Paris plaide pour une transition énergétique flexible, incluant temporairement les combustibles fossiles
Dans le cadre du Pacte européen pour une industrie propre, dont la publication est prévue cette semaine, la France défend une approche pragmatique pour accompagner la transition énergétique. Selon Paris, les règles de l’UE en matière d’aides d’État devraient être assouplies afin de permettre le soutien à des technologies hybrides utilisant des combustibles fossiles lorsque la décarbonation totale n’est pas immédiatement réalisable.
Paris propose que les restrictions sur le financement public des équipements et installations recourant aux énergies fossiles soient allégées dans des cas spécifiques. Cela concernerait notamment les situations où une solution hybride est jugée « indispensable » en raison de contraintes techniques, où la part des combustibles fossiles reste « résiduelle », et où cette solution est conçue comme une étape transitoire, limitée dans le temps. Ces propositions, révélées pour la première fois par Contexte, visent à faciliter la transition vers une industrie plus propre sans compromettre la compétitivité des entreprises.
Une « banque de la décarbonation » pour soutenir les industries énergivores
Parmi les mesures phares avancées par la France figure la création d’une « banque de la décarbonation ». Cette institution aurait pour mission d’aider les secteurs industriels fortement consommateurs d’énergie à engager leur transition vers des pratiques plus durables. Inspirée du modèle de la « banque de l’hydrogène », cette nouvelle structure élargirait le système actuel de subventions de l’UE basé sur des enchères, afin de combler le déficit de rentabilité des projets de décarbonation.
La banque de la décarbonation reprendrait les principales caractéristiques de son homologue dédiée à l’hydrogène, notamment la possibilité pour les États membres de financer directement les projets performants lors des enchères, mais ne bénéficiant pas d’un soutien européen. Elle encouragerait également les solutions d’électrification « capables de flexibilité », c’est-à-dire adaptables aux fluctuations de la demande, afin de mieux intégrer ces technologies dans les systèmes électriques européens.
Protéger les entreprises des fluctuations du prix du CO2
La France propose également que cette banque joue un rôle de stabilisateur face aux variations du prix du CO2. Elle suggère la mise en place de « contrats d’écart compensatoire », par lesquels l’État garantirait la différence entre les prix du carbone et les coûts supplémentaires supportés par les entreprises engagées dans des pratiques plus propres. Ce mécanisme permettrait de maintenir la compétitivité de leurs produits, même en cas de baisse des prix du CO2.
Selon le document, cette approche « facilite le déclenchement des investissements de manière coût-efficace, en réduisant les risques liés aux projets, tout en limitant les effets d’aubaine pour les finances publiques ». En d’autres termes, elle encouragerait les entreprises à investir dans des technologies vertes sans craindre les aléas du marché du carbone.
Renforcer la prévisibilité du marché du carbone
Par ailleurs, la France plaide pour une meilleure prévisibilité des tendances du prix du carbone en Europe. Elle suggère que la Commission européenne publie régulièrement des prévisions et une trajectoire de prix de référence pour le système d’échange de quotas d’émission (SEQE). Cette transparence accrue permettrait aux entreprises de prendre des décisions d’investissement plus éclairées sur le moyen et long terme.
En somme, la position française cherche à concilier ambition climatique et réalisme économique, en proposant des outils flexibles pour accompagner les industries dans leur transition, tout en garantissant leur compétitivité sur un marché en pleine mutation.
COMMENTAIRES
la France qui veux s’enfoncer toujours plus dans la pollution, les GES .. car elle est toujours en retard sur l’Avenir alors que le monde entier se sort du fissible et du fossile grâce aux ENR ..https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/developpement-durable/energie-le-grand-bond-en-avant-du-renouvelable_169079
Grâce aux ENR ? Lorsqu’elles produisent. En Allemagne, Pays Bas, Danemark, … , on voit ce que cela donne ! https://app.electricitymaps.com/map/72h/hourly
et Cochelin et ses vieux fakes périmes pour gogos sur l’électricité de ceux qui agissent et s’en sortent https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-and-power-mix-charts
OK. Des progrès ont été faits grâce aussi à la forte baisse de la consommation et la forte hausse des imports nets. Mais le charbon et le gaz sont encore très présents, aujourd’hui comme en février : https://www.energy-charts.info/charts/energy/chart.htm?l=fr&c=DE&month=02&legendItems=jz0zb&year=2025
La France a fait aussi beaucoup de progrès, et dernièrement encore. Le gaz et le charbon sont très faiblement utilisés.
