pour repondre urgence climatique exploitons pleinement potentiel solaire france - Le Monde de l'Energie

Pour répondre à l’urgence climatique, exploitons pleinement le potentiel solaire de la France !

Une tribune signée Jérôme Owczarczak, Directeur général du groupe EverWatt.

 

En mars 2024, un triste record a été établi : celui du mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre. Ce record s’inscrit dans une série de dix mois consécutifs ayant tous battu les records de température mondiaux. Les scénarios les plus pessimistes du GIEC semblent ainsi se réaliser. Dans ce contexte, l’accélération de la transition énergétique devrait être plus que jamais une priorité pour les pouvoirs publics. Cependant, le potentiel solaire de la France demeure largement sous-exploité en raison d’obstacles administratifs et financiers freinant le développement de ce secteur stratégique.

Un fossé grandissant avec les autres pays européens

En 2023, la France a vu la puissance de son parc photovoltaïque augmenter de 3,2 GWc. Un chiffre à comparer aux 14 GWc installés sur la même période en Allemagne, aux 5,6 GWc installés en Espagne ou encore aux 4 GWc déployés par la Pologne, et à inscrire dans l’histoire énergétique nationale marquée par une prééminence du nucléaire, qui a longtemps assuré des prix bas et stable à l’hexagone. Avec une longue série de problèmes de maintenance et les difficultés de lancement de la nouvelle génération de centrales, la donne a changé. Puis la prise de conscience climatique est venue donner un caractère plus urgent à la diversification du mix énergétique, tandis que le conflit ukrainien a accentué la nécessité de développer une maîtrise des coûts de l’énergie via les circuits courts et locaux : l’autoconsommation individuelle ou collective.

Une ambition d’accélération entravée par des moyens insuffisants

Face à ces défis techniques, écologiques et géopolitiques, une solution s’est imposée : initier une accélération massive des énergies renouvelables, incluant le solaire, afin de diversifier le mix énergétique. C’est notamment ce que visait la Loi Climat et Résilience en rendant obligatoire l’installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments neufs ou encore la Loi APER en obligeant à solariser les parkings de plus de 1500m². Pourtant, les résultats de ces politiques ambitieuses se font toujours attendre. Et pour cause, des complexités administratives pèsent de tout leur poids sur chaque projet.

Les lois APER et Climat & Résilience ont donné naissance à des dispositifs prometteurs mais dont la gouvernance inclut différents échelons administratifs aux règles hétérogènes. Au sein des mairies, les projets d’installations solaires sont instruits comme de l’immobilier classique, doivent dès lors attendre de longs mois pour voir leurs autorisations de construction aboutir. Les exigences en matière d’études techniques sont quant à elles toujours plus élevées et ralentissent, elles aussi, des projets déjà freinés par la frilosité des assureurs en la matière, le manque de moyens des administrations publiques et la lenteur des procédures contraintes par le code de la commande publique.

Un besoin crucial de visibilité

Ces freins administratifs sont doublés d’une seconde difficulté : le manque de clarté et de continuité des politiques énergétiques. Tandis que l’Allemagne tient un cap constant depuis 2005, la France connaît des avancées par à-coups entrecoupées de reculs imprévisibles et des évolutions réglementaires aux contours flous. Or, l’investissement dans un actif de production d’énergie destiné à rester en activité entre 20 et 30 ans nécessite une bonne visibilité fiscale et administrative.

Pour atteindre les objectifs d’accélération, la filière solaire devra donc pouvoir s’appuyer sur une administration aux moyens suffisants mais aussi sur un cadre réglementaire clair et adapté qui lui offrira la visibilité nécessaire à une action de long terme. Des transformations d’autant plus pressantes que chaque élément ralentissant le déploiement de capacités solaires est synonyme de coûts plus importants mais aussi d’émissions de CO2 supplémentaires et donc d’intensification de l’urgence climatique. Agissons et n’attendons plus.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Bien sur que le Soleil emportera le trophé de l’énergie dans l’avenir…à l’échelle de l’esperance de vie de notre espèce, il est le seul garant de la ressource énergétique.

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    • ça, c’est voir loin LOL
      Avec le stock de 230.000 tonnes d’uranium 238 utilisables dans des réacteurs de quatrième génération, on en a pour au moins quelques siècles.
      De plus, solaire et éolien peuvent être utile, … tant que vous disposez d’un moyen en réserve pour les nuits sans vent.
      Et aucune solution n’existe.

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      • @Hervé Guéret,

        Si il y a une solution « connue » pour les nuits sans vent… Le GAZ Fossile !!! (parfois maquillé d’un peu de BioGaz pour faire plaisir à certains)

        Il faut rappeler que les besoins en Gaz en Hiver en pointe en France sont de l’ordre de 2 TW.h par Jour (2.000 GW.h ou 2 millions de MW.h et 2 milliards de kW.h)… Est-ce que le solaire peut réellement nous permettre de se passer de Gaz en Hiver !??? Pour les perspectives de production de BioGAZ, cela peut être un choix politique assumé… Mais la France est exportatrice de céréales depuis longtemps vers des pays dont la stabilité sociale en dépend et produire massivement du BioGAZ rognera sur ces Exports … On peut laisser la place aux Russes pour nourrir certains pays et perdre ainsi tout « soft power » pour se chauffer au BioGAZ, c’est possible…

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  • L’électricité française est fortement décarbonée !!! Le PV sera utile si il est peu cher en cout complet, ce qui n’est absolument pas le cas surtout avec le PV individuel qui coute une fortune et n’injecte sur le réseau que quand il y a du soleil…

    Ne devrait-on pas plutôt revoir les autorisations pour faire rouler les grosses cylindrées sur nos routes pour faire baisser le CO2 !? Et revoir les flux des lignes aériennes françaises et européennes !? (quitte à y mettre des quotas de passagers et donc d’en faire augmenter les prix pour favoriser le train !?)

    Le PV installé en Afrique décarbonera beaucoup plus les Activités Humaines que le PV installé en France !!!

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    • @APO

      « Le PV sera utile si il est peu cher en cout complet, ce qui n’est absolument pas le cas surtout avec le PV individuel qui coute une fortune et n’injecte sur le réseau que quand il y a du soleil »

      Informez vous, formez vous,
      Le kit individuel autoconso pret a brancher 3 kWc est rendu à 2000 balles, soit un cout de production sur 20 ans de 3.5 ct kWh
      Bien sur, c’est du chinois, pendant qu’on ricanait, qu’on chicanait, ils construisaient des usines.

