Pourquoi le prix des véhicules électriques à batterie devrait baisser dès 2024 ?
Dans un entretient au Monde de l’Energie, François Gatineau, expert en mobilité électrique et président de Mobileese, se penche sur les évolutions du marché des véhicules électriques.
Le Monde de l’Énergie —Comment évolue le marché européen des véhicules thermiques et électriques, et quelles sont les prévisions réalistes à court et moyen terme ?
François Gatineau —Dans un marché où le rythme de nouvelles immatriculations reste faible, la part de marché des BEV (véhicules électriques à batterie) continue à augmenter. Elle s’établit au T3 2022 à 12%. La part des PHEV (hybride rechargeable) baisse de 6% en un an et s’établit désormais à 8,5%. Cette catégorie va peu à peu disparaitre, elle est une phase de transition psychologique pour les utilisateurs, mais cela reste un véhicule thermique (pour rouler avec il faut aller à la pompe à essence). La part de marché de l’essence passe en un an de 39,3% au T3 2021 à 37,8% au T3 2022. Le diesel passe de 17,5% à 16,5 % sur la même période.
La tendance va se prolonger avec ce même effet ciseau, prise de part de marché continue des BEV et baisse progressive des autres catégories. Le rythme de baisse sera plus fort sur le diesel car l’effet des ZFE dans les agglomérations européennes qui bannissent le diesel dans les 2 prochaines années ont un effet de blocage à l’achat (complexité à la revente). Les PHEV vont aussi baisser, cela pourrait aussi d’ailleurs s’accélérer si les constructeurs arrêtent de promouvoir les hybrides rechargeables au niveau marketing.
Le Monde de l’Énergie —Quels facteurs vont jouer sur l’évolution des prix des véhicules électriques dans les mois qui viennent ?
François Gatineau —Nous allons continuer d’être dans un choc entre l’offre et la demande. La demande devenant de plus en plus forte sur l’électrique grâce à 2 aspects : 1) une prise de conscience d’une partie de la population qui accepte le changement occasionné par la transition écologique 2) la prise en compte de contraintes réglementaires qui a un effet catalyseur (ZFE – Zone à Faible Emission ; renouvellement obligatoire des flottes d’entreprise vers les véhicules à faible émission).
Face à cela, l’offre reste très tendue. Les nouveaux modèles arrivent petit à petit sur le marché. Mais surtout, les tensions géopolitiques entre la Chine et les USA, ainsi que la guerre en Ukraine et la politique zéro-covid en Chine qui handicape la production, génèrent des retards d’approvisionnement qui mettent du temps à se résorber. Les clients ont fait en sorte de se replier sur le marché de l’occasion, mais là encore, la rareté de l’offre crée une augmentation provisoire des prix. A cela, s’ajoutent tous les investissements des constructeurs automobiles vers l’électrique qui enchérissent les prix de véhicules neufs à l’achat.
Le Monde de l’Énergie —Pourquoi prévoyez-vous une baisse des prix des VE fin 2023, début 2024 ?
François Gatineau —Il y a 4 raisons principales à ce phénomène :
- Les catalogues constructeurs s’étoffent. Le nombre de modèles de véhicules électriques annoncés va plus que doubler d’ici 18-24 mois. Les vendeurs seront aussi mieux formés pour convaincre le client ;
- Les catalogues de véhicules thermiques vont commencer à se vider, obligeant les circuits de distribution à atteindre leurs objectifs de vente sur l’électrique ;
- Plusieurs usines européennes de fabrication de batteries et de véhicules vont ouvrir sur le continent, au plus proche des clients. Tous les grands constructeurs ont fait des annonces en ce sens depuis 2 ans : Stellantis, avec Rennes et Metz par exemple, va produire 12 véhicules en France et transforme toutes ses usines en Europe qui s’ouvriront progressivement à l’électrique à partir de mi-2023 ; Renault a aussi annoncé renforcer sa production d’électrique en France et reconfigure ses usines au cours des 3 ans à venir ; Hyundai-Kia a lancé la construction d’une usine de fabrication de véhicules électriques pour 5,5 Mds de $ ; Ford en Espagne fait de même ; etc.. Le problème, c’est que ces nouvelles usines ont été dimensionnées sur des volumes tendanciels de fabrication très optimistes. Mais la demande est structurellement en baisse (moins de gâchis), il est plus que probable que nous soyons en excès d’offre dès 2024 ;
- Les tensions géopolitiques resteront fortes, mais le point culminant semble atteint, les belligérants voient clairement ce que cela occasionne sur leurs économies et leurs populations.
