennes qui ne correspondent pas au besoin et ne veulent strictement rien dire sachant que de façon fatale la production solaire n’existe qu’en journée ! Enlevez vous ça de la tête sir vous voulez avancer.
Marc n’oubliez pas les bases ..le solaire ce n’est qu’une partie des ENR
@Marc, Le besoin permament que l’on a spécifiquement pour l’activité économique se confond avec le besoin permanent de l’ensemble du pays. Ce qui compte et qui va doubler et peut-être même tripler c’est son besoin spécifique celui dure heures par jour et monte graduellement durant environ 1,5 heures avant cette période de 6 heures et descend graduellement après durant également 1,5 heure. C’est la longue bosse que vous pouvez voir en milieu de journée sur :
https://www.rte-france.com/eco2mix/la-consommation-delectricite-en-france#
Laquelle est aujourd’hui biaiséepar les manoeuvres destinées à satisfaire aux exigences du nucléaire en provoquant des bosses artificielles comme le remise en marche du chauffage en hiver des gens qui rentrent chez eux, et un peu plus tard le chauffage de l’eau sanitaire. Il n’y aura pas besoin de rallumer le chauffage le soir en rentrant puisque les logments auront étés chauffés au Soleiltoute la journée, pas plus qu’il n’est utile de chauffer l’eau sanitaire la nuit quand on n’en n’a pas besoin.
Si on exclu ces anomalies en activant leur fonction en journée au Soleil ce qui viendra ajouter à la demande de ressources solaires, c’est cette longue bosse qui va devoir être élevée deux à trois fois plus haute pour décarboner l’industrie et qui va passer en besoin supplémentaire en journée de 15/20 GW à 40/60 GW !
Pour cette période la fourniture utile actuelle est quasie inexistante avec les 3,5 GW que je constate en janvier. Elle est déja 5 fois moins importante avec nos 9 GW installés (qui ne fournissent donc que 3,5 GW dans la période du plus grand besoin) que ce dont nous aurions besoin actuellement si nous devions fonctionner au renouvelables aujourd’hui. C’est donc 140 GW de solaire installé qu’il nous faudra pour convertir l’industrie au « zéro CO2 ». Nous sommes à des distances astronomiques de la cible et on se fiche pas mal que ces 140 GW installés ne produisent pas la nuit …. votre moyenne sur 24 heures ne signifie rien en regard de la réalité de la fluctuation du besoin selon les différentes périodes de la journée.
Indépendamment des autres sources renouvelables variables, c’est de 140 GW de puissance installée solaire dont nous avons besoin pour l’hiver et cela s’imposera à l’été pour lequel l’orientation des PPV moins optimisés produiront moins au m2 mais on s’en fiche car ce sera tout de même de la surproduction par rapport au besoin.
« Monsieur inepties » s’adressait à Isambert
Marc vous aussi vous jouez au troll stérile qui essaie vainement de rejeter ses propres inepties sur les autres ..
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SR « Mon cher Marc, vous êtes complétement fanatisé par les moyennes !!! Votre histoire de plus grande valeurs des PPV verticaux car ils améliorent la moyenne annuelle et un non sens absolu ! »
Relisez les échanges au calme… Vous m’avez confondu avec Isambert
Je viens d’écrire plusieurs fois qu’il valait mieux une répartition saisonnière optimisée qu’un meilleur rendement global à l’année.
Marc vous vous contredisez . dans un post vous dites que le PV ne produit pas assez et la vous soutenez l’inverse …. apprenez enfin les bases du sujet .. et le solaire ce n’est qu’une partie des ENR …
Isambert, c’est vous qui avez commencé à employer le mot « inepties » à mon endroit, alors que je vous répondais de manière totalement neutre. Maintenant, restons en là, inutile d’aller plus loin.
Marc vous n’avez toujours pas répondu aux questions face à vos « propos » contredits par la réalité du terrain
Le solaire restera une source d’énergie conséquente, mais secondaire en janvier.
Avec le doublement des besoins en électricité, 140 GWc ne représenteraient que 6,5% du mix.
Il faudrait multiplier le parc par 100 pour obtenir 65% de taux de couverture de la demande.
Maintenant, oui, il produit en milieu de journée et tous les jours, à un moment où la demande est plus élevée que pendant la nuit, en ce sens il pose moins de problèmes d’énergie de compensation que l’éolien.
Mais l’Etat est déjà en retard sur la mise en place d’un tarif variable de l’électricité en fonction des variables disponibles.
Il préfère même abîmer les réacteurs nucléaires et coller tout le monde dans le noir en janvier prochain lorsque l’offre ne pourra pas répondre à la demande.