      Le stockage progresse aussi, mais les offre domestique baissent moins vite que les batteries voiture

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        • @APO
          Faudrait savoir de quoi vous parlez…
          Vous critiquez le pv individuel hors de prix (au dessus de 45//, cela va sans dire 🙂
          Et pour le justifier, vous sortez les chiffres de la filière globale comprenant aussi bien l’individuel en autoconsommation, que l’agricole ou les centrales au sol
          https://www.les-energies-renouvelables.eu/conseils/photovoltaique/les-chiffres-essentiels-du-photovoltaique
          Affinez votre discours plutôt que de rester dans les généralités, ou les mantras stériles

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          • @Airsol,

            Si vous trouvez une ségrégation claire et nette des couts du PV, donnez les moi SVP !

            C’est bien de prétendre informer en faisant juste suivre un récap des quantités installées par catégorie dans le PV ! Où sont les cumuls de couts pour chacune de ces catégories !

            Le PV à prix garanti élevé (et surtout pour l’individuel avec réinjection ! car en hiver très peu seront réinjecté et en été quans on en a pas besoin ce sera mis sur le réseau et indemnisé malgré des prix de marché négatifs !!! C’est une honte !) est, avis perso, en train de devenir une escroquerie de plus d’argent public !

          • A APO « ….Le PV à prix garanti élevé (et surtout pour l’individuel avec réinjection … »

            l’individuel se fait aujourd’hui a plus de 90% en autoconsommation avec vente de surplus
            il ne coute a priori pas plus cher a l’état que les grosse installations car si le tarif est plus elevé, la part reinjectée est plus faible

            tarif 2024 T2 entre 3 et 9 kW 121,5 €/MWh
            entre 36 et 100 kW 117,8 €/MWh
            https://www.qualit-enr.org/tarifs-et-primes-2024-installations-photovoltaiques-en-france/

            Mieux encore:
            Tout les kit « prêt a brancher » réinjecte gratuitement, (souvent 50% de leur production)
            Le PV individuel, c’est une manne pour l’état et EDF

            Il faut bien leur reconnaitre cependant un défaut:
            ils gênent la production nucléaire

          • @Airsol,

            Vous auriez du préciser : La production PV massive gène la production Nucléaire aux Heures de Plein soleil. En dehors le Nucléaire produit sans la concurrence du PV … Avec 10 à 15 % de Facteur de charge annuel cela laisse de la place pour le Nucléaire et/ou toute autre énergie dont le GAZ FOSSILE (très réactif en fin de cycle de production PV…)

            De plus vous mentionnez exactement ce qui me gène énormément avec le PV individuel, je vous cite : «  » l’individuel se fait aujourd’hui a plus de 90% en autoconsommation avec vente de surplus «  » Donc en hiver il n’y aura pas d’injection et de l’autoconsommation. Hors on a besoin d’électricité à cette époque la !!! Mais on a préféré subventionné et faire payer à tout le monde des avantages pour quelques-uns qui ne rendent aucun service quand on en a besoin !!! Je vous laisse méditer sur l’égalité de traitement des Français !!! (après 25 ans de PV, le mode subvention doit cesser…)

            Pour les kits et la réinjection gratuite, merci à eux. Là il y a une logique ! on pourrait payer cependant aux tarifs proposés par Enercoop et d’autres soit dans 40 Euros/MW.h de mémoire !!! LOL jaune !

            Pour continuer sur votre propos : «  » il ne coute a priori pas plus cher a l’état que les grosse installations car si le tarif est plus elevé, la part reinjectée est plus faible «  » —> Bien sur que cela coute plus cher à tout un chacun (et aussi à l’état du fait des Taxes non percues par l’autoconsommation !) Les Grosses installations injectent tout sur le réseau (été comme Hiver !!! et c’est là la différence) et avec le développement des batteries seront de plus en plus pilotables pour certaines !!!
            En Hiver les prix sont souvent bien plus élevés qu’en été, surtout que les prix actuels en milieu de journée, donc les gros parcs PV sont tantôt un cout assez massif, tantôt un support à la production. Le tout étant suivi par des Taxes sur la consommation… (L’autoconsommation cela évite beaucoup de Taxes !!! et si l’état subventionne c’est une double peine pour les autres qui paieront les subventions et plus de Taxes !!! avec une production estivale inutile et une production hivernale peu mise à disposition…)

          • @APO
            « (après 25 ans de PV, le mode subvention doit cesser…) »

            c’est gentil, ça nous laisse jusqu’en 2031
            Les premiers contrats juteux, c’etait sous Sarkozy Borloo en 2006 a 60 cts le kWh jusqu’au moratoire de 2010
            les premiers contrats ne sont pas encore arrivés a terme

          • @Airsol,

            Les prix garantis actuels pour le PV individuel en autoconsommation partielle est un scandale ! (mais certes c’est une partie de votre Business…).

            Les subventions actuelles et les prix garantis (vu les volumes) vont couter bien cher et ne rien rapporter… Et même plus, cela fera moins de contributeurs à l’impôt (ie : aux Taxes !) donc plus pour les autres… Il faut être Sado-masochiste pour continuer ainsi mais l’état Français (et surtout ceux qui sont à la tête de celui-ci) aime bien ne faire profiter d’avantages qu’à une petite « élite » et faire payer au reste de la population générale ces grasses rétributions directes et indirectes à des intérêts privés !

          • @Airsol,

            Et combien d’ENRistocrates sont dans ce cas !? Combien d’ultra riches ont investi dans les ENRi avec moultes avantages via divers montages financiers !? Beaucoup…

            Je suis bien d’accord qu’il y a de nombreuses gabegies et divers « trous » dans le budget de l’état.

            Mais sur ce site on parle d’énergie et de sa problématique …

          • @Airsol,

            Vu les prix de marché actuels aux heures de plein soleil à la fin du printemps et en été, il y a eu des gros Loupés !!! Le déséquilibre de la production par rapport à la consommation est criant !

            Comment peut-on garantir les prix de production d’une filière qui produit uniquement lorsque les prix de marché sont faibles ou négatifs ??? Et comment peut-on continuer dans ce sens ???

