Prolongation de la durée de vie des centrales : EDF confiant
Le programme de «grand carénage» d’EDF prévoit un investissement de près de 55 milliards pour permettre la modernisation des centrales nucléaires en France ainsi que l’amélioration de leur sûreté, et ce en vue de prolonger leur durée de vie. Alors que le projet de loi sur la transition énergétique doit être examiné le mois prochain au Sénat, le nouveau PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy s’est exprimé et a communiqué sa confiance quant à pouvoir mettre en place ce plan.
Le projet de loi sur la transition énergétique prévoit notamment de plafonner la puissance du parc nucléaire français à son niveau installé actuel de 63,2 GW. Le nouveau PDG de l’électricien se veut toutefois optimiste quant à la perspective d’obtenir l’accord des pouvoirs publics pour investir dans ses centrales nucléaires.
A l’heure actuelle, la durée de vie des centrales nucléaires en France est plafonnée à 40 ans. EDF prévoit donc d’investir 55 milliards d’euros d’ici à 2025 pour permettre de prolonger l’exploitation de ses 58 réacteurs. «Le parc existant en France a 30 ans d’âge moyen et je suis confiant sur la capacité d’EDF a prolonger avec ses grands partenaires et en toute sécurité la durée de fonctionnement de ce parc jusqu’à 50 ans, voire jusqu’à 60 ans» déclarait mercredi Jean-Bernard Lévy.
Ces déclarations font suite à l’interview de la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, qui affirmait dans les colonnes de l’Usine Nouvelle, publiées le 13 janvier dernier, qu’«une partie du grand carénage a été adoptée par le conseil d’administration d’EDF avec mon accord». Jean-Bernard Lévy confirme que le «conseil d’administration d’EDF a déjà été saisi».
Le nouveau patron s’explique : « nous amortissons pour l’instant chaque tranche sur une durée de 40 ans, si nous passons l’amortissement a 50 ans dans une première étape, 60 ans dans une deuxième étape, ceci améliore nos comptes et nous permet de financer les travaux ».
Toutefois, en raison du plafonnement de la puissance nucléaire, deux réacteurs devront être fermés pour laisser place à l’EPR de Flamanville dans la Manche, dont la mise en service a été repoussée à 2017. Jean-Bernard Lévy précise que «le gouvernement m’a demandé de considérer que le projet qu’il mène aujourd’hui c’est la fermeture des deux tranches de Fessenheim, mais qu’il est prêt, si l’entreprise le propose, à analyser des alternatives, que deux autres tranches de 900 mégawatts pourraient être fermées». La fermeture de 2 autres réacteurs que ceux de la centrale de Fessenheim reste donc une possibilité si la puissance nucléaire française est définitivement plafonnée.
A l’heure actuelle, les discussions avec l’Autorité de sûreté nucléaire «n’ont pas commencé», selon le PDG d’EDF.
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COMMENTAIRES
Le « plafonnement » n’est qu’un délire de plus des crapules erructantes solapes et dégénérées qui ne font passer pour nos représentant, c’est une loi torche cul qu’il suffit de mettre aux chiottes.
J’ajoute qu’il faudrait faire passer ceux qui voté cette loi en cour martiale et les envoyer au bagne.