objectif est faciliter implantation projets industriels ayant pour objet decarbonation - Le Monde de l'Energie

« L’objectif est de faciliter l’implantation des projets industriels ayant pour objet la décarbonation »

Dans cet entretien au Monde de l’Énergie, France-Olivia Kwan, avocate chez Cornet Vincent Ségurel, revient sur les décrets d’application de la loi sur l’industrie verte, publiés début juillet 2024, et leurs effets sur le droit de l’environnement en France et leurs objectifs de décarbonation du pays.

Le Monde de l’Énergie —Quels sont les points importants en matière de droit de l’environnement clarifiés par ces décrets ?

France-Olivia KwanLe décret n°2024-704 du 5 juillet 2024, modifiant le Code de l’urbanisme et le Code de l’environnement en vue de faciliter l’implantation des installations industrielles vertes, est venu définir les secteurs des technologies favorables au développement durable, tels que visés à l’article L.300-6 4° du Code de l’urbanisme, pour lesquels une déclaration de projet sur l’intérêt général peut être prononcée. Le décret précise également la liste des informations à communiquer par les porteurs de projet pour la reconnaissance d’une raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) et la qualification de projet d’intérêt national majeur (PINM) pour la transition écologique ou la souveraineté nationale.

Le décret n°2024-742 du 6 juillet 2024, portant diverses dispositions d’application de la loi Industrie verte et de simplification en matière d’environnement, comporte 71 articles, dont de nombreuses dispositions d’application de la loi Industrie verte, mais également de la loi d’accélération de la production des énergies renouvelables du 10 mars 2023 (loi Aper), ainsi qu’une série de mesures dites de simplification en matière d’environnement. En substance, ce décret fleuve est axé, d’une part, sur la réforme de la procédure de consultation du public pour accélérer l’instruction des autorisations environnementales et, d’autre part, sur la procédure de cessation d’activité des installations classées, avec pour objectif de faciliter la libération du foncier industriel.

En parallèle, cinq décrets ont qualifié de projet d’intérêt national majeur plusieurs implantations industrielles jugées stratégiques (mine de lithium, production de panneaux solaires, recyclage des plastiques). Ce statut permet d’accélérer et de simplifier les procédures administratives nécessaires pour l’implantation du projet industriel.

Le Monde de l’Énergie —Quels impacts spécifiques ces décrets auront-ils sur les procédures de consultation du public ?

France-Olivia KwanLa loi Industrie Verte a créé une nouvelle procédure de consultation du public, hybride entre l’enquête publique et la participation du public par voie électronique (L.181-10-1 du Code de l’environnement). Cette nouvelle procédure permet, sous l’égide d’un commissaire enquêteur, la consultation du public par voie électronique. Elle s’applique aux demandes d’autorisation environnementale, que le projet soit soumis ou non à une évaluation environnementale. L’enquête publique et la participation du public par voie électronique restent applicables de manière résiduelle.

La loi Industrie Verte permet également de mutualiser la phase de consultation du public, lorsqu’elle est requise en raison d’une autre réglementation (ex. : institution d’une servitude d’utilité publique).

Dès lors que les phases d’examen du dossier et de consultation du public sont conduites en parallèle, le décret n°2024-742 introduit une phase préliminaire de vérification par l’autorité administrative du caractère complet et régulier du dossier (R.181-16 et R.181-17 du Code de l’environnement). Ce n’est qu’après cette première étape de « recevabilité » de la demande que s’ouvrent la phase d’examen et de consultation.

Le décret encadre les étapes entre le dépôt du dossier de demande d’autorisation environnementale et la consultation du public. Ces mesures entreront en vigueur le 22 octobre 2024. Le décret liste les pièces du dossier d’autorisation environnementale mises à disposition du public dès le début de la consultation sur le site internet de la préfecture ou celui spécialement dédié à la consultation.

Au regard de cette parallélisation des procédures, les modalités de consultation du public sont modifiées.

Ainsi, le préfet adresse, dès le début de la phase de consultation, une copie du dossier complet de demande d’autorisation aux autorités dont l’avis est requis (maire, autorité environnementale, services et organismes). Les avis susvisés, les compléments d’information apportés par le pétitionnaire à la demande du préfet, les observations et propositions du public, la tierce expertise prévue par l’article L.181-13 du Code de l’environnement, ainsi que les observations du pétitionnaire, sont rendus publics en ligne et pris en compte jusqu’au jour de la clôture de la consultation.