            Sans parler de la niche à profirt(eurs) qu’est le PV individuel à prix garanti et autoconsommation… Dans ce dernier cas les excédents (très majoritairement l’été) sont mis sur le Marché à des prix aberrants mais garantis… Et ne hiver, quasi rien !!!

      • @Airsol,

        Est-ce que les installateurs de PV ont aidé les producteurs de PV « made in France » !? Ou les ont-ils mis à la concurrence des produits chinois ???

        Le PV peut devenir une redoutable « arme » de la puissance chinoise… Un gros parc PV signifie le besoin d’un gros renouvellement de panneaux, donc des flux importants depuis la Chine en permanence pour maintenir la production…
        (les Chinois le savent bien… et ont dopé par tous les moyens leurs industries PV… sans que l’Europe n’y trouve rien à redire…)

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        • @APO
          « Est-ce que les installateurs de PV ont aidé les producteurs de PV « made in France » !? »

          En PV individuel oui, car les particuliers sont sensibles a ce sujet et mettre 500 euros de plus ne les dérangeait souvent pas.
          En grosse installation, l’importance du temps de retour sur investissement est plus grande.
          Ceci dit, quand vous êtes installateur et que vous vous êtes fait planter par des petits fabricants Français, vous regarder du coté des gros. Les panneaux PV c’est de l’industrie, pas de l’artisanat.

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          • @Airsol,

            Je veux bien croire que quelques clients aient désiré du « Made in France », mais quand je vois le parc automobile en France, je pense que la plupart des clients n’en ont eu rien à foutre… Juste le Prix, rien que le prix…

            Votre dénigrement des producteurs français (sans preuve) est certes une belle excuse pour se justifier… « L’herbe est toujours plus verte ailleurs… » . N’avez-vous jamais eu de problèmes avec d’autres fournisseurs étrangers !?

            Au final la plupart de l’industrie française du PV, pas toute jeune par endroit, a rendu l’ame…

          • @APO
            « Votre dénigrement des producteurs français (sans preuve) est certes une belle excuse »

            Informez vous, formez vous,

            Combien reste t-il de producteurs francais?
            j’ai posé de l’Auversun (garanti 20 ans, disparu, garantie invalide)
            j’ai posé du Sillia (garanti 20 ans, disparu, garantie invalide)
            j’ai posé du Systovi (garanti 20 ans, disparu, garantie invalide)

            c’est pas avec les YAKAFAUQUON qui pullulent, qu’on assure un service aux clients

            Heureusement, il y a de l’espoir si on passe a une vrai échelle industrielle, comme l’on compris depuis longtemps les chinois.
            Le photovoltaïque a gagné la bataille des coûts.
            Les subventions ne sont plus nécessaires pour les particuliers, on va pas pleurer si on en a, mais la motivation pécuniaire est loin d’être la première démarche des particuliers aujourd’hui contrairement au début
            Elle ont fondu depuis 2006, et c’est normal
            Rappel en 2007: 50% de crédit d’impôt sur le matériel et tarif a 60 ct kWh plus des subventions région
            exemple en pays de Loire: 2 euros du Wc
            Ce sont ces subventions, répétées partout en Europe qui ont fait décollé le marché, sans rupture technologique.
            Malgré leurs défauts, il faut leur reconnaitre un vrai succès.
            Rarement, une politique publique aura été aussi efficace.
            Elle pourrait l’être encore plus en levant des freins règlementaires
            Exemple en France: en monophasé, vous ne pouvez pas injecter plus de 6 kW, mais en tri vous pouvez injecter 36,
            Ce n’est pas logique

          • @Airsol,

            Quelle garantie réelle avec les Panneaux PV chinois !? Exemple : Si la Chine tente d’envahir Taiwan, QUID !?
            Si la Chine veut nous faire chanter !? (certes le PV ne sera dans ce cas qu’une goutte d’eau dans un merdier phénoménal…)

            (Nota : L’Europe importe toujours près de 25% (chiffre de l’hiver dernier !) de son Gaz de Russie après 2 ans de guerre, mais bien plus cher qu’avant… et pour les carburants pétroliers, il y a des parcours « purificateurs » pour cacher l’origine, et on les paye plus cher maintenant…)

            Echanger des surplus, c’est vieux comme les sociétés humaines et cela se fait depuis des milliers d’années ! Dépendre d’un seul fournisseur pour quelquechose de stratégique cela n’a par contre jamais été conseillé !

          • @Airsol,

            Sans Tarifs garantis en PV individuel, qui va injecter massivement sur le réseau au Prix de rachat des fournisseurs électriques !?
            S’équiper de PV en autoconsommation c’est logique en bien des places, mais le faire pour réinjecter sur le réseau n’a pas de sens à des prix comme ceux proposés par Enercoop de l’ordre de 4ct/kw.h (soit 40 Euros/MW.h et pas les 120 Euros/MW.h garantis par l’été aujourd’hui …)
            Vu les prix de marché, les prix de réinjection vont fondre, sauf si la France passe en Heures creuses de 11h00 à 15h00 du 1er Mai à fin Aout dans un premier temps (et bientôt de Fin Mars à fin Septembre vu les excédents de nos voisins du Sud de fin Mars à Mai et ceux d’Allemagne et du Benelux de Mai à Aout…)

  • Je note :
    « chaque élément ralentissant le déploiement de capacités solaires est synonyme de coûts plus importants mais aussi d’émissions de CO2 supplémentaires et donc d’intensification de l’urgence climatique »
    nous sommes en France en intensité carbone à 37 g et l’Allemagne est à 253 g. Nous sommes plus vertueux que les teutons qui sont, pour J; Owczarczak, Directeur général du groupe EverWatt (juge et partie), l’exemple type de ce qu’il faut suivre !.
    . »Agissons et n’attendons plus » cela veut dire donnons lui les sous auxquels il est assujetti !
    Gaiement, creusons la planète, raffinons ces produits avec des quantités d’eau pharaoniques en polluant les nappes phréatiques, puis l’air, les populations seront ainsi contaminées et gravement malades. Tout ceci avec de l’énergie fossile dont on ne peut se passer pour produire ces matières (lithium et terres rares par exemple). Ce remède sera pire que le mal initial du CO² lié aux énergies fossiles

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  • Les températures relevées au Bourget, au parc Montsouris, au port de La Rochelle et partout dans le monde ont sans doute été plus élevées en 2024 qu’en 1900.

