Quelles sont les limites de l’énergie éolienne ?

L’énergie éolienne est souvent présentée comme une solution essentielle pour lutter contre le changement climatique et réduire la dépendance aux énergies fossiles. Pourtant, bien que cette source d’énergie renouvelable ait de nombreux avantages, elle présente également des limites qui méritent d’être analysées pour mieux appréhender son rôle dans la transition énergétique.

1. Intermittence et instabilité de la production

L’une des principales limites de l’énergie éolienne réside dans son intermittence. La production d’électricité dépend directement des conditions météorologiques et de la vitesse du vent. En l’absence de vent ou en cas de vents trop violents, les éoliennes ne produisent pas d’électricité. Cette variabilité complique la gestion des réseaux électriques et nécessite des systèmes de stockage ou des sources d’énergie de secours.

2. Impact environnemental et paysager

Bien que les éoliennes n’émettent pas de gaz à effet de serre lors de leur fonctionnement, leur implantation peut avoir des conséquences environnementales. Elles peuvent perturber les habitats naturels, notamment pour les oiseaux et les chauves-souris. De plus, leur présence peut engendrer des nuisances sonores et visuelles pour les populations locales, ce qui suscite des oppositions citoyennes.

3. Coûts élevés d’installation et de maintenance

La mise en place de parcs éoliens requiert des investissements initiaux importants. Les coûts liés à la fabrication, au transport et à l’installation des éoliennes sont considérables. De plus, leur maintenance, notamment en milieu marin pour les éoliennes offshore, peut être coûteuse et techniquement complexe.

4. Problèmes de stockage de l’électricité

Le stockage de l’électricité produite par les éoliennes reste un défi majeur. Les batteries actuelles sont coûteuses, ont une durée de vie limitée et présentent des impacts environnementaux lors de leur fabrication et de leur recyclage. Sans solutions de stockage efficaces, l’énergie produite doit être consommée immédiatement.

5. Dépendance aux matières premières

La fabrication des éoliennes nécessite des matières premières telles que les terres rares, l’acier et le cuivre. L’extraction de ces ressources a des impacts environnementaux et sociaux considérables. De plus, la dépendance à l’égard de ces matières premières expose le secteur éolien à des fluctuations de prix et à des tensions géopolitiques.

6. Acceptation sociale

La construction de parcs éoliens suscite souvent des oppositions locales. Les riverains pointent du doigt l’impact visuel, les nuisances sonores et la possible dépréciation de la valeur des biens immobiliers. Cette réticence peut retarder voire annuler certains projets.

Malgré ces limites, l’énergie éolienne reste une composante essentielle de la transition énergétique. Pour maximiser son potentiel, il est crucial de surmonter ces obstacles par l’innovation technologique, une meilleure planification des projets et une gestion adaptée des réseaux électriques. Une approche complémentaire associant plusieurs sources d’énergies renouvelables permettra de pallier les faiblesses de chacune et d’assurer une fourniture énergétique stable et durable.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Il ne s’agit pas de limites mais de caractéristiques plus ou moins contraignantes

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  • Ce matin il fait beau et nous sommes en « régime » anticyclonique en FR et en DE et sur l’UE
    France vers 8h
    Intensité : carbone 37g pour 68.4 consommés
    Eolien 3.7 GW pour 24.6 GW installés
    nucléaire 48.3 GW pour 61.4 GW installés
    Hydro 8.8 GW pour 20.4 Gw installés
    DE
    intensité carbone : 496 g pour 55 GW consommés
    Eolien 13.9 GW pour 71.7 GW installés
    gaz + charbon : 27 GW pour 69 GW installés
    Ces chiffres sur 2 cas réels nous concernant, montrent les limites de l’éolien en périodes de conso élec de pointes hivernales (anticycloniques froides) et c’est sans commentaires !

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    • OK, quand l’éolien produit, il est utile pour le consommateur car c’est une énergie relativement décarbonnée.
      Le gros ennui, c’est quand il ne produit pas : de ce fait, si on introduit trop d’éolien dans le mix de production, on peut arriver à ne plus pouvoir satisfaire la demande en électricité, donc aboutir à un blackout.
      Et là, ça coûte très très très cher !!!

      En bref : les inconvénients des sources intermittentes comme l’éolien l’emportent très largement sur leurs avantages. La seule solution : une majorité (disons 70 %) de sources non intermittentes, telles que l’hydraulique et le nucléaire.

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      • L’hydraulique ne peut pas fournir 40 GW en France, sur toute l’année !
        Le nucléaire est marginal et le restera.
        Pour remplacer rapidement charbon, pétrole et gaz, une seule combinaison est possible : géothermie, solaire, éolien (avec turbines à gaz en back-up) + économies d’énergie (sobriété) + efficacité.
        La TAG offre 4 atouts : investissement modéré, bon rendement, pas de matériau compliqué, distribution sur le territoire. La combustion du gaz génère du CO2, mais pendant un vingtième du temps. Il vaut mieux une solution imparfaite tout de suite qu’une solution parfaite quand la planète aura pris 4°C.
        Insistons : chaque parc éolien en Europe devrait être adossé à des turbines à gaz, qui vont fonctionner quelques semaines par an (anticyclone). En prime, les rotors seront précieux pour stabiliser la fréquence (sujet ignoré des médias !).