Marc et oui la France est toujours en retard sur son temps et s’enfonce toujours plus dans la pollution et la production de déchets ultimes . et l’éolien et le solaire ne sont qu’une partie des ENR. . en plus vous focalisez sur l’électricité alors que le vrai problème c’est l’énergie …
Pas du tout. Le but n’est pas de demander au solaire de représenter telle ou telle part du mix mais de répondre aux besoins des consommation diurnes que ce soit en hiver ou en été. 140 GW CORRESPOND À L’ACCROISSEMENT de la puissance des 15 à 20 GW aujourd’hui de l’industrie quasiment exclusivement diurne, pour la decarbonée, et donc en la multipliant par 7.ce qui semble suffisant. Maintenant c’est une estimation toute personnelle basée sur le fait que durant la période journalière de l’activité économique l’accroissement de la consommation n’excède que rarement 20 GW mais bien sûr cela ne veut pas dire que l’industrie a exactement 7 fois cette puissance à faire passer d’une source polluante à l’électricité. Aujourd’hui la puissance installée total en France est de 140 GW s’il faut la doubler c’est essentiellement pour l’industrie qui consomme en journée d’où ma proposition de 140 GW de solaire installé, sachant que l’accroissement de puissance des autres renouvelables y participeront également.. C’est l’évolution des renouvelable qui permettront d’affiner le besoin exact.
Je me suis trompé sur le différentiel saisonnier: c’est 1 à 3 en Espagne, 1 à 4 en France (avec un parc principalement dans le Sud), 1 à 10 en Allemagne.
Malgré la pandémie et les retards d’approvisionnement actuels, le solaire photovoltaïque a considérablement augmenté sa capacité en 2020, en 2021, et fera de même en 2022.
En 2021, le tarif d’achat actualisé pour le nucléaire EPR britannique était déjà de 115 £/MWh, équivalent à 135 €/MWh.
Pour EDF, c’est le bénéfice financier de l’opération qui diminue avec l’augmentation des délais et des coûts de construction, malgré un tarif d’achat très favorable.
Tarif d’achat nucléaire très supérieur à celui de l’éolien en mer (excepté premier appel d’offres).
@Marguerite,
Oui l’éolien en mer est une solution pour les 30 années à venir, idem pour le solaire.
Mais le Nucléaire est (et reste) plus à même d’assurer une base moyenne sur un réseau que l’éolien en mer qui aura besoin de « sources » complémentaires importantes (hydraulique, Gaz/thermique et/ou échange par interconnexion).
Les surcapacités d’ENRi pour un scénario 100%ENRi sont colossales.
APO c’est bien toutes les ENR qui nous sortent de la et l’urgence vient d’être confirmé par la crise actuelle avec la Russie … en plus de l’urgence climatique .. le nucléaire et le fossile sont déjà condamné économiquement … vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 50 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES et leur Co² baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain. https://scontent-mrs2-1.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/282206152_10229084729767785_1369739895295301079_n.jpg?_nc_cat=105&ccb=1-7&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=YFW2LnAG-fEAX-Iqacm&_nc_ht=scontent-mrs2-1.xx&oh=00_AT-oRwMLaTErE4FQxUQhwca6fh81cbNx-TDMN_jfke-ftQ&oe=628CAF8A
@Régis Isambert,
Croire que les Fossiles sont condamnés économiquement est, et même avec les prix actuels, une « bêtise » sans Nom !!!
Les fossiles, énergie stockée plus ou mois facilement suivant les formes avec des transformateurs relativement simples et maitrisés (moteur thermique, bruleur à gaz et à fioul et dans les centrales électriques) sont toujours hyperconcurrentiels sur une chaine intégrée et pour répondre à de multiples besoins (et c’est Là le PROBLEME avec les Fossiles !!!, c’est Efficace et pour le moment pas encore trop cher)… De plus les cours actuels des Fossiles, qui remplument en ce moment les pays producteurs qui ont souffert depuis quelques années et les compagnies qui les exploitent, peuvent redescendre rapidement !!! Les prix actuels ne sont pas structurels à l’exploitation des Fossiles mais au Marché, si la demande baisse alors les prix baisseront !!!
Pour le Nucléaire, les orientations françaises sont chères !!! Les orientations Russes et Chinoises, à priori, bien moins chères…
Un système intégré (de A à Z) en tout ENR coutera très cher aussi !!!
Pour moi, « Nucléaire + ENRp + ENRi + Stockage + interconnexions » peuvent faire un bon ménage et diminuer drastiquement un Mix Energétique global…
A quel prix une production de Base 100% ENR sur toute une année !??? RTE dit que c’est potentiellement nettement plus cher qu’avec une part de Nucléaire !