Le Monde de l’Énergie —Cette tendance vous semble-t-elle durable, et quel pourrait être son impact sur la décarbonation de la mobilité dans l’Union européenne ?
François Gatineau —La fin de la vente du véhicule thermique dans toute l’Europe est actée en 2035. Il n’y aura pas de machine arrière. Les industriels l’ont d’ailleurs totalement intégré et investissent tout sur l’électrique dans leur plan de développement. Les catalogues de produits véhicules seront d’ailleurs 100% électriques bien avant 2035 car les constructeurs n’ont absolument pas intérêt à maintenir 2 lignes d’investissements parallèles, dont une est sûre de prendre fin.
Cela aura un impact sur la décarbonation au niveau européen, les mobilités représentant 30% de nos émissions. Malheureusement, l’Europe n’est pas seule (10% des GES mondial). Ces engagements doivent se généraliser autour de la planète entière, un gaz ne s’arrêtant pas au-dessus d’une zone géographique. Mais l’Europe doit montrer l’exemple car elle a énormément contribué au problème depuis des décennies (la révolution industrielle est partie de nos contrées).
COMMENTAIRES
Monsieur Gatineau dit des sottises :
Le PHEV n’était pas du tout un véhicule rassurant, mais LE seul type de véhicule qui permettait de rouler 100% électrique 350 jours par an et ne pas faire le poireau des vant les bornes à charge lente que nous avons dans notre paysage (pour moi cela a duré 8 ans, de 2014 à 2022), pendant 2 heures pour une recharge durant les longs trajets.
Aujourd’hui les gens ne sont pas plus audacieux qu’il y a 8 ans, mais il sont plus réalistes comme ils l’étaient il y a 8 ans, car aujourd’hui les VE peuvent parcourir 200 Km d’une charge sur autoroute et recharger pour regagner ces 200 km d’autonomie en 20 à 30 minutes le temps de prendre un café, grace aux nouveau VE et au déploiement de bornes à 50 KW et plus. Et cela suffit à expliquer pourquoi le VE monte au détriment du PHEV, qui n’était pas un véhicule à essence mais électrique en proportion de Km parcourus selon quotitien ou exceptionnel. Monsieur Gatineau doit confonfre avec les hybrides simples qui sont bien des VT.
Quand à prédire la chute des prix des VE, avec ce que je vois de la perspicacité de M. Gatineau, je ne le crois pas plus capable que moi de dire à quel moment ce phénomène va se produire tant le nombre de paramètres dont il dépend est important et contradictoire. La seule certitude est que cela se produira ….un jour.
Et tout ira bien sur l’extraction de Lithium au niveau mondial !!! (pas une ombre à l’horizon !!!)
Une Grosse déception (à titre Perso) : Pas un Mot sur la Taille des Véhicules et leur Poids … Elément Clé que les allemands ont réussi à pervertir/ »Pèrevertir » en bon Leader patriarche de l’Europe …
Le non sens avéré des personnalités politiques de l’UE qui ignorent des réalités physiques proches de l’élémentaire et reposant sur une religion écologiste absurde donnent lieu de la part des constructeurs une adhésion que je ne m’explique pas. Arrêter le diesel avant les véhicules à essence ! question : que fera -t-on de la fraction du pétrole qui constitue le gazole lors de sa distillation ? Le prix de ces voitures reste pour le moment sensiblement supérieur à celui des véhicules à moteur thermique, entraîne un supplément de poids significatif dont les conséquences sont loin d’être écologiques (usure des pneumatiques, émissions accrues de particules lors des freinages, etc.). Sans parler de l’autonomie qui reste en l’absence qui n’est pas près de trouver une solution satisfaisante en disponibilité de bornes de rechargement, la hantise de se retrouver en rade au milieu de nulle part, et bien sûr du temps nécessaire au rechargement des batteries, sans commune mesure avec celui de faire un plein de combustible liquide (je n’ai jamais mis une demi heure sur une autoroute pour prendre un café !). Et enfin, que dire des poids lourds ? Cerise sur le gâteau, l’auteur de ces promesses mirobolantes est obligé de faire de la repentance pour tenter de justifier une conversion aux véhicules électriques dont il est bien obligé de reconnaître que son effet sur le climat sera faible compte tenu du poids de l’Europe dans le phénomène par rapport au reste du monde (les 10% qu’il avoue seront diminués de combien ?) ! « La révolution industrielle est partie de nos contrées », horreur et damnation, il fallait en rester aux voitures à chevaux et à la forge de village ! c’est du wokisme pur et simple. Consternant.