    Mais quel est la part réelle de la variation climatique à côté de celle de l’influence de l’îlot urbain ?

    Le réchauffement climatique a commencé lors de la sortie du petit âge glaciaire au milieu du 19e siècle. Dans les Alpes, les glaciers ont commencé à reculer vers 1860.

    Cependant, au cours des derniers millénaires et sans le CO2 industriel, les Alpes ont connu de longues périodes avec beaucoup mois de glaciers qu’aujourd’hui :
    https://www.glaciers-climat.com/wp-content/uploads/Les-Alpes-sans-glacier.pdf

    Quand pourront nous retrouver les ruines des hameaux habités au Moyen-âge en hauteur de Chamonix ?

    La mission politique attribuée au GIEC est de dire que tout réchauffement ou tout changement climatique est dû au CO2 et aux GES en général, en écartant toutes études nuançant et relativisant cet aspect.

    La vapeur d’eau a en particulier un effet plus important que le CO2 et sa présence dans l’atmosphère est modulée par le déplacement de chaleur dans les courants océaniques, mais aussi par la déforestation intertropicale.

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    • Que pense Canado des températures des eaux de surface en divers points de cette planète !? Perturbation due aux baigneurs !?

      Pour rappel elles sont prises depuis pas mal de temps notamment par les bateaux de la « Royale » (Marine Nationale)…

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  • Pour ceux qui se préoccupent malgré tout du CO2, essentiellement dans la production d’électricité, que constatons nous depuis une décennie ?

    Au cours des dix dernières années (2023 comparé à 2013), la production d’électricité dans le monde a augmenté de 6.450 TWh (+27,5%) et celle du nucléaire de 250 TWh (+9,9%), sans pour autant retrouver son niveau de 2004.

    La production fossile a augmenté de 2.150 TWh (+13,6%), dont seulement 930 TWh pour le charbon (+9,7%). Celle des renouvelables a augmenté de 3.960 TWh (+78,8%).

    Avec 8.990 TWh, les renouvelables ont produit 3,28 fois plus d’électricité que le nucléaire. L’éolien et le solaire ont produit 44,9% de plus que le nucléaire, avec 3.970 TWh contre 2.740 TWh.

    En Europe EU-27, c’est une forte baisse du nucléaire, une baisse encore plus forte des fossiles et une très forte augmentation des renouvelables.

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  • Je lis, dans cet article (je cite): « le manque de clarté et de continuité des politiques énergétiques. Tandis que l’Allemagne tient un cap constant depuis 2005, la France connaît des avancées par à-coups entrecoupées de reculs imprévisibles et des évolutions réglementaires aux contours flous »
    Bien !…Si l’Allemagne tient effectivement un cap constant, avec son « Energie wende », il n’est pas sur que cette orientation délibérée soit vraiment « gagnante » pour l’intérêt général, tant sur le plan économique que sur le plan écologique ! il me semble inutile de développer: il suffit de regarder objectivement les résultats, en matière de rejet de CO² (10 fois supérieur à ceux de la France !) et en matière de coût TOTAL (raccordements et compléments pilotables inclus !)…
    Quant au « manque de clarté et de continuité des politiques énergétiques » cette critique pourrait parfaitement s’adapter aux « stop and go » observés en France, vis à vis du nucléaire, qui nous a déjà coûté un bras !… (et même les deux !) et des risques récents de « black-out »…
    Et, hélas, je ne suis pas sur que les derniers résultats électoraux ne nous ramènent, une fois de plus, à la « valse hésitation » des pouvoirs publics, sous « l’amicale pression » des écologistes… la récente et timide relance du nucléaire risquant d’en faire les frais !…

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    • En 2023, l’Allemagne a prduit moins d’électricité bas-carbone (ENR+ENR 267,4 TWh) qu’en 2015 (268,8 TWh) et 305,63 en 2019. Source : BDEW. Nous observerons plus tard si l’année 2024 a été meilleure.

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      • @ Cochelin

        « En 2023, l’Allemagne a prduit moins d’électricité bas-carbone (ENR+ENR 267,4 TWh) qu’en 2015 (268,8 TWh)  »

        267.4 contre 268.8 c’est kif kif
        Autre interprétation: Le nucleaire allemand n’as pas été remplacé par le charbon, contrairement aux théories fumeuses souvent entendues ici

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        • @Airsol,

          Ne faites pas dans la dramaturgie !

          En ce moment, on peut voir assez clairement que la Nuit le Nucléaire Allemand a été pour partie remplacé par du Nucléaire Français !!! (LOL Jaune pour certains Allemands…)

          Sinon, on ferait mieux de leur acheter plein d’électricité à midi (bien plus qu’aujourd’hui) avec des heures creuses à midi printemps et été et de leur exporter encore plus de Nucléaire pour se rattraper financièrement

          Répondre
          • Rappelons quand même, pour ceux qui ont la mémoire courte, que la France a été importatrice net de courant d’Allemagne pendant 20 ans, qu’ils nous ont dépannés en 2022 quand nos centrales étaient en carafe.
            on peut effectivement se gargariser aujourd’hui..
            Dans un sens c’est  » le marché normal  » dans l’autre « de la dépendance « 

          • @Airsol,

            Précisez le fait que la France ait été importatrice nette pendant 20 ans !!!

            C’est faux au global, un peu plu vrai stricto sensu sur quelques frontières (genre Allemagne) mais si on considère la Belgique par laquelle on fait tranister du courant (et la Suiss), l’Allemagne n’a pas été exportatrice nette vers nous, mais on a beaucoup échangé !!!

            Et vu leur parc PV en devenir, on a tout intérêt de mettre un max d’heures creuses à midi au printemps et en été pour leur acheter à vil prix leur électricité et se gaver la Nuit en leur exportant massivement de l’électricité décarbonée majoritairement nucléaire ! (Donc de réfléchir à l’intérêt de sélectionner le PV à installer pour en mettre du pas cher qui sera disponible en Hiver – et pas autoconsommé par des petits privilégiés !)

          • « France importatrice net pendant 20 ans »

            Si vous saviez lire, vous auriez lu ‘importatrice net d’Allemagne »

            Vous contestez?