De plus les ENR nécessitent des matières premières, et plus leur échelle sera grande plus les besoins seront élevés. Aujourd’hui ce n’est pas un problème vu les volumes nationaux et globaux mis en oeuvre.
Dans 20 ans, avec une concurrence internationale grandissante, Quid ??? Votre Avis Régis !?
APO vérifiez que dans les ENR il n’y a que des matériaux courant que nous avons tout autour de nous depuis tres longtemps en de plus grandes quantités dans la vie de tous les jours et que tout se recycle / revalorise facilement , localement et sans cout pour la collectivité .. comparez avec le nucléaire … en plus vous focalisez sur l’électricité alors que le vrai problème c’est l’énergie … la crise actuelle a accéléré le développement ENR pour produire enfin propre sans dangers et sans déchets pour moins cher que notre merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune, la flore et l’être humain… et si certaines ENR sont prévisibles d’autres sont beaucoup plus pilotables que notre merde polluante de nucléaire de plus en plus intermittente .. ENR qui battent des records de production partout ou elles commencent à être installées en faisant baisser la pollution, les GES, le Co² … et en produisant enfin proprement, sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que le nucléaire / arenh polluant à tous les stades … ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz …. on avance mais toujours pas assez vite vu l’urgence de la situation: https://www.euractiv.fr/section/energie/news/renewables-overtake-fossil-fuels-in-eu-power-generation/
@Régis Isambert,
Je fais parti d’une association de recyclage de papiers depuis 25 ans, vous voir écrire : » dans la vie de tous les jours et que tout se recycle / revalorise facilement , localement et sans cout pour la collectivité .. » –> De Quel Monde Sortez-vous ??? Quel objet optique portez-vous sur les yeux ???
Le recyclage est financé via de multiples systèmes suivant les matériaux et par ailleurs les subventions publiques, locales et nationales, sont nombreuses !!! De plus, notre société est encore très loin de recycler ses déchets convenablement et dans des proportions satisfaisantes !!! Nos décharges passées et actuelles (car ils en restent et il faut bien foutre quelquepart les cendres des incinérateurs et tant d’autres merdes…) sont et seront des sources de pollution énormes !!! –> Le Nucléaire est presque un modèle quand on enlève les œillères et que l’on le compare à tant d’autres sources de pollution actuelle !!!
Pour les records que vous annoncez pour les ENR, c’est vraiment voir un verre à demi-vide, bien plein !!! Ca se remplit certes, mais je ne partage pas votre extase !!! Et pour les Fossiles, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, les cours sont hauts et la demande est toujours là (hélas !) et en Europe on aide les pétro-gaziers (notamment avec des deniers publics et ceux d’EDF) à se reconvertir dans l’électricité renouvelable donc ils y vont gaiement, en ce moment les pétro-gaziers gagnent sur tous les tableaux…
Pour finir, le PV est propre chez nous (et encore ! ca commence à jaser sur certains grands parcs à terre… et on verra si le glyphosate ne sera pas en association dans certaines exploitations…) , ce qui est sur un peu moins dans certaines régions chinoises d’où viennent le silicium des panneaux… Des énergies, toutes belles toutes propres et à très grande échelle, ça n’existe pas (dans vos rêves peut-être @Régis!?) …
@Marguerite,
Non pas que la Nouvelle me réjouisse (bien au contraire je trouve cela déplorable mais logique du fait des évènements actuels), mais le PV risque d’avoir une année compliquée… https://www.linkedin.com/pulse/solaire-2022-chronique-dune-catastrophe-annonc%C3%A9e-xavier-daval/
Toutes les augmentations d’échelle créent des contraintes et des effets inattendus et parfois difficilement anticipables. Dommage pour le PV Français si cela se confirme. Mais cela met en exergue, les difficultés d’un système lorsqu’il devient important…
Il n’y aura pas de scénarios 100% ENRv en France (à moins d’accidents majeurs qui peuvent toucher le nucléaire, mais aussi les barrages).
Le centre et la droite nationale n’en veulent pas, et la gauche alternative a peu de chances d’arriver au pouvoir.
Une fois que parc actuel sera arrivé en fin de durée d’exploitation, on peut estimer la part de nucléaire entre 30 et 50% du mix selon les nouveaux moyens déployés, et selon l’arrivée au pouvoir ou pas de la droite nationale.