        Les ordres de grandeur, le climat et les contraintes varient selon les pays, mais voici les grands principes.
        La puissance électrique à installer (1 GW par million d’habitants) sera ajustée au fil des années, en fonction des évolutions des techniques, de l’électrification des procédés, des besoins :
        – fermeture des centrales thermiques
        – charge des véhicules électriques
        – alimentation des pompes à chaleur
        – bénéfice des économies d’énergie (sobriété et gain d’efficacité)
        – gestion des gros consommateurs
        Pour la production électrique, l’investissement requis est considérable car il faut cumuler :
        – les panneaux solaires (pour la puissance nominale en été) ;
        – les éoliennes (pour la puissance nominale en hiver) ;
        – les dispositifs de stockage sur une journée (pour la puissance nominale) ;
        – les lignes de distribution haute tension, entre zones ventées et consommateurs ;
        – les turbines à gaz, pour la puissance en hiver, avec délestage des industries énergétivores.
        L’intermittence des énergies renouvelables, c’est 5 niveaux :
        1 – alternance des saisons : soleil l’été, plus de vent en hiver (et la puissance suit le cube de la vitesse du vent) ;
        2 – absence de soleil la nuit (prévisible)
        3 – fluctuations brèves aléatoires : passage de nuage, bourrasques (faciles à filtrer) ;
        4 – journée sans vent
        5 – période anticyclonique sans vent en hiver, durant 2 ou 3 semaines : le sujet majeur.

        Le stockage de chaleur (basse température) est à développer : recharge de puits géothermiques ou réserve de sel hygroscopique (concept séduisant et méconnu).
        Des batteries domestiques ou des volants d’inertie (chers à l’investissement mais inusables) stockent facilement l’électricité solaire de la journée, pour alimenter les logements la nuit (mais pas le chauffage électrique) ou charger la batterie d’un véhicule.
        Des capacités de stockage de courte durée (une journée), installé chez l’utilisateur final ou géré à l’échelle d’un pays, lissera facilement les variations rapides de production (soleil ou vent). Suisse et Suède ont des STEP de grande capacité.
        Les grands barrages ne peuvent pas turbiner des jours sans se vider :ils sont précieux pour stabiliser ponctuellement le réseau.

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        • en réponse à Goeland, foisonnement d’idées, mais à quel cout ? et solutions peu réalistes de stockage. Alors que la production nucléaire dimensionnée à la consommation suffirait. Qu’est-ce qui gène ?