@Brun
Là comme ailleurs vous dites à peu près n’importe quoi à propos des véhicules électriques, comme tous ceux qui parlent de ce qu’ils ne connaissent pas, c’est-à-dire ceux qui n’en n’ont pas et qui ne cherchent même pas à s’informer, mais qui prêtent une écoute attentive à tous ceux qui comme eux ne font que colporter de la désinformation sur le sujet ! Certaines de ces allégations mensongères sont tellement grosses qu’on se demande même pourquoi vous ne les débusquez pas vous-mêmes ! £ara exemple, dès la première phrase :
« personnalités politiques de l’UE qui ignorent des réalités physiques proches de l’élémentaire »
Comme si la montée en puissance des VE ne concernait que l’Europe ?!?! Il y a déjà plus de VE rien qu’en Chine que dans toute l’Europe et les USA réunis ! Votre vision étriquée est à la hauteur de votre incapacité à mener la moindre analyse comme on le retrouve un peu plus lin dans votre diatribe avec les émissions de particules fines « émissions supposées accrues lors du freinage », par exemple. Les VE émettent infiniment moins de ces particules lors des freinages que les VT car le freinage n’utilise le frottement mécanique des plaquettes sur les disques que de façon marginale car le freinage recharge la batterie et la force contre-électromotrice remplace le frottement mécanique. Si vous rouliez électrique comme moi, depuis 8 ans avec plaquettes et disques d’origine, vous le sauriez au lieu de propager des âneries, et le reste est à l’avenant. On tombe à la renverse devant vos affirmations d’incompétent quand on lit à propos des bornes et des vitesses de recharge qu’elles permettent aujourd’hui :
» l’autonomie qui reste en l’absence qui n’est pas près de trouver une solution satisfaisante en disponibilité de bornes de rechargement »
Là encore il faut rouler électrique pour voir les progrès faits en seulement 8 ans dans ce domaine sur tous les plans et ne pas propager des âneries sans nom comme vous le faite. Aujourd’hui les autonomies atteintes sont superfétatoires et bien au-delà de l’utile dès que l’on dépasse 300 km. Vous faites partie de ces fous qui veulent rouler sans s’arrêter durant 1000 Km sans doute. je viens d’acheter un nouveau VE doté d’une autonomie de 440 Km WLTP et je n’avais pourtant pas besoin d’une telle caractéristique car 300Km m’allait tout aussi bien, car je m’arrete toutes les deux heures de conduite pour me dégourdir les jambes et quand l’occasion se présente, prendre un café, et cela depuis ma première VT il y a 60 ans. Et aujourd’hui une recharge de 20 à 30 minutes qui rebooste ma machine de 200 à 250 Km d’autonomie supplémentaire est plus que suffisante. De plus, en dehors des quelques rares long trajets (départs en vacances) je recharge simplement sur une prise ordinaire, la nuit, dans mon garage et je roule à 1,5 € au 100 Km…et vous ? La seule fois où j’ai crainds la panne sèche, c’était en Auvergne il n’y a encore qu’une quarantaine d’années où la seule pompe du village était fermée le dimanche comme le garage où elle était installée. Je n’ai du mon salut qu’à un brave paysan qui ma versé (Gratuitement, j’insiste pour invalider la réputation de pingrerie des auvergnats) 1/4 de jéricane de pétrole à tracteur dans le réservoir pour me permettre de regagner Aurillac où j’ai pu me réaprovisionner régulierment. Et le reste de votre message est à l’avenant, aussi ridicule que faux, comme tout ce que raconte les rouleurs en fumantes quand ils parlent des VE !