Tout est possible Marc
@Marc,
Pour le scénario 100% ENR, dans 100 ans c’est possible mais avec tellement peu de fossiles dispo ans les pays extracteurs de matières premières que même les ENRi risqueront d’être à des niveaux très bas (c’est du déjà vu sur de très larges périodes de l’histoire humaine !)…
Pour faire un système avec un minimum de fossiles dans un pays (y compris dans ses chaines d’approvisionnement de matières et de produits), se passer du Nucléaire pour garder un pays à minima industrialisé et également comportant des parts de services conséquentes, cela parait ardu !!! D’autant qu’aucun pays ne nous fera de cadeaux…
D’autre part (même en étant très pro-ENRi), il faut admettre que les zones faciles d’installation des éoliennes sont bien développées (y/c et surtout les zones ou le raccordement à des réseaux est propice). Les développements à venir ne seront pas si bon marché, et vu le cours des matières premières, cela risque même d’augmenter les prix de production des nouvelles installations…
Pour le solaire, grande masse et donc pas trop cher, les dilemmes avec les terres agricoles commencent à arriver !!!
L’installation de solaire posé sur des retenues d’eau est (avis personnel) pleine d’avenir, sur des terres agricoles j’ai de gros doutes qu’on y arrive facilement avec la crise alimentaire mondiale qui arrive à grand pas…
Les ENRi demandent beaucoup d’espace et en aval des densités de raccordement conséquentes pour de grosses installations… La somme de petites installations peut être conséquente mais au final insuffisante…
Enfin des arguments, même s’ils ne valent pas grand-chose pour la plupart d’entre eux :
« avec tellement peu de fossiles dispo ans les pays extracteurs de matières premières que même les ENRi risqueront d’être à des niveaux très bas (c’est du déjà vu sur de très larges périodes de l’histoire humaine !)… »
Pour quelle raison les renouvelables seraient-ils très bas au prétexte que les fossiles le seraient ? Les premiers viennent du Soleil et les seconds de la Terre qui est un monde fini, contrairement au Soleil, au moins à notre échelle de vie. A moins qu’APO s’imagine que l’on va manquer de matière première pour faire des PPV et des bobinages d’alternateur ? Qu’il se rassure, ils ne sont pas consommés et sont recyclables et même réutilisables dans les appareils qui leur succèderont quand ils seront démodés, contrairement au combustible nucléaire qui, en dehors d’être l’atome le plus rare de la planète, et même de l’Univers pour les mêmes raisons, est simplement transformé en chaleur et donc non réutilisable et non recyclable. Nous devons surtout nous rendre compte que nous sommes rentré dans l’ère du recyclable. Les fausses inquiétudes sur la disponibilité des métaux nécessaires et supposés indispensables sont à l’initiative d’un certain lobby qui a pignon sur rue et qui veut surtout faire oublier que l’uranium lui, n’est pas recyclable. Jusqu’à l’invention des tubes de matières synthétiques alimentaires, toutes les tuyauteries d’eau des habitations étaient en cuivre comme les chaudrons à confiture, sans oublier les millions de moteurs qui ont envahis les instruments du quotidien, de la perceuse au lave-linge, et le lobby nucléaire s’inquiétait-il du manque de cuivre à venir ? Non, bien sûr, la confiture n’a jamais fait d’ombre au nucléaire !
« il faut admettre que les zones faciles d’installation des éoliennes sont bien développées (y/c et surtout les zones ou le raccordement à des réseaux est propice). »
Pour ce qui concerne les zones occupées par les éoliennes terrestres il faut savoir que plus de 60% des éoliennes du pays sont situées dans deux seules petites régions, qui ne figurent d’ailleurs pas dans les plus ventées, les Hauts de France et le Grand Est qui ne couvre pourtant que 16% de la surface du pays, et dont on peut dire qu’elles sont suffisamment équipées. Ce qui veut dire que même si le reste de la France s’équipe un cran en dessous il y a beaucoup à faire, notamment dans le département le plus venté de France, le mien, l’Aude. Je me rends régulièrement de Narbonne à Bagnères-de-Bigorre et sur le segment Narbonne Toulouse je croise 3 parcs éoliens et des dizaines d’alignements de pylônes portant les lignes THT et sur le segment Toulouse Bagnères aucune éolienne mais des dizaines d’alignements de pylônes portant les THT. De-là à dire que le territoire est investi d’éoliennes…. ? Quant aux postes de raccordement possible il n’y a que l’embarras du choix avec la THT 400 KV qui zèbre la France sur 105 000 Km, il n’y a aucun problème. Pour l’éolien offshore, le calcul est vite fait : Actuellement zéro, et de planifier seulement 1/10 environ de ce qu’il est possible de réaliser tout aussi facilement que ce qui est déjà prévu.