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          • A l’échelle de la France, la doctrine Hollande consistait à diviser par deux la part du nucléaire. C’est un compromis bancal.
            Et il ne concerne que l’énergie électrique !
            Désolé, j’ai tenté de faire court et vivant, sans oublier trop de problématiques.
            Quels seraient les problèmes si la France maintient, voire augmente, son parc de réacteurs nucléaires (sur le littoral) ?
            A – Deux fois moins de réacteurs pour deux fois moins de risques ?
            L’attaque terroriste ou militaire sur un réacteur nucléaire (cible médiatiquement rentable) est un scénario redouté. Soulignons que le risque n’augmente pas avec le nombre de réacteurs en service, puisque les agresseurs s’attaqueraient aux réacteurs qui restent. Donc, pour éliminer ce scénario intentionnel, ce n’est pas 50% mais 100% des réacteurs nucléaires qu’il faut mettre au rebut (je suppose que l’on épargne les petits réacteurs pour la recherche et pour les isotopes en médecine).
            L’autre scénario redouté est l’accident grave (fusion du coeur avec rejet extérieur). En France, compte tenu de l’expérience, de la surveillance et de dispositions pour limiter les conséquences, le risque de rejet extérieur est suffisamment faible pour rester acceptable, même si on augmentait le nombre de réacteurs en service.
            De toute façon, on ne peut pas faire pire accident que Tchernobyl et cela a fait moins de dégâts que le changement climatique.
            B – Déchets nucléaires confinés ou gaz carbonique dilué tout de suite ?
            Chaque année, la combustion de carbone fossile dilue dans tout l’atmosphère de l’ordre de 25 milliards de tonnes de CO2 (il faut ajouter la navrante déforestation et le changement de nature des sols). Ceci a commencé à provoquer la fonte des glaciers, à réchauffer la surface des océans et va bousculer le climat dans le siècle à venir. Il faudra des millénaires pour résorber ce CO2.
            Et la taxe carbone est loin d’être dissuasive. Un triste exemple : aucune obligation de colmater les puits fuyards qui rejettent du méthane, action peu coûteuse alors que réduire les émissions de méthane serait efficace en quelques décennies (le méthane est détruit en une dizaine d’années).
            Il n’y a pas photo, mais certains esprits préfèrent se focaliser sur quelques centaine de milliers de tonnes de déchets nucléaires qui sont confinés, surveillés, entreposés et seront stockés sous terre.
            Et on ne parlera pas ici des polluants chimiques…
            C – La France aura-t-elle assez de minerai d’uranium pour Noël ?
            Question largement documentée.
            Pas d’inquiétude : on a stocké des années de besoin en uranium ; ; le combustible représente une fraction marginale du coût ; les pays fournisseurs sont diversifiés ; comme pour tout minerai, la ressource augmente quant la teneur du minerai diminue.
            Un progrès méconnu : l’industrie nucléaire a presque doublé le taux d’irradiation des combustibles, économisant ainsi l’uranium naturel, du fait de la surgénération in situ (pour faire simple).
            Avec l’arrêt de la filière sodium en France, l’avenir des réacteurs à neutrons rapides, en capacité de surgénérer, repose sur des filières émergentes novatrices, type SMR.
            D – En France, quel coût pour remplacer les réacteurs nucléaires par des ENR ?
            Le coût des ENR est élevé, et le pire serait la demi-mesure. Si couvrir le plateau continental remplaçait le nucléaire, ce serait éliminer un risque. Mais à ce jour, on aura les deux inconvénients : des réacteurs nucléaires et des paysages défigurés, par les éoliennes, par les champs solaires ou par des toits couverts de panneaux.
            Or la France est un pays de tourisme (une bonne motivation pour éviter de fondre un coeur de réacteur, d’ailleurs).
            Beaucoup d’améliorations sont possibles : éoliennes en mer, intégration paysagiste, etc…
            La question centrale est donc le coût pour un système 100% ENR ? Certains politiques espèrent que soutenir la demande (par des subventions) va générer des innovations. Mais ajouter des moyens de production à la marge, ce n’est pas du tout comme remettre à plat tout un système de production. La comparaison entre les sources d’énergie (euros par MWh) est complexe et doit porter sur tout le système, pas sur une poignée d’éoliennes que RTE et EDF doivent se débrouiller à intégrer.
            Avec un système ENR, Il faut investir 7 fois pour fournir et gérer la puissance « nominale » : panneaux solaires l’été, éoliennes l’hiver, lignes de transport, batteries de stockage domestique, STEP, et turbines à gaz en recours pendant les semaines sans vent, machines tournantes pour stabiliser la fréquence.
            Même si le prix des composants (panneaux PV, onduleurs, éoliennes) baisse, il faut intégrer le prix des 7 domaines.
            Et on se désole quand certains qui prônent les ENR contestent l’implantation de lignes à haute tension.
            Certes, le vent et le soleil sont gratuits, mais il faut changer les onduleurs, nettoyer les panneaux et réparer les éoliennes.
            L’amortissement de l’investissement dépend de la durée de vie (30 ans seulement pour les éoliennes et les panneaux solaires), du taux d’actualisation retenu et des intérêts intercalaires.
            Pour l’industrie nucléaire, il s’agit de revenir aux coûts et délais de construction des années 1980. Les Chinois y sont parvenus (on compte sur l’intelligence artificielle ?).
            Dernier aspect économique : en laissant décroitre son parc nucléaire, la France priverait ses finances d’un important flux financier d’exportation. La France pourrait être le château d’eau nucléaire de l’Europe, stabilisant le réseau, paillant les pannes de vent pendant les anticyclones sur l’Europe. C’est l’intérêt économique de l’exploitant français de limiter le « suivi de charge » et d’utiliser ses réacteurs en marche à pleine puissance. La clientèle est là. Les Suisses sont contents de remplir leurs STEP. Les vertueux allemands n’ont jamais refusé ni les MWh nucléaires français, ni le gaz de schiste américain (depuis 2022). Ainsi, construire des lignes THT d’interconnexion est l’un des meilleurs investissements pour la France.
            E – Quelle production d’énergie à l’échelle du monde ?
            Quelle troisième voie pour remplacer le nucléaire honni et un système ENR très coûteux en investissement ?
            Le profil de consommation, l’évolution prévisible, l’électrification des procédés, la géographie, les fleuves, le régime de vent vont dépendre fortement des pays. Il faut un livre…
            Certains expliquent que l’on manquera de minerais métalliques pour construire la transition énergétique.
            Il faut aussi que le carbone fossile (et à la marge l’énergie nucléaire) fournissent l’énergie pour transformer les minerais et pour fabriquer les composants des éoliennes et panneaux solaires.
            D’autres précisent que si on a de l’énergie (carburant pour les engins et électricité) on peut toujours exploiter des minerais de moins en moins riches. Mais cela peut prendre une décennie pour ouvrir une mine !
            On touche à nouveau du doigt la grande question : peut-on extrapoler à grande échelle ce qui marche à la marge ?
            F – la conclusion sur la pertinence du nucléaire
            Pourquoi choisir ? La Chine fait feu de tout bois : nucléaire, soleil, vent.
            Il faut mettre le paquet sur la géothermie de surface.
            Les pro-ENR mettent en exergue des petits pays favorisés par la géographie : Islande et sa géothermie, Danemark adossé à l’hydraulique scandinave ; Portugal. Mais le schéma de ces pays est-il extrapolable à un grand pays industriel ?
            La recherche de la solution parfaite, sans aucun carbone fossile, est un autre dogmatisme regrettable : l’île de Hierro aux Canaries cache l’utilisation ponctuelle de ses groupes diesels historiques. Pourquoi ? C’est déjà formidable de diviser par 10 la consommation de fuel.
            Rappelez vous le facteur 4 des années 90 : les pays riches devaient diviser les rejets CO2 par 4 pour laisser les pays de voie de développement doubler leurs rejets. Au final, les pays riches ont stagnés et la Chine a doublé ses rejets.
            Concrètement, dans des zones suffisamment ventées, les grandes éoliennes produisent massivement à un coût compétitif. Ces parc éoliens sont acceptables seulement dans les grands espaces dépeuplés. Et il suffit de sécuriser l’approvisionnement avec des turbines à gaz. C’est le duo gagnant (cf. Alexande Rojey, un expert de l’énergie).
            A noter que l’Autriche, l’Italie qui ont refusé le nucléaire par référendum ne sont pas plus vertueuses que les autres sur la combustion de carbone fossile.
            Aujourd’hui, c’est ballot, mais le monde a construit suffisamment de réacteurs nucléaires pour générer un risque potentiel sérieux, mais pas suffisamment pour écarter un dommage progressif mais avéré (la combustion de carbone fossile).
            En gros, on cumule les emmerdements;
            Pour réduire drastiquement le risque CO2, il faudrait au moins 20 fois plus d’énergie nucléaire (en économisant, en électrifiant le chauffage, les véhicules et les procédés industriels) soit de l’ordre de 8 000 GW.
            Pour 2 milliards d’habitants industrialisés, cela fait 4 GW à construire par million d’habitant.
            Avec 60 millions d’habitants, la France dispose d’un parc de 60 GW, soit 1 GW par million d’habitants.
            Donc, pour remplacer le carbone fossile, c’est grosse maille 4 fois l’effort de la France pour bâtir son parc nucléaire.
            Ce n’est pas irréaliste, mais il faudra ouvrir des mines d’uranium et surgénérer.
            Et il faudra une meilleure acceptabilité.
            Le drame du nucléaire, c’est d’être parti une filière trop vulnérable : caloporteur eau (bouillante ou pressurisée). L’accident de Three Miles Island, sans rejet extérieur, a néanmoins fracassé la confiance des investisseurs. C’est louable de limiter les conséquences d’un accident, mais c’est plus vendeur de maximaliser la tolérance du coeur aux avaries de refroidissement.
            Aussi, il faut sans délai développer et industrialiser la filière « à sel fondu », filière recommandée en son temps par les experts de Oak Ridge, qui pointait déjà la vulnérabilité de la filière PWR.
            Mais il faut accélérer les projets si on veut aboutir avant que le glacier Thwaite glisse dans l’océan antarctique.
            La géothermie ultra-profonde avec gyrotron (QUAISE industry) est séduisante mais reste à confirmer. Cette technique serait une alternative miraculeuse aux réacteurs nucléaires et aux centrales à charbon.