          • @Airsol,

            Je ne conteste pas sur 1 frontière qu’en moyenne nous ayons importé plus de courant en Net sur une certaine période, mais les données brutes sont des Exports de chez nous à certains moments et des imports à d’autres, notamment du fait du thermique à flamme en Allemagne… Avec un équilibrage voir une balance négative et/ou positive suivant les années…

            Toutefois @Airsol, si vous ne le savez pas, les Allemands ont des gros problèmes de réseaux Nord-Sud depuis longtemps… La France leur a servi pour faire transiter du courant depuis (ou à travers) la Belgique notamment entre le Sud et le Nord et parfois inversement… D’où la zone CWE mise en place par RTE pour traiter ces frontières aux particularités diverses…

            Nous allons, en valeur brut, importer de plus en plus d’électricité d’Allemagne (et/ou la faire transiter suivant les points de vue !). Mais nous allons (et nous sommes en train) de leur exporter aussi de plus en plus d’électricité…
            Eolien et Solaire à large échelle vont créer des excédents d’électricité majeurs… Et inversement des plages horaires mais aussi temporelles (en Hiver notamment) avec très peu de génération d’électricité…

            Le concept « Desertec » dans les années 2000 avait été mis en place pour « balancer » les excès de certaines régions à certaines époques avec le foisonnement de consommation… Tout était connu dont le foisonnement de production à répartir avec un net avantage à mettre du PV dans le Sud de l’Europe et à se connecter sérieusement au Maghreb… Les Allemands ont massivement installé du PV chez eux, ils vont en payer le prix (avec certes quelques avantages, mais de sacrés douloureuses…). Doit-on suivre benoitement cette voie !? Avis perso NON !!! Le PV doit soit être à des couts compétitifs, soit avec des garanties d’injection en hiver…
            Si on subventionne et qu’on indemnise les injections pour les excédents des autoproducteurs à des niveaux de Fou – 120 Euros/MW.h – on privilégie quelques-uns (qui n’injecteront que principalement en été et en fin de printemps et se préserveront autant que possible leur production en hiver !!!) le tout payer uniformément par tous les autres – Riches comme pauvres… (et les pauvres n’auront que rarement du PV chez eux, mais devront le payer quand même !)

  • On associe toujours solaire et production d’électricité . En oubliant la production d’eau chaude directe , celle que l’on, voit sur tous les toits autour de la Méditerranée .Serait-elle moins intéressante pour les lobbys électriciens ?

    Répondre
    • A mes amis complotistes
      Non ce n’est pas le lobby electropetrogazierEnriste qui met a mal le solaire thermique.
      Pour les collectivités, le manque de conviction des décideurs, le manque de compétences techniques ont plus de responsabilités (mais les aides sont là)
      Pour les particuliers, la concurrence avec le ballon thermodynamique, ou le photovoltaïque a été rude.
      il est même souvent difficile, pour ceux qui sont équipés, de trouver un professionnel pour l’entretien.
      Rappelons ses avantages par rapport au photovoltaïque: un rendement 4 fois supérieur,
      c’est intéressant quand on manque de place.
      et ses inconvénients: avec du photovoltaïque, on peux faire de l’eau chaude, l’inverse est très compliqué
      et la simplicité des chauffe eau solaire des pays chaud n’est pas applicable partout, sauf a rentrer votre ballon quand il fait froid…

      Répondre
      • @Airsol,

        L’avantage à court/moyen terme du ballon thermodynamique c’est qu’il sera pilotable une très grosse part de l’année…

        En été et à la fin du printemps il marchera entre 11h00 et 15h00, et vous savez pourquoi… Et en Hiver la Nuit ou durant les périodes de vent (suivant sa capacité et les consommations d’eau chaude…)…

        Le PV n’est pas pilotable (ni à la journée et encore moins à l’année, Hélas !) et du coup c’est un problème si il y en a trop d’installer… (sans parler des prix garantis de certaines installations…)

        Répondre
        • Le principe du ballon, c’est justement de stocker pour éviter de piloter a la demande.
          le ballon peux bien sur être chauffé en hiver , le rapport hiver été est de 1 a 4.
          sur du resisif pur, on peut piloter le résistance pour n’envoyer que du photovoltaïque .
          c’est un dispositif qui peut s’acheter, ou se bricoler pour ceux qui veulent comprendre:

          Répondre
          • @Airsol,

            Vous avez raison de mentionner le Rapport de 1 à 4 pour la production PV entre Hiver et été !

            En mettant en parallèle été et Hiver, nos consommations, si on ajoute la consommation de Gaz (qu’il faudra bien réduire un jour si on veut être sérieux), sont de l’ordre de 4 à 1 entre Hiver et été !!!
            (Le Gaz monte à près de 2 TW.h de conso en journée froide d’Hiver voir plus et l’Elec a environ la même consommation journalière autour de 2 TW.h ! soit 4 TW.h de besoins énergétiques en journée froide hivernale ! L’été cela descend autour de 1 TW.h pour les 2 cumulé au plus bas de la consommation… )

            Comment voulez-vous équilibrer un système avec beaucoup de PV qui produit 4 Fois plus quand on consomme 4 fois moins d’énergie et qui produit au plus bas quand les besoins sont au plus haut !??? Et qui plus est si celui-ci est cher !?

            L’éolien, certes, permettra de chauffer des chauffe-eaux thermodynamique ou à résistance avec du pilotage ad ‘hoc et même de l’eau de chauffage stockée si on veut bien s’y mettre… On peut même ajouter que certains logements chauffés au Gaz pourrait avoir un chauffage bi-énergie, ie : des convecteurs électriques pour les pointes éoliennes et quand il y a de l’électricité « peu carbonée » en quantité ET chauffage au Gaz pour les journées de pointe. Cela ferait, in fine, de belles économies de GAZ Fossile avec juste quelques convecteurs électriques (investissements faibles dans bien des cas !), voir des chauffages à accumulation et cela mériterait des subventions pour moins importer de Gaz (et baisser nos émissions) et consommer l’électricité éolienne surabondante à certains moments…

            Mais il y aura pas mal de trous dans la raquette avec les ENRi (mais quelques fils « dorés » pour certains !) donc toujours et encore beaucoup de places pour les fossiles (Cf Allemagne…).