La phase de consultation du public est réalisée sous forme dématérialisée. Les réunions publiques d’ouverture et de clôture sont maintenues. À l’issue de la période de consultation du public, d’une durée de trois mois, le commissaire enquêteur ou le président de la commission d’enquête rencontre le pétitionnaire et lui communique les observations et propositions du public préalablement consignées. Le pétitionnaire dispose d’un délai de cinq jours pour formuler ses observations. Le commissaire enquêteur dispose quant à lui d’un délai légal de trois semaines suivant la clôture de la consultation pour rendre ses conclusions.

Le raccourcissement des délais, ainsi que le fait que les pièces sur la base desquelles la consultation du public est réalisée ne sont pas figées, impliquent une certaine réactivité de la part des parties prenantes à la consultation.

Le Monde de l’Énergie —En quoi les modifications des codes de l’environnement et de l’urbanisme faciliteront-elles réellement l’implantation des projets industriels durables ?

France-Olivia KwanL’objectif de paralléliser les phases de consultation et d’examen de la demande d’autorisation environnementale est de raccourcir les délais d’instruction des dossiers en réduisant de moitié ces derniers, et ainsi de faciliter l’implantation des projets industriels, qu’ils soient liés ou non à des activités estampillées durables.

La loi Industrie Verte a également introduit la possibilité d’organiser un débat public global ou une concertation préalable globale lorsque plusieurs projets d’aménagement ou d’équipement, susceptibles de relever de l’obligation de saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP), sont envisagés dans les huit années à venir sur un même territoire délimité et homogène.

Les projets d’aménagement ou d’équipement mis en œuvre dans les huit ans après le débat global ou la concertation globale sont dispensés de débat public propre ou de concertation préalable propre. Le décret n°2024-742 précise les modalités de la saisine de la CNDP pour l’organisation d’une concertation globale. Mais surtout, c’est la possibilité, pour l’État, ses établissements publics, collectivités territoriales ou groupements, de se prononcer par une déclaration de projet sur l’intérêt général concernant l’implantation d’une « installation industrielle de fabrication, d’assemblage ou de recyclage des produits ou des équipements, y compris de petites et moyennes entreprises, qui participent aux chaînes de valeur des activités dans les secteurs des technologies favorables au développement durable » (article L.300-6 4°) du Code de l’urbanisme) qui permet de procéder aux adaptations nécessaires des documents d’urbanisme au regard de la mise en compatibilité de ces derniers et du projet envisagé.

Le décret n°2024-704 du 5 juillet 2024 est venu définir les secteurs des technologies favorables au développement durable. Ces secteurs comprennent notamment les technologies de décarbonation, de production, de réseau et de stockage de l’énergie bas carbone, de production de produits biosourcés, de recyclage de déchets de matériaux, ainsi que la production des matières premières nécessaires aux technologies ainsi listées. Ainsi, les projets d’implantation industrielle dans ces secteurs d’activité pourraient être déclarés projet d’intérêt général, et ainsi permettre une mise en compatibilité des documents d’urbanisme.

Le Monde de l’Énergie —Quelles sont les procédures simplifiées pour les entreprises et quelles seront les conséquences sur leur engagement en faveur de l’environnement ?

France-Olivia KwanHormis la parallélisation des procédures de consultation du public et d’examen du dossier, la procédure de demande d’autorisation environnementale n’est pas outre mesure simplifiée.

Le décret 2024-742 a abrogé les dispositions relatives aux certificats de projets, qui permettaient aux pétitionnaires d’identifier les régimes, procédures et décisions nécessaires pour réaliser son projet, afin de réduire les risques d’irrégularités de ce dernier.

Les certificats de projets avaient été créés en 2014 à titre expérimental, puis pérennisés en 2017. Les effets positifs de ces certificats de projets, dans le cadre des demandes d’autorisation, l’ensemble du dispositif est abrogé (article 15 du décret).

Le dossier de demande d’autorisation environnementale devra désormais faire mention des autres demandes administratives au titre d’une autre réglementation, déposées ou obtenues pour le projet.

Le Monde de l’Énergie —Dans quelle mesure ces décrets favorisent-ils la libération du foncier industriel ?

France-Olivia KwanLe décret n° 2024-742 comprend un certain nombre de dispositions relatives à la cessation d’activité des installations classées pour la protection de l’environnement (Chapitre IV). Ces visent à améliorer la gestion de la cessation d’activité et sont essentiellement issues de la technique et de la pratique de réhabilitation des sites et sols pollués.

