Pétrochimie: Shell sort d’une coentreprise saoudienne pour 820 M USD
Le géant pétrolier Royal Dutch Shell a annoncé mercredi avoir bouclé la vente des 50% qu’il possédait dans la coentreprise de pétrochimie SADAF, pour 820 millions de dollars, rachetée par son partenaire saoudien SABIC.
Le groupe a expliqué dans un communiqué que les autorités de régulation des différents pays concernés avaient donné leur feu vert à cette opération, annoncée le 22 janvier.
Cette coentreprise a été créé il y a de plus de trente ans par Shell et le groupe saoudien SABIC. Basée à Jubail sur le littoral du Golfe Persique (est de l’Arabie Saoudite), SADAF comprend six usines pétrochimiques qui produisent au total plus de 4 millions de tonnes par an de produits divers.
« Cette acquisition permettra à SABIC d’optimiser les opérations de SADAF et d’investir davantage dans ses usines, en les intégrant à l’ensemble de ses activités », a expliqué Shell.
La major pétrolière anglo-néerlandaise a ajouté que, de son point de vue, cette transaction « lui permettrait de mieux concentrer ses activités dans l’aval et d’investir de façon ciblée de façon à soutenir la croissance de son activité chimique mondiale ».
Confrontée comme ses concurrentes à des prix des hydrocarbures modérés voire faibles depuis trois ans, Shell a engagé un vaste plan de 30 milliards de dollars de cessions portant sur des activités non stratégiques, comme des exploitations pétrolières ou gazières matures ou certaines activités dans l’aval (raffineries, pétrochimie, stations-services).
Ce programme est prévu sur trois ans et, à mi-chemin, Shell a déjà annoncé des cessions portant au total sur plus de 20 milliards de dollars.
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