« Les développements à venir ne seront pas si bon marché, et vu le cours des matières premières, cela risque même d’augmenter les prix de production des nouvelles installations… »
Ce qui est nouveau est toujours cher en attendant que les filières s’organisent, et on a déjà vu comment les prix ont chutés pour les technologies renouvelables devenues matures aujourd’hui. Le prix des matières premières a toujours été croissant dans le temps et quelle que soit la solution choisie on a besoin de matières, le nucléaire ne fait pas exception, l’écart de prix entre lui et les renouvelables continue à s’agrandir au bénéfice de ces derniers.
«les dilemmes avec les terres agricoles commencent à arriver !!! »
Il n’y a aucun problème sérieux au sujet d’une éventuelle concurrence avec les terres agricoles tant le nombre de friches et autres surfaces inexploitables sont encore nombreux. Pour les terres agricoles, bien au contraire, les agriculteurs imaginent comment ils pourraient tirer profit de la présence de PPV sur leur terrain pour améliorer le rendement agricole (culture sous serres, cultures à l’ombre, mettant les semis à l’abri du vent…….)
« La somme de petites installations peut être conséquente mais au final insuffisante… »
On aimerait voir la démonstration de votre final teinté pour l’instant de pifomètrie partisane.
La réalité est que si tout le bâtie orienté Sud, Est, et Ouest du pays était couvert de PPV il produirait le double de ce que produit le parc nucléaire complet en état de marche (ce qui ne s’est pas vu depuis très longtemps). CF « Le regard des hommes sur le Soleil » paru aux éditions ISTE et qui fait référence à partir de la page 150 aux calculs de l’économiste énergéticienne Julia Cagé-Piketty (entre autres démonstrations).
Il n’y a pas besoin d’attendre 100 ans pour que le 100% renouvelable puisse se concrétiser et d’ailleurs vous le verrez dans différents pays dans moins de 20 ans.
@Serge Rochain, Cher « pissounours »,
La Nucléaire, comme les ENR, devra faire face aux problèmes de réduction des fossiles (sous diverses contraintes dont la disponibilité physique, et le « mode de vie des Américains »…) bientôt !!! Reste à savoir qu’est ce qui utilise au mieux les ressources restantes et « extrayables » à cout technico-econico-politico…
Les sociétés du « tout recyclable » et du « tout recyclage », c’est notre passé (pas si lointain d’ailleurs) et c’est loin d’être notre futur proche (hélas !)… Nos sociétés actuelles (au global) sont tellement « dissipatrices » de matières et d’énergies diverses que cela va mal finir (hélas !)… Pour le cuivre, beaucoup de chaudrons à confiture ont fini en obus durant la 2nde guerre mondiale et les rafles allemandes dans beaucoup de région française pour cet usage ont été conséquente par endroit… Les ENR ne consomment (pour le moment) pas tant que cela de Cuivre, mais les ratios de teneur de cuivre dans les mines sont en baisse régulière depuis bien longtemps !!! Donc il faut toujours plus de pétrole pour mettre du Cuivre neuf dans l’économie mondiale… Croire que nos petits objets du quotidien contenant du Cuivre seront recyclés à 100% est une utopie… Idem pour un recyclage à 100% des panneaux PV dans le futur… Rien que la bouillie bordelaise dissipe des quantités importantes de Cuivre totalement irrécupérable par la suite…
Dire que les Hauts de France et la région Grand-Est sont de petites régions, c’est regarder la France avec un oeil de « Professeur PlateLune » !!! Quand est ce que la région Rhone-Alpes-Auvergne aura leur ratio d’installation actuelle !? peut-être jamais, du fait des reliefs et des réseaux de distribution absents en bien de places (et trop chers à déployer…) ou juste suffisant pour 2 ou 3 éoliennes pas trop puissante de ci de là …
Si l’Aude n’est pas équipé, à Qui la Faute !??? A Paris ou aux habitants locaux !? Vu les votes de la zone, je penserais plus que c’est une responsabilité locale si le déploiement n’est pas là … Et raccorder de petits ou même des moyens parcs terrestres à du 400 kV, @Serge Rochain, Etes-vous sérieux !!! ??????