Dans le cadre des attestations ATTES à établir par les bureaux d’études sur les opérations de remise en état ICPE, le décret n°2024-742 est venu expliciter et préciser les attendus des mémoires de réhabilitation (articles 39 et 42 du décret).

Le décret précise expressément que les mesures de gestion de la pollution « sont fondées sur un bilan des coûts et des avantages prenant en compte l’efficacité des techniques disponibles, l’impact environnemental global et le coût qui doit rester économiquement acceptable. Elles doivent permettre d’atteindre un état des milieux réhabilités compatible avec les usages déterminés pour les terrains concernés par l’installation mise à l’arrêt ou, le cas échéant, les usages constatés à l’extérieur du site ». L’intégration dans le corpus réglementaire de ces principes, qui étaient déjà ceux visés par la circulaire ministérielle Sites et sols pollués de 2017, est bienvenu, notamment au regard des risques de contentieux après cession du site.

Les délais aux termes desquels la cessation d’activité est réputée achevée sont également précisés, et visent à permettre à l’ancien exploitant de libérer le foncier.

Enfin, sur option, les exploitants ayant déclaré la cessation de leur activité avant le 1er juin 2022 pourront bénéficier rétroactivement, du recours à un bureau d’étude certifié pour attester de la bonne réalisation des opérations de mise en sécurité et de réhabilitation du site.

Par ailleurs, la procédure dite de « tiers demandeur », instituée par la loi Alur, a été modifiée et rendue plus attractive. Ce dispositif permet à un tiers – par exemple un aménageur ou un nouveau porteur de projet – de se substituer à l’exploitant ICPE afin de réaliser la procédure de réhabilitation du site.

Le décret n°24-742 réduit la responsabilité de l’exploitant en cas de défaillance du tiers intéressé aux seules opérations de mise en sécurité et en cas d’impossibilité d’appeler les garanties financières constituées par le tiers intéressé. Le décret permet également au tiers intéressé de déposer directement un dossier de substitution sans faire de demande d’accord préalable au préfet lors qu’il n’y a plus d’exploitant connu.

Ces mesures, couplées avec le Fonds Vert du Ministère de la transition écologique, sont favorables à la libération du foncier industriel.

Toutefois, il est à noter – avec les réserves liées à l’incertitude politique actuelle – que les coupes budgétaires prévues par Matignon pour le Fonds Vert pour 2025 ne favorisent pas le mécanisme de réhabilitation des anciennes friches.

Le Monde de l’Énergie —Quelles sont les limites de ces textes quant à la protection de l’environnement ?

France-Olivia KwanL’objectif affiché des décrets d’application de la loi Industrie Verte est de faciliter l’implantation des projets industriels ayant pour objet la décarbonation de l’économie.

C’est sous ce prisme que la protection de l’environnement est envisagée dans ces textes.

Ces décrets ont été publiés par le gouvernement Attal, alors démissionnaire, et leur remise en cause par le prochain gouvernement, selon sa couleur politique, est loin d’être exclue.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Oui, il est plus que temps de réindustrialiser le pays… et de faciliter ce renouveau surtout lorsque les process sont bas carbone… Et vu l’électricité française, c’est un gage en termes d’émissions !

    La France devrait être le grand pays d’Europe de l’Ouest avec l’électricité la moins chère dans les années à venir (sauf si les Taxes Carbone baissent sur le Lignite ! – ce qui est possible pour de funestes raisons ! – Et surtout sauf si les Allemands continuent de favoriser leurs industriels avec des prix bas de l’Elec compensé par des prix hauts pour les particuliers ce qui in fine sont des subventions déguisées et le Droit à la Concurrence ne devrait-il pas être saisi !? Sachant que cela ralentit le passage au chauffage via le vecteur électrique ! donc c’est contraire aux engagements européens actuels et à un minimum de « bon sens » en terme d’émissions de CO2 !!! (Mais est-on encore à quelques incohérences près à Bruxelles dans le soutien à l’économie Allemande quoiqu’il en coute en terme d’émissions !???)

