Quand les poulets sont alimentés aux éoliennes
Les producteurs Loué dans la Sarthe ont visiblement misé sur les énergies renouvelables pour devenir une filière à énergie positive. Après avoir recouvert dès 2010 les fermes de 40 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques, ils ont décidé de construire un parc d’éoliennes en 2013 en rassemblant collectivités et acteurs privés. Un troisième acteur a été associé au projet, les citoyens, à travers un système de financement participatif local. Au final, si Loué a mis 12 millions d’euros sur la table, 270 riverains ont collecté ensemble plus d’un million d’euros.
Concrètement, leur objectif est de compenser la consommation d’électricité, de la couveuse jusqu’à l’assiette, en prenant en compte l’élevage, l’abattage, la distribution, et même la consommation puisque l’électricité nécessaire pour conserver son poulet au frigo ou pour le cuire est également comptabilisée.
==> Article à lire sur le site de Novethic
COMMENTAIRES
Et si nous parlions des enfants utilisés dans les mines de cobalt, chères au développement des énergies intermittentes? Et de l’épuisement des métaux rares indispensables à ces nouvelles technologies? Et la précarité énergétique qui se transforme en insécurité alimentaire dans les pays où le citoyens paie son électricité tellement cher qu’il ne peut plus manger à sa faim? L’Australie en tête avec ses milliers d’éoliennes subventionnées. Arrêtez de diffuser des informations qui ne servent à rien si ce n’est à faire croire que le problème de l’énergie de demain est résolu avec des hélices payées par des pigeons.