L’éolien offshore est en cours et va se développer là ou cela est propice… Beaucoup de nos cotes ne peuvent pas servir aux raccordements de parcs éoliens en mer importants !!! L’éolien en mer, ce sont des parcs de plusieurs centaines de MW et là pour le coup, il faut du THT pas trop loin !!! (et/ou faire du THT pour le raccordement sur les zones de raccordement). Un bon tiers de la Bretagne est hors-jeu de ce fait, si vous rajoutez les installations militaires et de radars divers autour de Brest et les rails de navigation des navires de commerce, c’est pas loin de 50% du linéaire qui est très difficilement « éligible » pour des parcs éoliens… A aujourd’hui, c’est la situation, cela pourra changer dans le futur (ou pas!) et je l’espère ce changement…
L’éolien en mer n’est pas si facile et plusieurs projets en Mer du Nord sont très tendus en ce moment avec des couts de réalisation qui augmentent pas mal (et pourtant ils ont du matériel, des zones support, des compétences en travaux maritimes de tout type dans cette zone)…
Si l’écart des prix entre ENR et Nucléaire est si important, Pourquoi la Chine (Leader mondial incontestable en terme de moyens de production des ENR : éolien comme PV) lance un Plan Nucléaire en ce moment après avoir construit différents types de Centrales !??? La filière française ne sera surement pas retenue pour la plupart des futurs projets… Les Chinois vont faire un Mix ENRi + ENRp (beaucoup d’hydraulique) + Nucléaire pour baisser leur charbon et ne pas trop augmenter le Gaz…
Pour la concurrence d’utilisation des sols, une friche peut être un réservoir de biodiversité dans un pays qui en manque tellement… Oui, la concurrence d’occupation des espaces va affecter la filière PV et c’est déjà la cas !!!
Les parkings de Supermarché et autres zones industriels devraient être imposé avec couverture et/ou Mat orientable/suiveur avec du PV comme on commence à en voir, là il y a un vrai potentiel à la fois de production mais aussi de consommation locale sans créer des réseaux aberrants du fait de l’éloignement des terrains…
Pour le mythe des panneaux en toiture et de leur capacité à couvrir plus que le nucléaire actuel, j’attends de voir… Que des toitures soient utilisées, tant mieux, c’est déjà le cas et que les architectes (ainsi que les maires qui octroient les permis de construire) soient forcés d’en inclure davantage, je suis pour ! Croire qu’on aura assez de PV (et d’autre part suffisamment efficient en toiture) pour faire cela, moi je n’y crois pas une seconde !
Oui, on peut faire sur le papier et avec des règles de 3, un scénario 100% ENR pour un niveau de vie quasi-inchangé… Les réalités physiques sont autres, les besoins en amont (matières et fournisseurs de composants et la concurrence d’utilisation de ceux-ci entre états…) et en aval (réseaux électriques et stockage) risquent plus que probablement de ne pas être à tous les rendez-vous nécessaires.
Tout a des limites, le Nucléaire comme les ENR… Les ENR vont beaucoup se développer dans les années à venir (et tant mieux même si tout ne sera pas parfait), mais faire croire que tout sera pareil en ne comptant que dessus est une escroquerie intellectuelle !!!
APO allez vous un jour ouvrir enfin les yeux sur la réalité du terrain au lieu d’ânonner toutes les vielles théories foireuses pour gogos .. vous avez vu que l’on peut faire de l’élevage et de l’agriculture même bio aux pieds même des installations d’ENR …voir aussi agrivoltaique … lire aussi les retours scientifiques qui prouvent bien les effets bénéfiques des ENR sur la bio diversité .. lire aussi la simulation qui a prouvé qu’il y a assez de toits bien orienté en France pour produire l’électricité de toute l’Europe ..en sachant toujours que le solaire n’est qu’une partie des ENR et que le problème principal c’est l’énergie .. etc etc
@APO, Cher Du-CON
Avec mes plus vives félicitations
@Régis,
L’agri-voltaïque, c’est très bien. A quelle échelle cela sera développé !? Dans le Sud de la France surement, dans le Nord, pour le moment BOF !!!
Pas si simple dans les faits et qui payent les surcouts de hauteur d’installation des panneaux et de fondation par les faits plus conséquentes !?
Croyez-vous pour autant que les promoteurs de grande unité de PV vont s’emmerder réellement avec cela ??? Ils mettront 3 moutons au début pour la photo et puis dans bien des cas cela se finira régulièrement avec du désherbant par les sous-traitants en charge de la maintenance de ces zones…
APO approfondissez le sujet car vous ne semblez même pas savoir ce qu’est l’agrivoltaique .. avec le dérèglement climatique la protection de nos cultures et la limitation de l’arrosage s’imposent de plus en plus ..
@Serge, le joli pissounours,
Le Du-CON est tout félicité et heureux de recevoir vos hommages gracieux et simples et pas votre signature blanchâtre habituelle pleine d’émanations parfois très disgracieuses que sont vos monologues mélangeant tout du bon et du pire !!!
Du CON toujours aussi CON
@Régis Isambert,
Je n’ai pas dit que l’Agrivoltaisme était dénué de sens, j’ai parlé d’échelle et de localisation !!!