Je vous invite à regarder ce tout récent reportage (voiture_electrisante_bonn.mp4, sur un voyage Paris Le Mans et retour), qui infirme au moins la moitié de ce que vous racontez. Je persiste et signe en ce qui concerne le surpoids et ses conséquences ; je m’y connais suffisamment en matière de freinage électrique pour pouvoir affirmer qu’il est bien trop progressif pour être efficace en cas de freinage urgent. Et pour l’usure des pneus, c’est une évidence. Si vous vous arrêtez toutes les deux heures quand vous voyagez, ce n’est pas une raison suffisante pour traiter de fous ceux qui n’ont pas ce besoin et trouvent aberrant de devoir prendre une demi heure avant de pouvoir repartir, et pour 250 km seulement ! Et que dites vous pour les poids lourds ? Quant à la comparaison entre l’Europe et la Chine,… Que je sache la Chine approche le milliard d’habitants, et nous, c’est combien ? Quant au wokisme, je maintiens que nous reprocher d’avoir été à l’origine de la révolution industrielle est grotesque et qu’en faire une raison pour se convertir à l’électrique est débile, pour ne pas dire plus..
Je n’ai pas évoqué non plus l’effet plus que discutable des véhicules électriques actuels sur la consommation de ressources en lithium, cobalt, terres rares, etc., extraits dans des conditions déplorables et avec des déchets très importants non sans effet sur l’environnement. En admettant qu’il faudra se convertir aux véhicules électriques à l’avenir, imposer la conversion totale dans le délai de 13 ans qu’a fixé l’UE est absurde.On verra peut être plus clair avec l’utilisation de l’hydrogène.
Oui n’importe qui peut ayant envie de démolir n’importe quoi peut faire une vidéo que l’on fait passer pour un reportage présenté comme objectif.
Mais vous m’amuser avec votre supposée expertise en matière de freinage qui semble avoir découvert dans ma replique ce qu’est le frein électrique. Non effectivement ça ne bloque pas comme le coup sur la pédale de Frein que l’on actionne en cas de surprise. Mais je freine mille fois de façon pondérée pour une seule fois sous l’effet de la surprise de l’obstacle qui surgit de façon impromptue.
De toutes les façons j’ai 8 ans d’expériences de roulage en électrique et cela fait 10 ans que j’étudie d’abord les choix qui s’offraient à moi et ensuite l’évolution tant des véhicules eux mêmes que l’état du réseau (la aussi il y a des, cartes précises et mises à jour en temps réel) et de l’autre un zozo qui débarque sur de lui sur la foi d’un reportage à la recherche du buzz et qui roule depuis toujours en fumante et croyant la aussi vous apprendre quelque chose.
Pauvre France !
A votre attention :
https://actu.capital.fr/auto/pourquoi-les-francais-ne-sont-pas-pres-de-se-passer-du-diesel-1445720?utm_source=outbrain&utm_medium=cpc&utm_term=FR_Orange+Actu+%28Orange%29_Orange+Actu+France&utm_content=Pourquoi+les+Fran%C3%A7ais+ne+sont+pas+pr%C3%A8s+de+se+passer+du+diesel&utm_campaign=pmo_cap_article_desktop_desktop_rtgconv_multi_2&dicbo=v1-d1caed39c36ea5867915f6c275339d51-007b8519305bcf5edf66b296b9a6ba6663-miztonjxga4wkljumzrwgljugzrtqljyg43dollchfrwknjqgy3genrxgi
C’est assez instructif !
Non je n’ai rien appris dans ce tissus de sottises, ça n’a rien d’instructif.
Je propose de résoudre ces cinq questions :
1. Que faites-vous du parc de voitures particulières qui, au 1er janvier 2022, est composé de 22,6 millions de diesels, soit 55 % des modèles en circulation ?