Un aveu d’échec de la flexibilité du nucléaire avec une insiffisance des renouvelables à si bon marché qu’il ne coute presque rien de les arréter en cas de surabondance.
Cela ne coute presque rien les Renouvelables !!! LOL (Jaune) !
https://www.lemondedelenergie.com/letat-face-une-possible-restitution-de-184-milliard-deuros-aux-producteurs-denergies-renouvelables/2025/02/06/#comment-264477
Regarder vos propos assez escrologue tout de même et la cohérence globale de votre posture @Serge Rochain …
Quel haut niveau d’expertise avec Rochain comme spécialiste en tout !
Quelques éléments de réflexion : https://www.pnc-france.org/rte-schema-decennal-de-developpement-du-reseau/
à Cochelin;
En effet, nos deux « compères » restent toujours les premiers à sortir leurs « arguments » (qui commencent, quand-même à sentir le rance ?…) qui me confortent dans mon impression: « Quand on n’a pas (du tout !) envie de comprendre, bien entendu, on ne comprend pas !… » et comme ils ont, tous deux, été victimes d’une « overdose » de vaccin anti-nuc, ils continuent à répéter les mêmes contre-vérités et incongruités…
Ils me semblent prêts à intégrer les équipes de « conseillers » de Trump ? Non ?
Trumperie OU Tromperie, on est assez coincé en ce moment… Juste une histoire de O et de U…
Et à force de trop défossiliser cette pauvre planète on va finir par des histoires de Triperies généralisées et sans commune mesure avec le passé…
Il faudrait que nos dirigeants du « public » et du « privé » s’arrêtent « temporairement » pour relire les écrits du « Club de Rome »… (qui ont plus de 50 ans et toutes leurs dents…)
La Transition dans le monde des ressources réellement « finies » va mal se finir pour le plus grand nombre d’habitants de cette planète… L’Europe qui n’a, in fine, plus beaucoup de ressources après des milliers d’années d’extraction devrait faire plus qu’attention sauf à vouloir faire « marché » sa population vers des directions ardues…
(Amusant de voir Trump lorgner avec insistance sur le Canada – et ses mines !? – et le Groenland !?)
Paris devrait relancer à fond le Fissible !!! (et continuer de bannir le Fossile le plus possible)
apo qui luì aussi vroudrait que l’on s’enfonce toujours plus dans la pollution, les ges , les dechets ultimes avec une energie polluante, dangereuse, tres chere qui ne represente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement .. https://infodujour.fr/economie/energie/77885-vers-la-fin-du-nucleaire
et schricke qui s’enfonce toujours plus dans le ridicule avec les autres gogos qui n’ont même pas un peu de personnalité pour vérifier ce qui se passe en réel sur le terrain partout dans le monde https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/developpement-durable/energie-le-grand-bond-en-avant-du-renouvelable_169079
Je ne vois pas ce que fout Trump là dedans ?
Par contre je vois mieux la ,vérité dévoilée à Berlin par ce qui a été dit concernant la censure et ses dérivés telles que l’ARCOM et son altère de blindage le conseil d’état (sorte de boite enregistreuse du politique macron et de sa bien pensance qui est en fait en fin de parcours)
En effet un constat s’impose, l’embivalence entre baisser les émissions des GES en diminuant les énergies fossiles et maintenir voire augmenter la production (PIB) qui demande beaucoup d’énergie, en particulier les fossiles, pétrole, charbon si faciles à produire, ne peut que conduire à l’impasse. L’Allemagne en est une belle démonstration Sans me prononcer sur le mécanisme proposé dont je n’ai pas encore étudié les détails et plutôt que d’être dans le déni il paraît judicieux de rechercher des mécanismes de transitions pour répartir équitablement les efforts des uns et des autres.
A voir .
PS: nos deux nucléphobes ne lâchent rien et sont finalement assez sympathiques dans leur obsession .
On doit hélas constater que les imprécations écolo, pour la plupart dénuées de la moindre preuve factuelle, sans même parler des vérités scientifiques qu’on peut maintenant qualifier d’élémentaires (jusqu’à preuve du contraire, E = mc2, ce qui suffit largement à justifier la pertinence des solutions basées sur le nucléaire) continuent à encombrer ce site. D’autant plus que, avec les développements en cours, ce que nos élégants écolos qualifient de « merde » pourront être recyclés. Pitoyable.