Qaund vous dites : « » avec le dérèglement climatique la protection de nos cultures et la limitation de l’arrosage s’imposent de plus en plus .. « » En quoi l’Agrivoltaisme va aider pour l’arrosage par rapport à une serre conventionnelle !??? L’ombre créé apportera de la fraicheur en été qui sera peut-être profitable (avec peut-être moins d’arrosage), mais nettement moins profitable à d’autres époques de l’année, surtout pour réchauffer les sols au printemps dans le Nord de la France !!!
Pour les Tropiques (il y a des développements intéressants à La Réunion) et le Sud de la France, ce sera probablement bien, mais cela restera à financer… Pour faire de l’agriculture/maraichage, il ne faut avoir des poteaux partout, donc les structures pour poser du PV à plus de 2 mètres de Haut et de laisser de la place en dessous exploitables de manière rationnelle et efficace vont couter fort chers… Il y en aura, je ne dis pas le contraire. Enfin, Le maraichage n’est pas en général, le secteur de l’agriculture où il y a le plus de moyens (hélas pour eux !)…
Mais @Régis, Arrêtez de « faire passer des vessies pour des lanternes », cela décrédibilise la cause que vous entendez défendre !!!
APO vous prouvez dans chaque post que vous ne connaissez meme pas les bases du sujet … vérifiez au moins ce qui se fait en réel sur le terrain et les résultats déjà obtenus … et qu’il faut accélérer au plus vite et sortez vous des vielles théories foireuses de comptoir …
@Régis,
Vos post digne des piliers de bar de tant de villages de France ne me font que déplorer le manque de réflexion que la France peut avoir…
Non, je ne suis pas au courant de tout sur les ENRi, pas plus que vous en tout cas, le sujet est trop vaste pour une seule personne… Mais essayer de faire faire gober des choses via des incantations dogmatiques et sans assise réelle c’est démagogique et rempli de charlatanisme profond… Vos dicours tiennent plus du milicien que du militant (Rappel !).
Que vous preniez tout le monde pour des cons c’est une chose. Que vous ne réfléchissiez jamais à l’ampleur de la votre, c’est assez déplorable tant vous ridiculisez les ENR…
PO le troll stérile qui essaie vainement de rejeter ses propres inepties sur les autres .. ce sont toujours les mêmes faits / retours de terrain / bilans officiels .. que tout le monde peut très facilement vérifier.. derrière les mêmes inepties des gogos qui ne vérifient pas le terrain … la vérité vous dérange ?
@Régis Isambert,
Vos « vérités » claironnées et non démontrées m’insupportent par moment… Je reste pro-ENR, mais de voir cette cause ridiculisée et mise en avant à l’excès, cela me fait peur pour la Suite…
Les fossiles, faciles à déployer sont en train de tout gagner…
APO les faits / retours de terrain / bilans officiels … postés que tout le monde peut très facilement vérifier sont indéniables et les nier stupidement ne fait que vous enfoncez toujours plus .. la vérité vous fait peur ?
@Régis Isambert,
Oui, les « vérités » que vous véhiculez font peur !!! D’où sortent-elles !???
Pour sur il y a dedans des visions tristement dogmatiques, ce qui peut devenir dangereux …
APO vous pouvez vous ridiculiser en public en niant les faits , retours / avancées du terrain / bilans officiels … que tout le monde peut très facilement vérifier ça ne les changera pas …
@Régis Isambert,
Même l’ADEME voit des limites sérieuses à l’Agrivoltaisme !!!
https://www.connaissancedesenergies.org/tribune-actualite-energies/agrivoltaisme-une-filiere-qui-doit-tenir-ses-promesses
Que NEGAWATT reste seul à voir un développement massif et rapide de l’Agrivoltaisme, n’est pas étonnant. Ils sont hors du temps et hors des champs… Oui, il y en aura mais avec des limites !!!
@Régis, continuez votre milicianisme de NegaWatt, cela démontre bien ce qui nous attend en cas de victoire des pro-Negawatteux… (la pluralité de pensée ne sera plus dès lors tolérée !!!)
APO apprenez déjà à lire et à comprendre le Français : les faits postés sont indéniables et ne prêtent pas à confusion ..ensuite apprenez ce qu’est l’agrivoltaisme de plus en plus nécessaire pour protéger nos cultures du dérèglement climatique et de la sècheresse … il n’y a que les trolls stériles comme vous pour continuez de nier ce qui se fait partout dans le monde mais pas assez vite vu l’urgence de la situation …
@Régis Isambert,
J’ai du mal à lire le Français que vous écrivez !!! Et pour tout dire vous êtes un des seuls avec qui cela m’arrive…
APO vous prouvez seulement que comme tous les trolls stériles vous n’êtes bon qu’à blablater sur les vieilles théories foireuses pour gogos sans même pouvoir ouvrir les yeux sur le réel du terrain ….