  • Que de défauts rédhibitoires pour une source d’électricité mineure . Mais rien n’arrête les éolâtres dans leur recherche du profit .ou leur obstination idéologique .

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  • Se pourrait il qu’un peu de bon sens revienne face aux ayatollahs prétenduement écolos ? Hosannah.

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  • N’avez-vous pas lu : « En cause ? La crise énergétique d’envergure qui a frappé le Vieux Continent dès l’automne 2021 » ?. En Europe, la consommation a fortement baissé. Le nucléaire et l’hydro-électricité sont repartis à la hausse. Pendant ce temps, la consommation de charbon et les émissions de CO2 associées ont fortement progressé en Chine : https://www.connaissancedesenergies.org/afp/les-nouvelles-constructions-de-centrales-au-charbon-menacent-les-objectifs-climatiques-de-la-chine-250213

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  • Déjà, il faut cadrer le débat : notre douce France, l’Europe unie ou notre vaisseau spatial terrien.
    A l’échelle du monde, 80% de l’énergie primaire (hors bois non commercialisé) provient encore de l’énergie fossile. Si on retire l’hydroélectricité et le nucléaire, les énergies restantes (éolien, solaire, géothermie, biomasse) représentent toujours l’épaisseur du trait. Certains peuvent se rouler par terre en fulminant, c’est la réalité.
    Ca me fait une belle jambe que le Bouthan carbure à 100% avec l’énergie renouvable.
    Et j’imagine que les dirigeants chinois seraient ravis d’apprendre que leur futur parc nucléaire est une insulte à l’intelligence.

    Sinon, bien sûr que l’énergie renouvelable (solaire, vent) est préférable aux réacteurs nucléaires, essentiellement à cause de la malveillance potentielle, terroriste ou militaire.
    Mais, alors pourquoi le vent et le soleil ne décollent pas plus vite ?
    Le « GW moyen » doit être payé 4 fois :
    a) panneaux photovoltaïques pour l’été ;
    b) éoliennes en hiver
    c) turbines à gaz, solution combinant investissement limité, puissance et une consommation de gaz limitée à un mois par an
    pour pallier l’absence de vent l’hiver, durant un anticyclone qui peut durer deux ou trois semaines
    pour stabiliser la fréquence, grâce à l’inertie en rotation de la turbine (on en parle rarement)
    d) moyens de stockage courte durée, pour pallier
    alternance jour/nuit prévisibles par essence
    , les passages de nuages et les fluctuations rapides de l’éolien (batteries, volants d’inertie, STEP, éclusée, barrages de retenue…)
    e) 1/2 pour encourager l’adaptation de la consommation : délestage,
    f) 1 pour transporter les dizaines de GW entre champs d’éoliennes et consommateurs, et aussi les importations
    Bien sûr, c’est schématique, mais on notera :
    – la coïncidence l’après-midi entre la production PV et la consommation des climatiseurdu fait de maisons mal conçues ;
    – l’écart des ordres de grandeur : toutes les STE

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  • Un article vulgarisateur qui nous rappelle les limites ou « les caractéristiques contraignantes » de l’éolien qui, comme toute source d’énergie électrique, déterminent des avantages et des inconvénients .
    Je partage entièrement la conclusion et ne peut qu’encourager les citoyens à agir avec réalisme pour un mix électrique adapté aux exigences des besoins et des contraintes multiples : climat, coût, matériaux, technologie…..