    A force d’empiler les couches réglementaires, on finit par laisser de la place à bien des travers. En espérant que ces nouvelles « règles » aident nos industries à relocaliser…

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    • et Apo qui continue dans ses délires sur notre électricité 🤣😂😂 vous continuez avec les vieux fakes périmés sur le Co² de l’électricité car vous ne voulez jamais ouvrir le eux sur le réel du terrain 🤣😂😂alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution,le réchauffement climatique et les déchets ultimes avec notre merde de nucléaire polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain… et nous fait dépendre de l’Afrique et de la Russie rien que pour notre électricité .qui ne représente que 20% du problème ..comment ça se fait que les consommateurs allemands avec un prix du kWh plus cher que le notre ..mais ça continue de se réduire fortement …ont des factures d’électricité moins élevées que les notres ? ..allez je vais vous donner des pistes si le sujet vous intéresse vraiment . regardez ce qu’ils ont sur les toits de leurs maisons « positives » .. et ne vous inquiétez surtout pas pour l’Allemagne qui elle agit et s’en sort et à encore arrêté 15 centrales thermiques contrairement à la France qui s’enfonce toujours plus dans la pollution,le réchauffement climatique et les déchets ultimes avec notre merde de nucléaire polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère ,… et nous fait dépendre de l’Afrique et de la Russie rien que pour notre électricité .. https://allemagneenfrance.diplo.de/fr-fr/actualites-nouvelles-d-allemagne/05-Developpementdurable/-/2639608

      Répondre
    • APO: les résultats des dernières élections vont dans le sens d’une sanction de la politique énergétique allemande.
      L’AFD: « droite nationale » ou « extrême droite », comme on veut l’appeler, est favorable au charbon et au nucléaire et pas à l’éolien.
      Mais surtout, elle est favorable au charbon: les compétences, les centrales et les mines sont toujours là, et ne sont pas prêts de fermer. Il leur reste pour 200 ans de lignite au rythme actuel de consommation, si je me souviens bien.
      Quant au nucléaire, avant de retrouver une filière en Allemagne, il se passera sans doute un certain nombre d’années, voire de décennies. Ils vont devoir former à nouveau du personnel pour cela: ingénieur, techniciens etc.

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  • D’une part
    Actuellement après avoir dégoupillé sa grenade en dissolvant l’assemblée nationale macron se retrouve le bec dans l’eau en cherchant désespérément un 1er ministre qui ne sera pas sanctionné ipso facto par une motion de censure ! Cette loi qui est le sujet de cette tribune n’est pas prête d’être actée et c’est pas un mal parce que tout ce qui « vert » est comme tout ce qui brille, ce n’est pas forcément or ! Voir ci-après
    D’autre part
    La révolution énergétique allemande, Energiewende, restera une énigme historique. Comment peut-on se fourvoyer à ce point-là et persister aussi longtemps dans l’erreur ? Même la Cour des comptes allemandes a dénoncé en vain et à plusieurs reprises ses errements et son inefficacité.
    Rappelons qu’elle a consisté jusqu’à aujourd’hui à engloutir près de 700 milliards d’euros en 20 ans dans la production d’électricité renouvelable et d’abandonner le nucléaire. Résultat, du fait de la dépendance persistante aux centrales à charbon, il faut bien avoir de l’électricité quand il n’y a pas de vent et de soleil, la décarbonation de la production électrique allemande est très inférieure aux objectifs et très inférieure, par exemple, à celle de la France. Elle a bien baissé de 25% entre 2002 et 2022. Mais l’an dernier, l’Allemagne a encore émis 417 grammes de CO2 par kWh d’électricité produit, le même niveau qu’en 2019, quand la France n’émettait en moyenne que 59 grammes de CO2 par kWh…
    Une impasse
    En outre, l’Energiewende a renchéri considérablement le prix de l’électricité du pays et affaibli énormément son industrie. Une PME allemande paye aujourd’hui son électricité quatre fois plus cher que son équivalent français. Elle conduit tout simplement à une impasse puisque la seule solution trouvée par les brillants technocrates allemands à l’intermittence de l’éolien et du solaire consistait à remplacer les centrales à charbon par des centrales à gaz. Mais comme le gaz ne peut plus venir de Russie