A propos d’EDF, un communiqué de l’AFP nous apprend que la baisse de production nucléaire va lui coûter plus cher que prévu pour son excédent brut d’exploitation (Ebitda).
Surtout, la production nucléaire en 2022 est estimée à seulement 280-300 TWh. C’était de 295 à 315 TWh dans l’estimation précédente.
Pour mémoire, la production nucléaire a été de 361 TWh en 2021 et de 335 TWh en 2020 … et de 421 TWh en 2011.
« les panneaux seraient couverts lors des périodes d’excédents, pour ne pas s’user pour rien » : que ne faut-il pas lire !
Le rayonnement solaire n’use pas les panneaux photovoltaïques et ni leur durée de vie, ni la baisse de leur rendement après trente ans ne diffère entre le sud de l’Espagne et les Pays-Bas, malgré une importante différence d’irradiation solaire.
« Avec des panneaux mieux orientés, on peut espérer arriver à … [50 % de plus] ».
Pour des panneaux photovoltaïques en toiture, c’est l’orientation et l’inclinaison de celle-ci qui impose le positionnement des panneaux PV.
Pour une installation au sol, à Limoges par exemple, l’orientation optimale est au sud, aussi bien en janvier que pour l’année entière. Pour une puissance de un kWc, la production moyenne est de 55 kWh en janvier et de 1.200 kWh pour l’année.
Avec une orientation à l’est ou à l’ouest, ce serait 29 kWh en janvier et 1.200 kWh pour l’année. Dans chaque cas avec l’inclinaison optimale.
Le seul gain possible est avec l’utilisation de suiveurs solaires (« trackers »). Le gain n’est pas très important avec des suiveurs un axe (inclinaison) et ne justifie pas toujours le gain supplémentaire.
Le gain est important avec des suiveurs deux axes (inclinaison + azimut), plus coûteux et qui nécessitent un espacement plus grand. Peu d’influence sur la production à l’hectare.
ERRATUM
Pour une puissance de un kWc à Limoges et pour une orientation au sud, la production moyenne est bien de 1.200 kWh pour l’année.
Mais pour une orientation à l’est ou à l’ouest, c’est 960 kWh pour l’année (et pas 1.200 kWh). Dans chaque cas avec l’inclinaison optimale.
file:///C:/Users/marcm/OneDrive/Documents/1%20sauv%20cl%C3%A9/pro/electronics-09-00650.pdf
p 2 Les teutons rapportent des taux de dégradation de 0,6% par an et les Espagnols de 0,95%
Marc votre document n’est pas accessible … regardez les garanties constructeur sur les modules PV et surtout les retours du terrain …
Cela dit, quand bien même il y aurait des panneaux solaires recouvrables lors des périodes d’excédent (ce qui engendrerait un surcoût), cela ne changerait pas grand-chose à la question discutée précédemment, à savoir, la faible production solaire en janvier en France.
https://mypower.engie.fr/energie-solaire/conseils/optimisation-inclinaison-panneaux-solaires.html#:~:text=Car%20comme%20vous%20le%20savez,moyenne%20entre%20toutes%20ces%20inclinaisons.
L’orientation optimale est de 30° à l’échelle de l’année, mais de 60° en hiver.
Il y aurait 13% d’écart de rendement en hiver entre ces deux inclinaisons.
même moins que ça sans doute, pas de quoi apporte une différence importante dans la production hivernale.
Donc, on peut en rester aux écarts saisonniers actuels sans possibilité de modification significative.
La cueillette des cerise n’a pas de limites. Une compilation de valeurs provenant de différentes sources, avec des méthodologies différentes, portant sur des panneaux d’origines diverses et installés dans des conditions très variables n’a aucune validité.
L’irradiation solaire du lieu n’est qu’un élément parmi beaucoup d’autres.
Dans des panneaux solaires utilisant des cellules à concentration, avec des lentilles de Fresnel ou des concentrateurs paraboliques, l’irradiation qui touche la cellule est plusieurs centaines de fois supérieure à l’irradiation naturelle. Ces panneaux sont sur suiveur très précis et sont refroidis.
Si l’irradiation était le facteur de dégradation, les cellules (et panneaux) ne tiendraient pas deux jours avec de telles puissances, comptées en centaines de « soleil ».
Les variations thermiques des matériaux du panneau PV induisent nécessairement une dégradation du panneau et de ses performances, à plus ou moins LT selon la qualité du panneau et l’intensité des variations thermiques.