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  • Avec les limites de ressources énergétiques en Europe et les limites de capacités de construction de centrales nucléaires, on va devoir en planter des Mats d’éoliennes ou sinon se payer fort chers du Gaz US ou Russes et/ou les 2 à la fois…

    L’Europe va être dans une merde conséquente pour de longues années (et même décennies…), les éoliennes seront (suivant leurs couts complets – parcs et réseaux – qu’il faut surveiller) un petit espoir de moins pire… Un grand plan nucléaire Européen est réellement plus que souhaitable pour refaire un parc conséquent pour la 2ème moitié de ce siècle et ainsi garantir des niveaux énergétiques conséquents, il est trop tard pour 2050 pour que ce soit sérieux à cet horizon vu le tissu industriel et de construction à l’instant présent…

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  • Dommage que le Sujet des STEP ne soit pas mentionné tant le potentiel est important si on considère toutes sortes de tailles (petites, moyennes et grandes !) avec des vocations dont le stockage et le tamponnage d’eau… L’éolien est une grosse capacité de STEP peuvent être très complémentaire…

    La France fut un très grand pays de l’hydraulique dans le monde, cela est de moins en moins vrai et les Chinois le sont déjà et vont devenir archi-dominateur…

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  • Je pense que, face aux défis de la relance industrielle liés au différentiels de coûts de l’énergie entre l’Union Européenne, les Etats-Unis et l’Asie, et les nécessités environnementales, toutes les solutions bas-carbone sans sectarisme doivent être mises en œuvre : https://rebooteurope.eu/energy-climate-transition-how-to-strengthen-eu-competitiveness/ l’Allemagne souffre déjà actuellement et très fortement de sa situation par rapport à la France du fait de l’abandon de l’énergie nucléaire et du coût élevé de ses énergies de base, gaz et électricité.

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    • @Cochelin,

      Et si vous ajoutes les problèmes d’eau rencontrés irrégulièrement et par intermittence ces dernières années, la fonte des glaciers accélérée (dont certains seront réduits à peau de chagrin sous peu) donc des étiages de cours d’eau qui vont fluctués énormément (comme en Afrique du Nord…) alors il faut revoir notre système de « stockage » d’eau… Et les barrages sont une des solutions en bien des places (pas seulement pour l’énergie !!!). En couplant les 2 (énergie + stockage d’eau) on peut réaliser des ouvrages à multi-vocations…

      Certains « plateaux » auvergnats peuvent être inondés en hiver et laisser en paturage l’été (avec des cotes inférieurs), cela existe du reste naturellement en plusieurs lieux… En Hiver des « STEP » inondant des prairies par intermittence (cote Haute et stockage à la semaine ou plutôt à chaque dépression…) et en été une utilisation à la journée avec le PV (Cote nettement moins haute et stockage d’eau moindre…). Bien des choses à faire dans l’hydraulique…

      Avec une bonne dizaine de GW de STEP en France, on pourrait absorber de grosses quantités de production éolienne…

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      • Et si en plus, on y ajoute du stockage d’eau chaude de chauffage dans les logements qui le permettent (un pavillon peut avoir un cuve de 2 ou 3 m3) alors on peut stocker pas mal d’énergie sans trop de pertes et à des couts pas extravagants…

        Enfin en ajoutant des convecteurs électriques et des chauffages à accumulation électrique dans bon nombre de logements chauffés au Gaz (et qui le resteraient pour les périodes de pointe !) alors avec un chauffage bi-énergie on peut « consommer » efficacement ces productions éoliennes et bien moins de Gaz (Russe ou US !)…

        Et pour conclure, en identifiant les bâtis capables d’accumuler de la chaleur efficacement (sans trop de pertes donc relativement isolés et/ou en stockant dans les parties structurelles protégées de l’extérieur) alors on peut également « stocker » et « consommer » efficacement les productions éoliennes intermittentes… (et encore une fois en consommant moins de Gaz !)

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          • Aaah ! NegaWatt et son financement partiel par les Gaziers (via GrDF), c’est toute une histoire avec quelques de intérêts très gazeux… avec comme couverture du BioGaz qui n’aura rien de Bio et beaucoup de limites qui seront enfoncées pour la « bonne » cause !!!

  • Plutôt que de plonger dans un panier de crabes qui tournent en rond, mieux vaut aller lire un commentaire utile, précis et documenté au sujet d’un indigent article de science-fiction, copié-collé par des média qui en font leur choux gras, et que l’on trouve ici : Capter l’énergie solaire depuis l’espace …

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    • @Canado,

      Sans être capable de « capter » votre lien (absent !?), il faut partir à la pêche pour retrouver votre référence !

