Parc éolien de Saint-Brieuc: recours devant le tribunal administratif
Le comité départemental des pêches des Côtes d’Armor a déposé deux recours devant le tribunal administratif de Rennes pour faire suspendre puis annuler un arrêté autorisant les travaux du parc éolien de Saint-Brieuc, ont annoncé vendredi ses avocats.
Le recours pour excès de pouvoir et le référé suspension « demandent respectivement la suspension puis l’annulation de l’arrêté du préfet maritime de l’Atlantique autorisant le navire Aeolus à se rendre sur le chantier du parc éolien marin dans la baie de Saint-Brieuc », ont précisé Me William Bourdon et Vincent Brengarth dans un communiqué de presse.
La date d’audience du référé suspension a été fixée au 7 octobre, précise-t-ils.
Propriété de la société néerlandaise Van Oord, le navire de forage Aeolus est responsable de deux fuites de fluides hydrauliques les 14 juin et 28 juillet. Des fluides « facilement biodégradables avec « un faible impact sur l’environnement », selon le porteur du projet d’éoliennes Aile Marines.
« Aujourd’hui (le navire) peine à forer, notamment car les sols rocheux sont plus durs qu’initialement prévu par Ailes Marines. C’est pourtant lors d’opérations de forage que les fuites ont eu lieu. Malgré les risques de fuite de l’Aeolus, il est encore autorisé à se rendre sur le chantier et à forer, en violation de la Charte de l’environnement et du principe de précaution », estiment les avocats dans leur communiqué.
Me Bourdon et Me Brengarth soulignent « que l’urgence, condition nécessaire en matière de référé suspension, est d’autant plus caractérisée que la saison de la pêche de la coquille Saint-Jacques commence le lundi 4 octobre prochain ».
« Or il serait inacceptable que le navire Aeolus ne soit pas immobilisé pendant cette période très importante pour le secteur de la pêche compte tenu des très graves risques mentionnés », ajoutent-ils.
Le parc éolien de la baie de Saint-Brieuc doit être érigé à 16,3 km de la côte. D’une capacité totale de 496 MW, avec 62 éoliennes, il est censé produire 1.820 GWh par an, l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon Ailes Marines. Sa mise en service est prévue fin 2023.
COMMENTAIRES
Offrir à une société étrangère une concession gratuite de territoire aussi grande que Paris. Permettre d’y ravager ce dernier continent préservé, les fonds marins. Donner des dérogations pour détruire des espèces protégées. Offrir des subventions garanties sur 20 ans… et dire que c’est pour sauver la planète.
Quand on a dépassé les bornes, il n’y a plus de limites.
Le cynisme des affairistes éoliens n’a certes aucune limite mais il est encouragé par le pouvoir .
En effet, il y a déjà longtemps que les pécheurs français et la clique de pauvre type emmenés par le lobby nucléaire à dépassé les bornes et l’entrepreneur de ces parcs qui investi et donc risque beaucoup devrait déjà les avoir poursuivi depuis longtemps devant les tribunaux au lieu de perdre son temps à discuter avec ces mendiants qui ne veulent que de l’argent.
Les pécheurs Anglais et Allemands vivent et travaillent entourés de plusieurs milliers d’éoliennes offshore, et les pécheurs Belges et Danois au milieu de plus sieurs centaines et n’ont jamais rien réclamé ni même protesté.
Ce ne sont que des mendiants qui veulent de l’argent ce que leur a susurré à l’oreille le lobby nucléaire qui voit son monopole attaqué !