            Avis Perso, dans les mois à venir, le PV va avoir beaucoup de vents contraires en Europe (Croyez certain que cela ne me réjouis pas, mais il y a eu trop de niches et de dépenses dispendieuses sur le PV pour un résultat catastrophique sur les prix de Marché…)

        • autoconsommer 80%, ca dépend bien sur de la puissance de l’installation photovoltaïque

          un ballon de 200 l c’est environ 10 kWh pour le monter de 10 à 60°
          une installation de 3 kWc en région nantaise a donné cet hiver du 22/12 ou 22/03/2024 429 kWh soit une moyenne d’un peu moins de 5 kWh par jour

          Répondre
          • @Airsol,

            Je n’ai absolument rien contre l’autoconsommation pure et simple, qui d’ailleurs a énormément d’avenir dans bien des pays (mais surtout au Sud et dans les endroits isolés type île où pour le coup des subventions ont du sens…)
            Par contre, je suis absolument contre les tarifs garantis de réinjection à des prix aberrants pour des productions qui auront lieu en été…

          • @Airsol,

            Vous êtes cynique ! (comme beaucoup d’ENRistes du reste !)

            Bien entendu que les prix garantis ne sont pas que la 1ère des motivations, il va de soit que l’autoconsommation est très profitable ! Mais quand est-ce que l’autoconsommation est proche de 100% – Réponse en Hiver… Et quand les injections à prix garantis sont maximales – Réponse en été…

            Les prix « publics » garantis pour les autoconsommateurs sont un scandale !

            Et les ENR (surtout le PV en fait) vont encore couter une fortune à l’état sans compter l’ACCISE…
            https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/les-energies-renouvelables-couteront-six-fois-plus-cher-que-prevu-a-l-etat-en-2024-1002983.html –> Cela fait un EPR chaque 3 ans… (mais le PV ne produira jamais la Nuit et toujours peu en Hiver… Et l’EPR produira 80 à 90% du temps…)

          • @Airsol,

            Rappel : Je ne suis pas contre l’autoconsommation mais contre les prix garantis élevés pour le PV en réinjection.

            Nota : Le PV à bas cout va aider notre Mix et un transfert rapide au moins sur 6 mois de l’année des heures creuses de la nuit vers la journée (11h00-15h00) est urgent, notamment pour profiter des excédents « bradés » de nos voisins et pour mieux exporter la nuit notre production de base… Et dans pas longtemps les heures creuses seront 365 jours par an de 11h00 à 15h00 (voir sur une plage plus large en été…)

          • @APO
            « Rappel : Je ne suis pas contre l’autoconsommation »

            Wouarf ! qu’est ce que ca serait si vous étiez contre !
            Vous ne loupez pas une occasion de le critiquer avec des arguments tendancieux.
            Le PV individuel se pose aujourd’hui en autoconsommation et c’est le soutien qui coute le moins cher a la collectivité au KWh posé car il n’y a qu’une partie qui est achetée, et surtout le tarif est fixe, sans indexation sur 20 ans
            il ne nécessite pas de renforcements de réseaux car il est adapté aux consommations.

  • Ce qui est à prendre en compte est surtout le couple PV + stockage journalier, et justement, ce dernier manque.

    Oui, le solaire thermique est le grand oublié de la transition énergétique. Les STEP aussi !
    Ca ne plait pas aux lobbies pétrogaziers ENRistes qui nous gouvernent.

    Répondre
    • @Marc,

      Ce qui est amusant c’est que dans certains pays anglo-saxons ils se réveillent fortement sur le sujet des STEP, notamment en Australie ou plusieurs projets d’importance sont en cours. Ce n’est pas de petites associations qui militent pour avec quelques petites personnalités mais un ancien Premier Ministre Australien… L’Australie étant pourtant un grand pays charbonnier et un grand pays Gazier… A noter que pour « recycler » les mineurs Australiens de mine à ciel ouvert (c’est du gros terrassement en fait) faire des STEP est assez efficace car les anciens « mineurs » sont tout à fait adaptés pour faire une partie des ouvrages… De plus dans un pays où les excès de sécheresse et de fortes pluies sont courants, faire des STEP bien conçues sur certains bassins versants a aussi des autres emplois que l’énergie (ou en plus de celle-ci), sans eau on ne vit pas…

      https://www.hydropower.org/publications/enabling-new-pumped-storage-hydropower

      Le Royaume-Uni aussi se réveille sur le sujet…

      Et en France, nos STEP tournent plus en pompage en milieu de journée que la nuit, car la nuit on exporte massivement du Nucléaire chez nos voisins, et on importe pas mal à midi… (Les Surcapacités solaires en Europe vont devenir de plus en plus criantes au printemps et en été… et cela va impacter la filière solaire sous peu, comment financer un outil de production qui produit à perte régulièrement et ce de plus en plus dans le temps ??? le tout avec un état central surendetté… et des ménages « moyens » en perte constante de pouvoir d’achat… Le « Bienvenu au Solaire » en Europe risque de faire déchanter bien des « si galeux » propagés depuis longtemps faute de pilotage des consommations et de capacités de stockage… Qui va financer cette filière en Europe dans le Futur avec les prix de Marché actuels ??? )

      Répondre
  • Il reste que les prix SPOT s’effondrent en minieu de journée jusqu’à devenir de plus souvent négatifs comme la semaine dernière, jeudi, samedi, dimanche. Pour le gros solaire PPV racheté au prix SPOT, ce n’est pas une affaire et risque de décourager les futurs investisseurs.

    Répondre
    • @Cochelin,

      En reposant les problèmes correctement, le développement du PV devrait se faire en majorité dans le Sud de l’Europe via de gros parcs qui du coup aurait des prix assez intéressants (30 à 40 Euros/MW.h il y en a eu à des prix inférieurs au Sud du Portugal et en Espagne assez récemment !) le tout avec des productions de Novembre à Mars qui ne seraient pas « déconnantes » dans ces lieux mais même assez régulière…
      Il reste les grands réseaux à bâtir et/ou à renforcer… (Guider ce genre d’infrastructures fut le Travail de l’Europe durant des décennies !!! Quid Aujourd’hui ???)
      En pilotant nos consommations vers le milieu de journées (chauffe-eau et électro-ménager divers notamment), on peut « consommer » ce solaire (tant que les proportions ne sont pas invraisemblables !) et exporter à très bon prix notre électricité Nucléaire la Nuit ! (ce qui est le cas en ce moment ou le parc Nucléaire permet des Exports massifs la nuit…).

