Pics de pollution : nos voisins européens sont-ils responsables?
Une partie de la pollution atmosphérique qui dégrade de plus en plus régulièrement l’air des métropoles françaises proviendrait de nos voisins européens. C’est du moins ce qu’a affirmé Ségolène Royal, invitée dimanche 19 avril sur le plateau de l’émission C Politique sur France 5.
« On a vu, lors des derniers pics, des pollutions venir du nord de l’Europe, de l’Est. Je suis en train de les analyser pour voir d’où elles viennent et quelle sont leurs sources », a déclaré Mme Royal qui estime notamment que les nuages de pollution qui ont touché Strasbourg et Lille « sont venus de l’extérieur de nos frontières ».
Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique, la ministre de l’Écologie a insisté sur la nécessité de « fixer un objectif à cinq ans pour que ces villes soient respirables et pour que tous les transports soit propres à l’intérieur de ces villes ». Première mesure évoquée par l’ancienne candidate à la présidentielle : l’électrification des transports en commun.
Mme Royal a ensuite réaffirmé son opposition à la circulation alternée en fonction de la plaque d’immatriculation, à laquelle elle préfère une solution « plus efficace » : un système de pastille verte permettant de distinguer les voitures propres des voitures polluantes. Selon cette nouvelle méthode, qui devrait entrer en vigueur « avant l’été », les voitures immatriculées en France seront classées en fonction des volumes de dioxyde de carbone qu’elles émettent. Et en cas de pic de pollution, seuls les véhicules les plus propres pourront circuler.
Crédit photo : Parti socialiste