    Répondre
    • Michel DUBUS vous ne voulez jamais ouvrir le eux sur le réel du terrain au profit des vieux fakes périmés 🤣😂😂alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution,le réchauffement climatique et les déchets ultimes avec notre merde de nucléaire polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain… et nous fait dépendre de l’Afrique et de la Russie rien que pour notre électricité .qui ne représente que 20% du problème ..comment ça se fait que les consommateurs allemands avec un prix du kWh plus cher que le notre ..mais ça continue de se réduire fortement …ont des factures d’électricité moins élevées que les nôtres ? ..allez je vais vous donner des pistes si le sujet vous intéresse vraiment . regardez ce qu’ils ont sur les toits de leurs maisons « positives » .. et ne vous inquiétez surtout pas pour l’Allemagne qui elle agit et s’en sort et à encore arrêté 15 centrales thermiques contrairement à la France qui s’enfonce toujours plus dans la pollution,le réchauffement climatique et les déchets ultimes avec notre merde de nucléaire polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère ,… et nous fait dépendre de l’Afrique et de la Russie rien que pour notre électricité .. https://allemagneenfrance.diplo.de/fr-fr/actualites-nouvelles-d-allemagne/05-Developpementdurable/-/2639608

      Répondre
    • MD: l’Allemagne serait à 60% d’ER dans le mix électrique, en 2024 jusqu’à aujourd’hui.
      https://energy-charts.info/charts/energy_pie/chart.htm?l=fr&c=DE&interval=year&source=total
      avec des imports/exports très importants en particulier avec les pays voisins possédant une forte proportion d’hydraulique de barrage: Norvège, Suède, Suisse, Autriche.
      Ils peuvent grapiller encore jusqu’à 70%, en passant de plus en plus d’effacements, et avec des tarifs variables de l’électricité, mais je ne les vois pas aller bien au-delà.
      Le stockage journalier n’est pas mis en place ou très peu, et il coûte déjà cher. (L’Allemagne a arrêté son programme de STEP en incohérence totale avec sa politique énergétique de développement des énergies variables).
      L’hypothèse du stockage par hydrogène s’éloigne de plus en plus. Aucun peuple ne paiera pour ce produit si cher alors qu’il existe encore beaucoup de charbon « bon » marché à exploiter, d’autant plus que l’évolution politique (forte hausse de l’AFP) va dans le sens d’une prolongation de l’usage du charbon.

      Répondre
    • Cochelin oui avec les ENR et pas avec tous nos réacteurs arrêtés pour des raisons même pas publiques .et à quel prix ? avec combien de pollution et de déchets ultimes . et ça va rapporter combien aux .. Russes ? dites nous tout et quand vous vous serez enfin sorti des fakes parlez nous du vrai probleme de l’énergie car l’electricité ce n’est toujours que 20 % du sujet ….

      Répondre
    • Cochelin et il recupere de l’argent quand la France exporte à perte en gardant notre pollution et nos déchets ultimes et en payant les Russes pour notre soi di sante indépendance electrique …

      Répondre
    • Cochelin encore une fois vous refusez stupidement faute d’avoir un peu de personalité de vérifier les faits publics mais ça ne les changera pas .. . et vous vous gargarisez avec nos vielles chaudieres polluantes de nucléaire qui ont fait la France vice championne de la pollution , championne du réchauffement climatique et de la production de déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes les générations futures en Europe en nous rendant dépendant de l’Afrique et de la Russie alors que l’electricité ce n’est toujours que 20% du probleme …

      Répondre
    • 🤣😂😂 Cochelin vous venez une nouvelle fois de confirmer mes écrits .. 🤣😂😂 encore une fois de plus vous refusez stupidement faute d’avoir un peu de personalité de vérifier les faits publics et vérifiables par tous mais ça ne les changera pas .. 🤣😂😂. et vous vous gargarisez avec nos vielles chaudieres polluantes de nucléaire qui ont fait la France vice championne de la pollution , championne du réchauffement climatique et de la production de déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes les générations futures avec la vraie facture … en Europe en nous rendant dépendant de l’Afrique et de la Russie alors que l’electricité ce n’est toujours que 20% du probleme …

      Répondre
    • cochelin il suffit juste de lire et de comprendre le français🤣😂😂 Cochelin vous venez une nouvelle fois de confirmer mes écrits .. 🤣😂😂

      Répondre
      • Vos écrits sont un mélange de sujets hétéroclites rempli d’incohérences et d’invraisemblances, et vous ne précisez toujours pas à quoi vous faites allusion !

        Répondre
        • Cochelin ça devient très très grave pour vous car vous vous enfoncez dans tous vos posts lamentablement . je ne poste que des faits / retours de terrain derrière toute votre vieille désinformation récurrente .. il suffit juste de lire , de comprendre le français et de vérifier car tout est bien public et officiel ..c’est à la portée de tous ceux qui ont un minimum de personnalité pour se sortir enfin des vieux fakes périmés et ne plus subir ..

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