Oléoduc Keystone XL: TransCanada obtient le feu vert américain pour la construction
L’opérateur TransCanada a obtenu vendredi le feu vert du gouvernement américain pour construire l’oléoduc controversé Keystone XL qui avait essuyé le veto de l’ancien président Barack Obama.
TransCanada a obtenu « le permis présidentiel du département d’État des Etats-Unis pour construire l’oléoduc Keystone XL », a indiqué l’entreprise de Calgary (ouest) dans un communiqué.
A Washington, le département d’Etat a indiqué que la construction de cet oléoduc « servirait l’intérêt national » américain.
Keystone XL, qui doit traverser l’Amérique du Nord sur 1.900 km dont 1.400 km en sol américain, soulève la controverse depuis près de dix ans et sa première demande.
Cet oléoduc doit acheminer du pétrole canadien extrait des sables bitumineux de l’Alberta vers les raffineries du golfe du Mexique avec une capacité de plus de 800.000 barils par jour.
Refusée par le président sortant Barack Obama, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, la construction de l’oléoduc avait été relancée quelques jours après l’investiture de Donald Trump fin janvier.
Climato-sceptique, le nouveau président américain avait assuré en campagne électorale qu’il approuverait Keystone XL.
Le département d’Etat a souligné que ce feu vert avait été donné après avoir pris en compte divers facteurs comme « la sécurité énergétique, l’environnement, la culture ou les imapcts économiques », tout en étant conforme sur un plan légal.
En mettant son veto en novembre 2015, Barack Obama s’était appuyé sur l’étude menée pendant de longs mois par le département d’État assurant que le projet « n’était pas d’intérêt national des États-Unis ».