      En rajoutant des STEP et en pointant leur Urgence pour plusieurs raisons (énergétique mais aussi sur la gestion de l’eau), on pourrait en avoir dans 10-15 ans, un volume nettement supérieur à celui actuel et donc stocker les surproductions régulières actuelles (solaires, éoliennes et Nucléaire suivant les opportunités de marché…). Mais on est pas parti sur cette voie, et on est parti pour mettre comme nos voisins du PV cher à foison… Les Prix de l’électricité au consommateur ne vont faire qu’augmenter et le mécontentement aussi… Si on (la France) n’est pas en faillite dans 10 ans, on se réveillera peut-être en espérant qu’il ne soit pas trop tard… Les Lobbys du PV composé pour une bonne part de Financiers et aussi de Gaziers, vont se « régaler » et grassement s’enrichir d’ici là…

      Le Lobby hydraulique Français est encore plus nul et timoré que celui du Nucléaire !!! Rien de neuf au soleil…

      Le retour de Flamme (ou surtout le maintien permanent et pour longtemps de centrales à flamme en Allemagne) outre-rhin risque d’être sévère un de ces jours… Et leur dépendance massive au Gaz (malgré la perte de pans entiers de leur industrie fortement consommatrice de Gaz) va être longue et de plus en plus douloureuse… C’est peut-être de ce « retour de Flamme » à venir que viendra des « lumières » pour corriger notre aveuglement chronique…

      Répondre
  • En Allemagne, la production d’électricité fossile a été la plus faible en 2023 depuis des décennies, avec 201,5 TWh contre 360,2 TWh en 2010.

    Avec des énergies renouvelables qui sont passées de 105,4 TWh en 2010 à 272,4 TWh en 2023, l’Allemagne a considérablement réduit la production fossile tout en éliminant le nucléaire en avril 2023.

    Au cours des dix dernières années, la production renouvelable a augmenté de 79% en Allemagne, de 51% en Europe et de 79% aussi dans le monde.

    Répondre
  • En France, la consommation intérieure d’électricité a été de 475 TWh en 2019 : consommation finale + pertes réseaux + consommation du secteur énergie.

    En 2035, selon les estimations de RTE, cette consommation intérieur (la quantité à produire hors import/export) devrait atteindre 615 TWh dans l’hypothèse de référence.

    Sur la même base, la production serait de
    660 TWh (dont 45 TWh de solde exportateur). La production nucléaire serait de 360 TWh (malgré l’EPR) contre 380 TWh en 2019. La production hydraulique correspond à 50 TWh en moyenne (hors turbinage STEP).

    Pour produire 615 TWh (solde E/I nul), il faut compléter avec 205 TWh : renouvelables ou fossiles ?

    De toute évidence, la réponse se trouve dans un développement accéléré des renouvelables, bien moins chers que le nouveau nucléaire qui n’arrivera pas avent 2037 pour le premier EPR2 et 2048-2050 pour le sixième.

    Répondre
    • @Canado,

      vous avez raison, une partie de la solution actuelle est nécessairement le développement des ENRi. Mais ce sera aussi plus de réseaux aux frontières pour mieux gérer ces ENRi et des solutions de stockage qui ne seront pas à couts nuls donc des couts globaux in fine très chers… Mais on n’a plus le choix… En attendant le nouveau nucléaire qui du fait de l’inflation qui risque de sévir par vagues en Europe deviendra de plus en plus compétitifs…

      Autant ne plus faire d’ENRi à des prix aberrants (comme le PV individuel avec prix d’achat garantis élevés…) et se concentrer sur les ENRi à des prix réellement compétitifs (éolien en mer dans les sites favorables avec des clauses d’effacement partiel de production – facile pour des parcs pilotés comme le sont les grands parcs en mer). PV dans le Sud et sur de grandes surfaces avec des usages doubles (ombrières ou toiture de parking…)

      @Canado,

      Savez-vous que la « Loi de Moore » sur les processeurs vient de devenir caduque et le sera de plus !? (Les courbes exponentielles en mode croissance infinie cela marche un temps et cela finit par plafonner ou cela s’arrête, Hélas !)

      Répondre
    • @Canado,

      Vous avez parfois des propos très cohérents et très sourcés, d’autres fois nettement moins (sans parler du Co2…).

      Sur votre propos :  » Pour produire 615 TWh (solde E/I nul), il faut compléter avec 205 TWh : renouvelables ou fossiles ?  » –> Comment dimensionner exactement ce parc d’ENR pour produire cette quantité ? Et Quid du foisonnement de production ? Et/ou du non-foisonnement de production qui est le problème majeur des ENRi !???

      Produire beaucoup d’électricité en été et au printemps alors qu’on en consomme 2 à 3 fois plus en Hiver en France, Quel est l’intérêt ? Si on passe par du stockage intersaisonnier à l’échelle, cela devient très couteux (bien plus que le Nucléaire !!!)
      Le manque de foisonnement des ENRi est un facteur de cout énorme et non évalué dans une économie de marché (Quid de l’impact des prix garantis lorsque les Prix SPOT sont négatifs !??? C’est énorme !!! et personne ne peut savoir comment les marchés réagiront dans les années à venir avec les Surproductions solaires massives…)

      La réponse se trouve pour partie dans de grands réseaux transeuropéens, beaucoup plus de stockage et de pilotage des conso, le tout avec une coordination des productions européennes. Mais on n’en prend pas le chemin ou pas assez vite (Hélas !) et cela vous le savez ou devez le savoir… Tout cela notamment les réseaux massifs et le stockage vont couter très cher et ne peuvent pas facilement être inclus dans le prix du MW.h d’une production particulière avec une ventilation aisée (même le Nucléaire va profiter et du coup devenir de plus en plus rentable de ces grands réseaux européens… à certains moments !)

      Votre propos suivant : «  » De toute évidence, la réponse se trouve dans un développement accéléré des renouvelables, bien moins chers que le nouveau nucléaire «  » il aurait fallu préciser en cout de production en sortie de parc, sans inclure les réseaux et le stockage ni l’impact des marchés « SPOT » avec des prix garantis même lorsque les prix de marché sont négatifs (l’ACCISE va couter cher aux Français et ce n’est pas le Nucléaire qui pèse dessus !!!)… Et là «  »l’évidence » » de Cherté devient moins évidente pour le Cher petit Français moyen en bout de ligne…

      L’appât du prix au MW.h en sortie de parc ENR est un argument partial et partiel !!!