2. Comment empêchez-vous les acheteurs de voitures d’occasion d’acquérir des diesels, alors que ceux-ci comptent pour 53 % des 1,4 million de transactions (chiffres : 1er semestre 2022) ?
3. Avec cet immense parc de modèles diesel, quelle est votre solution pour que la part du gazole dans les carburants routiers consommés diminue (73 % en juin 2022) ?
4. Avec quelle nouvelle technologie allez-vous convaincre les professionnels d’acheter des poids-lourds offrant les mêmes prestations que ceux qui roulent au diesel et qui comptent pour 99 % des véhicules actuellement en circulation ?
5. Comment égaler l’autonomie des moteurs diesel actuels, dont la frugalité (on parle de 4 à 4,5 litres de carburant aux 100 kilomètres en moyenne, selon le gabarit) permet de parcourir des centaines de kilomètres, voire de dépasser les 1.000 kilomètres, avec un seul plein ?
Je relève ce défi qui n’en n’est même pas un tant la réponse à chaque question est d’une simplicité biblique :
Réponses A1) Ils restent en circulation jusqu’à épuisement comme ça a toujours été le cas des vieilles bagnolles dépassées, Il y a belle lurette qu’on ne voit plus de juva 4, où est le problème ?
A2) Je ne vois pas pourquoi on empêcherait de les acheter d’occasion, ce n’est pas prévu par la loi ou qui que ce soit, même après 2035 ! Là encore où est le problème ?
A3) Rien à faire de particulier, au fur et à mesure que le marché progressera vers l’électrique il y aura moins de diesel. Et cette diminution se constate déjà ! Où est le problème là encore ?
A4) Ca suivra le même chemin que les VE avec une variante qui dépendra de l’hydrogène à se montrer à la hauteur des camions à batteries. Il y aura donc probablement les deux types de véhicules, mais tous deux électriques soit batterie soit PAC. Là encore où donc est le problème ?
A5) Ce n’est pas un problème car il ne s’agit pas de recopier les âneries qui consistent à parcourir 1000 Km sans s’arrêter, sans déjeuner, sans même assouvir ses besoins. La solution se trouve dans les techniques de charges rapides qui permettent déjà de gagner 80% de charge en 20 minutes ce qui se traduit par une recharge de 400 Km, et en 35 minutes jusqu’à 600 Km sur les plus hauts de gammes, soit la moitié de temps du déjeuner vite expédié sur un, parcours de 1000 Km. Par ailleurs la progression est telle que l’on trouvera bien avant 2035 ces mêmes possibilités sur les modèles plus abordables. Par ailleurs les hauts de gamme seront capables de faire d’une charge la même stupidité que celle que vous vantez aux diesels, soit faire 1000 Km en une seule charge !
Cette article qui clôture en disant qu’il n’y a pas de solution raconte bien n’importe quoi les solutions sont déjà là !
@ »Père vert » Serge,
Quelques brins de Lucidité aujourd’hui et des faits assez factuels pour une fois.
Juste un Ordre de grandeur les recharges rapides c’est prévu en 250 kVA en France (et 350 kVA en Allemagne), soit 0.25 MVA (ou MW pour être plus compris mas la VA est légèrement différent du W en « utilisation » technique approprié).
Donc une éolienne de 2 MW (un grosse à terre) et qui produit à 25% génère 0.5MW soit 2 Bornes de recharge qui marche simultanément et un parc de 5 éoliennes, ce serai bon pour recharger 10 voitures en simultané à 25% de Fc !!!
–> Je répète 1 Grosse éolienne alimentera régulièrement (avec un Fc de 25%) seulement 2 Bornes de recharge et parfois plus et souvent moins … Combien de véhicules en France !? Donc les jours de départ en Vacances ce sera la Fête des pics de demande !!! (ENEDIS et RTE se grattent déjà beaucoup la tête même si cela va monter crescendo dans les années à venir !!!)
Faudra t’il interdire les départs d’une partie des VE si il n’y a pas de Vent (Peut-être voir probablement suivant les parcours !?) !?