      De sacrées prévisions d’avenir… Sachant qu’au niveau du plancher des vaches on a déjà du mal avec certaines méthodes « annoncées » !!!

      Inonder la surface de la terre d’ondes diverses, le soleil le fait depuis des milliards d’années ! Inonder la terre d’ondes Telecom on sait le faire (et la répartition n’a pas à être ciblée mais au contraire le plus large possible…). Par contre transférer précisément et sans erreur des ondes électromagnétiques avec des flux colossaux (sans se rater pour ne pas « blesser », « tuer » de la vie à la surface de notre planète) cela ne va pas être un Jeux d’enfants !!! Mais c’est surement un des nouveaux « os » à ronger de certains « techno-solutionnistes » empreints de Science-fiction pour ne pas voir les réalités en face et faire miroiter de vrais-faux espoirs à une population de « gogos »… (La « Guerre des étoiles » est à nouveau lancée avec de jolis « sabres laser », cela va plaire à beaucoup de monde…)

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  • Débat de scientifiques contre gogos écolos, dont l’idéologie l’emporte sur les lois de la physique, qui essaient de nous faire croire que 2+2 ne font pas 4. Et ne veulent pas savoir que 70% des électrons qu’ils consomment viennent « de cette saloperie de nucléaire » tous les jours ! et qui sautent comme des cabris en criant « du solaire, du solaire, de l’éolien, de l’éolien ». Le seul intérêt est de servir royalement les investisseurs.

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    • laval le bon sens scientifique et économique se met en place partout dans le monde avec les ENR qui ont toujours produit beaucoup plus que notre merde polluante de nucléaire qui est bien une source d’électricité mineure dans le monde et qui nous fait dépendre du monde entier rien que pour notre électricité polluante et très chère …le nucléaire ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et il baisse inexorablement .. face aux vieux fakes périmés des gogos la réalité du terrain en sachant que le solaire ce n’est qu’une partie des ENR : https://www.frandroid.com/survoltes/energie/2506523_le-solaire-depasse-enfin-le-charbon-en-europe-bonne-nouvelle-pour-les-factures-delectricite?

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      • Isambert, électricité polluante et chère ? notre merde qui vous alimente ! Mais vous avez tout faux ! comme vos chiffres chiffres de puissance installée dans le monde sont faux. Prouvez nous pourquoi « merde polluante et chère » . Et heureusement des chantiers de production nucléaire sont en cours ou vont l’être un peu partout, sinon on va vers le black out, comme les Allemands avec leurs éoliennes l’ont risqué cet hiver, sauvés par le nucléaire Français. Regardez donc le lien ci dessous, vous verrez ce que le nucléaire Français permet et ce que les éoliennes Allemandes ne permettent pas. Les valeurs sont en temps réel. C’est ça la réalité du terrain, revenez sur terre.

        https://app.electricitymaps.com/map/72h/hourly

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          • Isambert, vous vivez dans votre bulle impénétrable. En Allemagne la source principale sont les énergies renouvelables ? combien de temps, 1 heure par jour ? idem pour le solaire (surtout la nuit) le reste du temps les centrales à lignite et charbon envoient leur merde de CO2 dans l’atmosphère ! et on en profite….comme vous vous profitez de 70% de l’énergie nucléaire dans ce que vous consommez en permanence. Et ça vous ne le reconnaitrez jamais. Vous parlez d’importation de combustibles fossiles, visiblement sans savoir la définition de fossile. En effet le combustible nucléaire n’en fait pas partie. Alors vous pouvez envoyer tous les liens que vous avez, qui sont issus de rêveurs écolos idéalistes, vous ne faites rêver personne. Regardez plutôt celui que je vous ai envoyé ce matin, ce sont des mesures en temps réel, incontestables.

  • Alors que les ENR ont toujours moins produit et produiront de moins en moins du fait du réchauffement climatique et des ressources qui vont fortement diminuer avant la fin de la décennie . le nucléaire, et de très loin une source d’électricité majeure pour notre pays et dans le monde à un avenir certain. Et face aux vieux fakes périmés des gogos la réalité du terrain toujours tronquée par les médias et la propagande capitalistique sur ENR, nous rendra comptables de ces milliards employés pour un piètre résultat, avec ces milliers d’éoliennes à démanteler qui vont couter les yeux de la tête et beaucoup des 80% de fond de pensions des propriétaires d’éoliennes françaises vont disparaitre en nous laissant ces machines rouillées et désuètes qui ne sont qu’un leurre et cela commence à ce savoir très, très puissamment ! Avant la décennie, le scandale éolien surgira brutalement, on prend les paris?

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  • La production nucléaire baisse en été suite surtout à une baisse de la consommation. La canicule n’a qu’un faible impact sur la production.
    Les productions issues des ENR ont effectivement progressé en France comme presque partout ailleurs mais la production nucléaire reste encore largement majoritaire et vous en profitez tous les jours si vous consommez à partir du réseau public. https://www.rte-france.com/analyses-tendances-et-prospectives/bilans-electriques-nationaux-et-regionaux Et un prix de l’électricité SPOT moyen un des plus faibles en Europe.

