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Prix à la pompe, quelles réalités ?

A force de dire n’importe quoi depuis des années les responsables politiques ont fini par nous faire  perdre le nord. Quelles sont les réalités ? Le gouvernement nous dit que  « pour payer la transition écologique », les Français paient leur litre d’essence ou de diesel trois fois ce que paient tous les pays non européens, non producteurs de pétrole, et donc importateurs comme nous.

Il faut arrêter de mentir, les Français paient déjà et très cher la transition écologique telle qu’elle a été conçue et préparée par des politiques et des technocrates incompétents, le tiers de leur note d’électricité va dans le soutien des énergies éolienne et solaire, cela s’appelle la CSPE.

Finalement quel est l’objectif ? Remplir les caisses de l’Etat et ceci n’a rien à voir avec la transition écologique. Les taxes pétrolières vont intégralement au budget de l’Etat, c’est la loi : on collecte l’impôt et celui-ci est réparti dans des dépenses votées par la représentation parlementaire nationale dont c’est un des rôles majeurs.

La réalité est donc différente et d’ailleurs le ministre chargé de l’écologie nous explique que c’est pour notre bien que les prix à la pompe sont élevés car il faut que nous changions d’urgence nos habitudes pour ne plus avoir recours aux énergies fossiles… pour sauver la planète, bien sûr, tout en réduisant drastiquement le recours à l’énergie nucléaire (décarbonée).

Le gaz n’est pas oublié et une taxe dite écologique vient fort à propos pour rappeler que celui-ci produit aussi du CO2. Le pire est à venir car les éoliennes en mer coutent encore plus cher et il va falloir encore trouver de l’argent !

Sauver la planète, vraiment ?

Avant d’aller ausculter les contrées lointaines, un petit voyage à travers notre pays serait utile à ceux qui ont perdu leur boussole.

Il y a 30 millions de véhicules à énergie fossile en France, la voiture individuelle est un instrument fondamental de la vie des Français, elle leur donne la liberté de mouvement. L’extrême pauvreté c’est de ne pas pouvoir posséder ou se servir d’une auto, l’extrême richesse c’est de pouvoir s’en détacher avec des chauffeurs, des hélicoptères et des avions…

La réponse à la question « pourquoi payons-nous si cher ? » « c’est pour vous en dégoûter et vous mettre dans le droit chemin », comme pour le tabac !

Il est vrai qu’en plus du prix du litre les apôtres du bien n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère, la réduction à 80 km/h sur les routes à double sens, les contrôles radar fixes et mobiles, les fermetures à la circulation, les projets de péages à l’entrée des villes… si les trente millions de propriétaires de véhicules thermiques n’ont pas compris qu’ils étaient coupables et qu’il fallait en payer le prix !!!

Le problème c’est qu’à part mettre le pays à feu et à sang, offrir des subventions à ceux qui ont déjà les moyens de changer de voiture s’ils acceptent de partir vers l’électrique ou l’hybride, et remplir les caisses de l’Etat en se drapant dans la vertu décarbonée, on voit mal ce que l’on peut attendre comme résultat à propos de la politique écologique et énergétique annoncée à coups de trompette.

Si ! on sait qui peut se frotter les mains, c’est le fabricant asiatique de batteries qui va inonder la France, puisque, bien évidemment, aucune préparation industrielle n’est venue accompagner cette révolution verte que le monde entier nous envie.

« Mais il faut bien payer la transition écologique », rétorque-t-on à longueur de journée… jusqu’à servir au peuple que l’on peut acheter une trottinette pour « trois fois rien » .

Si l’objectif est de « sauver la planète », on ne peut pas considérer que faire changer de mode de propulsion 300 000 véhicules par an sur un parc de 30 millions, et seulement en France soit autre chose que dérisoire.

Une augmentation des taxes pour rien

Un porte-conteneurs de grandes dimensions équivaut en émission carbone au parc de véhicules français. Et ne parlons pas des avions qui sillonnent le ciel pour le plus grand bien des échanges interplanétaires.

Soyons clairs, la poursuite de l’augmentation des taxes sur le carburant diesel en France ne va rien changer à l’empreinte carbone, elle va même dans le mauvais sens puisque la consommation essence est 20% au-dessus de la consommation diesel.

Si l’objectif est de financer la transition écologique, c’est par la diminution des dépenses de l’Etat et donc la transformation de l’Etat qu’il faut commencer. Les contribuables ont déjà payé et continuent à le faire dès qu’ils consomment de l’énergie.

Si l’objectif est de diminuer la pollution des villes, c’est à des plans de mobilité qu’il faut s’atteler.

L’automobile était un moyen de déplacement et de liberté de mouvement, la congestion des villes conduit à la multiplication des projets de transports collectifs, aux solutions alternatives, vélos ou trottinettes, aux interdictions multiples et, enfin, à la coercition économique (plus on paie, plus on circule …).

Mais avouons que ceci n’est corrélé en rien au prix du litre d’essence ou de diesel.

Le véhicule électrique est une solution locale à la diminution de la pollution, et c’est bien comme cela qu’elle est considérée en Chine où sa promotion se généralise, mais pour démontrer que c’est une solution « écologique » encore faut-il préciser comment est produite l’électricité, comment on la stocke, et comment on recycle les matériels.

Une transition écologique… locale

La promotion du véhicule électrique ou du véhicule hybride est une incitation à dépolluer les villes, pas à « sauver la planète ».

Ce n’est donc pas une transition écologique nationale mais locale et parfaitement justifiée à ce titre. Doit-on faire payer à la province les dérèglements des métropoles ? C’est une vraie question.

Il est temps de retrouver le Nord, quitte dans un premier temps à rechercher l’étoile polaire, nous ne pouvons pas sauver le monde à nous tout seuls, nous ne pouvons pas payer nos produits pétroliers trois fois plus cher que nos concurrents du monde en espérant qu’ils vont en faire autant. Nous payons déjà, et très cher, ce que certains ont nommé la transition écologique, arrêtons le massacre !

Les Français sont attachés à la liberté que leur procure leur véhicule essence ou diesel, s’ils considèrent pouvoir, au même prix et avec le même usage changer de mode de propulsion, ils le feront, mais arrêtez donc de leur asséner ce qui est « bien » pour eux et allez passer quelques jours à la campagne .

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