      Oui, il faut beaucoup plus d’ENRi mais pas forcément sur le sol Français… Du PV à grande échelle au Sud de la péninsule ibérique ou de la botte italienne et dans le Sud de la France avec de bons réseaux va nous revenir nettement moins cher in fine et produira nettement plus en hiver que du PV individuel à prix garanti en France au nord du 45ème parallèle…

      Répondre
  • Je serais curieux de savoir en quoi roule l’auteur de l’article !? (si c’est une grosse cylindrée il est Urgent qu’il en change face à l’urgence climatique… et que le train pour les vacances c’est pas mal…)
    De savoir aussi si il prend souvent l’avion !? (petit rappel le train c’est bien !)
    Et quel est son régime alimentaire !? (si il est hyper carné, il peut aider en baissant sa consommation de viande – surtout bovine !)

    Répondre
  • Pour le nucléaire, la croissance exponentielle proclamée en 1975 s’est arrêtée bien avant l’an 2000.

    En 1975, l’agence internationale du nucléaire annonçait une capacité de 3.600 à 5.300 GW pour l’année 2000. La baudruche s’est limitée à 351 GW. La même année, le nucléaire devait produire la moitié de l’électricité mondiale. Ce n’a été que 16,6% (2.580 TWh sur 15.560 TWh).

    Depuis de nombreuses années, une puissante association mondiale prétend que le secteur nucléaire pourrait mettre en service 1000 GW de capacité nucléaire entre 2015 et 2050 (fin d’année) : 10 GW/an de 2016 à 2020 – 25 GW/an de 2021 à 2025 – 33 GW/an de 2026 à 2050.

    Le constat est cruel pour les adorateurs du nucléaire.
    Pour les années 2016 à 2020, seulement 33,9 GW ont été mis en service, mais 25,9 GW ont été retirés du service.

    De 2021 à 2023, 17,6 GW ont été mis en service, au lieu des 75 GW (3×25) annoncés, tandis que 18 GW ont été supprimés.

    Pour la production d’électricité nucléaire, elle n’a toujours pas dépassé en 2023 le niveau record atteint en 2006. Niveau dépassé par l’éolien et le solaire associés de 4% en 2021, de 22% en 2022 et de 41,5% en 2023.

    Répondre
    • @Canado,

      Vous avez bien raison, le Nucléaire n’aura pas une croissance exponentielle de si tôt… Et cette industrie ne pourra avoir de croissance importante qu’avec la 4ème génération si elle se fait rapidement, on comprend mieux d’ailleurs les investissements de Bill Gates sur ce sujet…

      Vous avez raison, Solaire et Eolien, vont continuer mondialement d’avoir des croissances importantes dans les prochaines années. La Chine va y contribuer largement chez elle mais aussi dans bien des régions du monde. Et si l’hydraulique est relancée et mieux mis en avant, cela peut faire des miracles par endroit…

      Par contre, pour des pays avec de larges territoires au Nord du 45ème parallèle et sans régime de vent très régulier et avec peu d’hydraulique, le Nucléaire est une des solutions les moins couteuses en système complet et aussi source d’indépendance plus importante vis à vis de la Chine… Le Photovoltaïque sans la Chine n’est pas actuellement possible… La Chine peut et pourra vivre sans nous Européens, mais nous, nous ne pouvons plus vivre sans ce pays (ou très difficilement !).

      Répondre
  • Qu’il n’y ait pas de malentendu. Ces énergies renouvelables variables apportent un bénéfice réel aux pays dont le mix électique est basé majoritairement sur les énergies fossiles. Il est illusoire de s’attendre à un développement exponentiel du nucléaire, d’autant plus que les investisseurs se sont en partie détounés de ce secteur. Concernant la France dont le mix est largement décarboné, il y a moins d’urgence : RTE annonce dans son bilan pour 2023 : « La France a retrouvé en 2023 une position historique d’exportatrice nette d’électricité. Les émissions de gaz à effet de serre du système électrique français ont atteint en 2023 un minimum historique et les émissions liées aux importations d’électricité de la France ont été marginales. Cela traduit une dynamique globale de décarbonation des mix électriques des pays voisins qui continuent, en 2023, de remplacer les énergies fossiles par des renouvelables. »

    Répondre
  • Il est possible aussi de rajouter ceci : « Les émissions de gaz à effet de serre du système électrique français ont atteint un minimum historique en 2023 (16,1 MtCO2eq), soit le niveau le plus faible depuis le début des années 50.
    L’intensité des émissions de la production française en 2023 (32g de CO2eq/kWh) est 10 fois inférieure à celle de l’Allemagne et plus de 8 fois inférieure à celle de l’Italie ; comparant ainsi la France à des pays disposant d’une production hydraulique abondante (Suède, Norvège, Suisse, Autriche) ».

    Répondre
  • Les données citées du BDEW ne sont que des estimations provisoires à la date du 20 décembre, avant que l’année 2023 ne soit terminée.

    Pour plus d’exactitude, mieux vaut voir les données de l’AGEB en date du 15 février 2024, une fois l’année 2023 terminée :
    https://ag-energiebilanzen.de/wp-content/uploads/2024/04/STRERZ_Abg_02_2024_korr.pdf

    Publication reprise et donc confirmée en avril 2024 [Stromerzeugung nach Energieträgern (Strommix) von 1990 bis 2023 (in TWh) Deutschland insgesamt
    (Datenstand April 2024)]

    Publication qui présente aussi l’avantage de donner les valeurs en brut et en net, la différence étant la consommation interne des centrales.

    Par ailleurs, curieux de citer un site de propagande nucléaire « climato-sceptique » alors que le sujet du CO2 est le principal argument du nucléaire. Site aux outrances bien connues.

    Répondre
    • Je connais les données de AGEB Cela ne change rien, surtout si l’on compare avec 2000 ou 2005.
      Les données de RTE affichées dans le site Contrepoints sont objectives et ne peuvent pas être contestées.

      Répondre
    • @Canado,

      Qu’est ce que pense l’AGEB du changement climatique ?

      Et les Allemands en règle générale ? (personnes Lambda ou scientifiques du reste)

      Répondre
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