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    • 🤣😂😂 il est bien votre lien Cochelin vous l’avez lu ? … la ou c’est moins cher c’est la ou le pays développe les ENR .. et ou il importe le plus d’ électricité vers la France pour verdir enfin notre réseau par contre vous ne parlez jamais de nos factures qui flambent pour combler le gouffre financer du nucléaire « … Les prix à terme français sont, quant à eux, demeurés inférieurs à ceux de tous les pays voisins, à l’exception des pays de la péninsule ibérique, interconnectée aux pays européens par la France et disposant d’une production majoritairement renouvelable. … »

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  • Si la France exporte a tant exporté, y compris vers l’Espagne, c’est que son électricité est particulièrement bon marché. comme le dit rte :  » L’ampleur des volumes d’électricité exportés par la France en 2024 traduit donc la compétitivité de son parc de production à l’échelle européenne. La France n’a pas « bradé » son électricité : le marché européen a offert un
    débouché à sa production largement excédentaire, compétitive et bas-carbone ». Si la France a importé de temps en temps à partir de l’Espagne, c’est que, dans ce pays, il arrive souvent qu’il y ait des excédents (provoquant très souvent des prix négatifs) dus au manque d’adéquation entre les productions d’origines renouvelables intermittentes et la consommation, les consommateurs espagnols étant de petits consommateurs d’électricité et préféfant le gaz.
    Sur les volumes d’exportation de la France :
    https://www.energy-charts.info/charts/energy/chart.htm?l=fr&c=FR&source=tcs_saldo&year=2024&interval=year

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    • Cochelin toujours à refuser de voir la réalité en face et ne parler que d’électricité qui ne représente que 20% du problème de l’énergie et en interprétant les chiffres comme ça l’arrange en oubliant toujours les points principaux ..notre pollution , nos factures qui flambent , nos déchets ultimes , notre santé .. et se gargarise toujours que l’on soit vice champion de la pollution en Europe et champion du rechauffement climatique et de la production de déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes le générations futures avec la vrai facture de notre merde nucléaire .. parlez nous de notre dépendance au monde entier pour que nos vielles chaudieres polluantes nucléaires puissent fonctionner .. parlez nous de notre dépendance aux gaz Russes .. au lieu de parler des autres qui agissent et s’en sortent grâce aux ENR 🤣😂😂 les ENR ont toujours produit beaucoup plus que le nucléaire ..l’écart se creusant de plus en plus et ce sont bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile ce que n’a jamais fait le nucléaire que l’on a depuis plus de 60 ans.. 🤣😂😂 face aux vieux fakes périmés des gogos la réalité du terrain en sachant que le solaire ce n’est qu’une partie des ENR : https://www.frandroid.com/survoltes/energie/2506523_le-solaire-depasse-enfin-le-charbon-en-europe-bonne-nouvelle-pour-les-factures-delectricite?

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      • Cochelin, Isambert s’imagine voir la vérité en face avec ses propos délirants ! Il parle de gogos et de ceux qui agissent et qui s’en sortent grâce aux Enr ! on voudrait bien savoir de qui il ‘agit ! vice champion de la pollution minimum en Europe, oui grâce au nucléaire, et là il refuse de voir la réalité en face !!!!

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        • laval toujours à refuser de voir la réalité en face et ne parler que d’électricité qui ne représente que 20% du problème de l’énergie et en interprétant les chiffres comme ça l’arrange en oubliant toujours les points principaux ..notre pollution , nos factures qui flambent , nos déchets ultimes , notre santé .. et se gargarise toujours que l’on soit vice champion de la pollution en Europe et champion du réchauffement climatique et de la production de déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes le générations futures avec la vrai facture de notre merde nucléaire .. parlez nous de notre dépendance au monde entier pour que nos vielles chaudieres polluantes nucléaires puissent fonctionner .. parlez nous de notre dépendance aux gaz Russes .. au lieu de parler des autres qui agissent et s’en sortent grâce aux ENR

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    • Mais oui. Toutes les agences officielles nationales et internationales font de la désinformation. Sauf Isambert !
      C’est le propre de la théorie du complot propagée par Isambert.

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  • Rapport de janvier 2025 de l’IEA : »Deuxième source mondiale d’électricité à faibles émissions après l’hydroélectricité, l’énergie nucléaire produit aujourd’hui un peu moins de 10 % de l’approvisionnement mondial en électricité ». et plus loin :  » le secteur privé considère de plus en plus l’énergie nucléaire comme une source d’énergie investissable, avec la promesse d’une énergie ferme, compétitive et propre qui peut servir des opérations énergivores 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Notamment, de grands noms du secteur technologique signent des contrats d’achat d’électricité avec des développeurs pour fournir de l’électricité aux centres de données et à l’intelligence artificielle ». https://www.iea.org/news/a-new-era-for-nuclear-energy-beckons-as-projects-policies-and-investments-increase Le nucléaire ne peut pas tout, mais peut contribuer significativement à la décarbonation de l’économie mondiale.

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  • Et sur la capacité à décarboner le secteur électrique : « D’après les auteurs du rapport de l’AIE, 28 réacteurs mis en service dans dix pays au cours des cinq dernières années ont fourni une puissance globale de 30,5 GW et ont ainsi permis d’éviter plus de 160 millions de tonnes d’émissions de CO2 par an. Cette contribution de l’énergie nucléaire est significative en particulier dans les pays émergents et en développement, où les nouvelles constructions ont principalement pour objectif de remplacer les centrales à charbon et à gaz, et sont ainsi à l’origine de 80% des émissions évitées au niveau mondial ». https://www.nuklearforum.ch/fr/nouvelles/moins-demissions-de-co2-le-rapport-de-laie-souligne-les-avantages-environnementaux-de/

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    • et Cochelin toujours heureux d’ânonner tous les vieux fakes périmes pour gogos de la désinformation alors que la réalité du terrain le contredit constamment et que ce sont bien les ENR quoi nous sortent aussi du fossile …🤣😂😂 allez une nouvelle fois le terrain vérifiable par tous 🤣😂😂 toujours à refuser de voir la réalité en face et parler que d’électricité qui ne représente que 20% du problème de l’énergie et en interprétant les chiffres comme ça l’arrange en oubliant toujours les points principaux ..notre pollution , nos factures qui flambent , nos déchets ultimes , notre santé .. et se gargarise toujours que l’on soit vice champion de la pollution en Europe et champion du réchauffement climatique et de la production de déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes le générations futures avec la vrai facture de notre merde nucléaire .. parlez nous de notre dépendance au monde entier pour que nos vielles chaudieres polluantes nucléaires puissent fonctionner .. parlez nous de notre dépendance aux gaz Russes .. au lieu de parler des autres qui agissent et s’en sortent grâce aux ENR 🤣😂😂 les ENR ont toujours produit beaucoup plus que le nucléaire ..l’écart se creusant de plus en plus et ce sont bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile ce que n’a jamais fait le nucléaire que l’on a depuis plus de 60 ans.. 🤣😂😂 face aux vieux fakes périmés des gogos la réalité du terrain en sachant que le solaire ce n’est qu’une partie des ENR : https://www.frandroid.com/survoltes/energie/2506523_le-solaire-depasse-enfin-le-charbon-en-europe-bonne-nouvelle-pour-les-factures-delectricite?

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        • 🤣😂😂 mon Bon Cochelin c’est bien vous qui parlez des autres pour ne jamais parler des problèmes en France et refuser de voir la réalité en face et ne parler que d’électricité qui ne représente que 20% du problème de l’énergie et en interprétant les chiffres comme ça l’arrange en oubliant toujours les points principaux ..notre pollution , nos factures qui flambent , nos déchets ultimes , notre santé .. et se gargarise toujours que l’on soit vice champion de la pollution en Europe et champion du réchauffement climatique et de la production de déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes le générations futures avec la vrai facture de notre merde nucléaire .. parlez nous de notre dépendance au monde entier pour que nos vielles chaudieres polluantes nucléaires puissent fonctionner .. parlez nous de notre dépendance aux gaz Russes .. au lieu de parler des autres qui agissent et s’en sortent grâce aux ENR .. 🤣😂😂 les ENR ont toujours produit beaucoup plus que le nucléaire ..l’écart se creusant de plus en plus et ce sont bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile ce que n’a jamais fait le nucléaire que l’on a depuis plus de 60 ans.. 🤣😂😂 face aux vieux fakes périmés des gogos la réalité du terrain https://www.liberation.fr/economie/malgre-des-profits-records-en-2024-edf-ne-pourra-pas-financer-ses-couteux-epr-sans-le-soutien-de-letat-20250221_CACOR3JEN5EHVFZLB675JTLC7I/?

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          • Cochelin, c’est bon il a envoyé tous ses copiés-collés. Faites comme moi, laissez tomber, son ignorance de l’énergie n’a d’égal que son idéologie endoctrinée. Avec lui nous sommes loin du sujet des « limites de l’énergie éolienne », limite qui se manifeste de plus en plus.

  • https://www.connaissancedesenergies.org/perspectives-energies-2050/christian-ngo
    Arrêtons les comparaisons économiques tronquées et les empilements d’arguments disparates entre esprits religieux.
    Pour éviter le mur, à l’échelle du monde, 5 idées simples :
    1 – Tout parc éolien doit être adossé à des turbines à gaz en back-up, pour pallier les quelques semaines sans vent dans l’année (anticyclone en hiver). Ceux qui nient cette limitation forte sont soit stupides, soit malhonnêtes.
    2 – Installons des éoliennes sur les sites (notamment les rivages) dépeuplés du monde. Le bon vecteur énergétique, c’est l’ammoniac : facile à produire, à stocker, à reformer (séparation azote et hydrogène) pour alimenter des piles à combustibles (à moyenne température, sans platinoïdes). Tant pis pour la toxicité : personne n’exige l’arrêt de la circulation routière parce qu’il y a trop d’accidents…
    3 – La géothermie de surface s’impose pour l’énergie à faible température, pour climatiser (en direct) ou comme sonde froide pour une pompe à chaleur. C’est tellement bête de mourir de chaleur alors que le sous-sol ou la mer restent frais.
    4 – Il faut construire des lignes d’interconnexion entre régions et entre pays
    5 – Il faut arrêter de construire des réacteurs REP (en dépit de l’expérience accumulée) et développer sans délai une filière de réacteurs à sel fondu (sans thorium), intrinsèquement plus sûres, avec taux d’irradiation très élevé (surgénération in situ).

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