Réacteur nucléaire EPR de Flamanville: consultation publique jusqu’au 22 juillet
Le public peut donner jusqu’au 22 juillet inclus son avis sur la demande d’autorisation d’exploiter le réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville (Manche), un chantier marqué par de nombreux déboires, a-t-on appris vendredi auprès de l’Etat.
Cela est possible via l’adresse internet .
Le code de l’environnement prévoit en effet que « la décision d’autoriser » l’exploitation d’une centrale nucléaire « fait l’objet, en amont, de la mise en oeuvre d’une procédure de participation du public », selon le ministère de la Transition écologique.
La « présente consultation ne préjuge pas de l’issue de l’examen en cours », par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), de la demande de mise en service que lui a adressée EDF, précise toutefois le ministère.
Le réacteur EPR de Flamanville, dont la construction a débuté en décembre 2007, devait au départ être mis en service en 2012. Mais il a fait face à de nombreux déboires. Son coût s’élève actuellement à 12,4 milliards d’euros selon EDF contre 3,3 milliards prévus avant le début du chantier.
Dernière difficulté en date, des anomalies ont été détectées sur les soudures de trois piquages (partie d’une tuyauterie qui la raccorde à une autre ou à un récipient).
L’ASN a indiqué mardi à Caen qu’elle prendrait « après l’été » une position de principe sur les premières propositions d’EDF pour résoudre ce problème.
EDF vise un chargement du combustible à fin 2022. Un planning que le président de l’ASN a qualifié en mai de « très serré ».
Le gendarme du nucléaire a également indiqué qu’il tiendrait compte, avant d’autoriser la mise en service de l’EPR de Flamanville, de l’incident qui s’est produit en juin à Taishan (Chine) sur un des deux seuls réacteurs EPR en fonctionnement dans le monde.
Conçu pour fonctionner pendant 60 ans, l' »European Pressurized Water Reactor » se fonde sur la technologie des réacteurs à eau sous pression, la plus utilisée dans le monde. Il offre une puissance plus élevée (1.650 mégawatts) que les centrales actuellement en service en France.
clc/aag/shu
COMMENTAIRES
Va-ton priver d’électricité ceux qui s’opposent à ce projet, comme Carenco(président de la CRE) le propose pour les anti éolien ?
12, 4 G€ c’est le calcul du coût selon EDF. La cours des compte arrive à 19,1 G€. Ça fait une sacrée différence !
J’ai plutôt tendance à croire la CC qui n’a rien à gagner à gonfler la facture, ce qui n’est pas le cas d’EDF de vouloir la diminuer pour la présenter de façon plus acceptable. De plus l’accumulation des mensonges D’EDF à propos de L’EPR…. mais pas seulement, ne plaide pas pour une confiance aveugle dans sa parole.
Le coût de construction de 12,4 Md € selon EDF, c’était en octobre 2019. Et c’est ce qu’on appelle le coût « overnight », comme si le réacteur était construit en une nuit, sans aucun intérêt intercalaire (frais financiers durant la construction).
Avec cette particularité qu’EDF n’applique pas la règle internationale en la matière, laquelle inclut le « premier coeur » (premier chargement de combustible) et les pièces de rechanges les plus essentielles dans ce coût « overnight ».
Le coût réel, hors frais financiers intercalaires, est déjà supérieur à ce qu’annonçait EDF en 2019.
La Cour des comptes a indiqué un coût de 19,1 milliards d’euros en juillet 2020, correspondant davantage à la réalité économique et comptable.
Il ne faudrait pas oublier non plus le coût de l’EPR d’Okiluto en Finlande qui continue a nous coûter une somme très importante étant donné les retards importants et les indemnités que l’on doit aux Finlandais . Estimation dépassant 12 milliard sans doute c’est à dire quasi gratuit , à force pour la Finlande.
Seuls des naïfs incurables croient encore aux consultations du public , on sait que les commissaires enquêteurs ne donnent un avis défavorable au porteur de projet que dans moins de 5 % des cas .
Mais pourquoi une telle démarche n’est -elle pas retenue par ce gouvernement pour les projets éoliens ?.
Je m’inscrit en faux dans ces affirmations de »bout de trottoir »! J’ai assuré des missions d’enquêtes publiques pendant plus de vingt ans. Si l’avis du commissaire enquêteur doit se baser sur les remarques du public, il a aussi son propre avis à formuler en fonction des contenus des dossiers qui lui ont été transmis.
Par contre, avec un avis favorable ou défavorable… le porteur de projet fera quand même ce qu’il veut… il restera aux associations à intenter un procès pour non respect des cnclusions d’une EP!
Ce qui est plus efficace, c’est de proposer un avis favorable »sous conditions »; ces conditions tendant à réduire les conséquences néfastes dans tous les domaines du projet proposé…
Pour conclure, »commissaire enquêteur » n’est pas un métier, c’est un engagement citoyen qui coûte un temps humain personnel considérable… les frais d’enquête publique et l’indemnité sont à la bonne volonté de l’administration (préfecture, tribunal administratif…). Au final en effectuant convenablement une enquête publique, un commissaire enquêteur perçoit nettement moins qu’un technicien de surface en coûts horaires! J’ai, non pas démissionné puisque l’administration ne signe aucun contrat, mais refusé toute nouvelle proposition d’enquête publique jusqu’à ce qu’ils comprennent que je n’en n’assurerai plus!
Il ne s’agit pas d’accusations gratuites mais bien de conclusions fondée sur l’expérience .
. Quelle que soit la méthode des C-E il n’en reste pas moins qu’ils ne donnent un avis « Défavorable » aux projets que dans moins de 5 % des cas .
Ou les projets sont parfaits ou le public est composé de personnes incapables de porter un jugement .A lire les profils des intervenants on est plutôt disposé à penser que les C-E ont une culture qui les prédispose à encourager toute activité économique .quelque soient les objections présentées .Leur recrutement va dans ce sens .
Les réserves ne servent qu’ à modifier à la marge les projets .
Enfin quand un C-E a l’audace de s’opposer on peut le lui faire payer de l’interruption de ses missions , voir le cas connu en Isère .
Je ne manquerai de donner un avis favorable à l’ASN comme j’en avais déjà donné un à sa consultation publique sur la mise en service de la cuve de l’EPR.
C’est marrant, ces consultations obligatoires. J’en ai vu une sur l’installation d’un cyclotron dans un hôpital ! Eh bien quelques nigaudes et nigauds n’ont pas manqué de demander si, ah, la la, on ne pouvait pas plutôt soigner les cancéreux ou repérer leurs tumeurs sans ces trucs radioactifs. Braves gens.
L’EPR n’a jamais été et ne sera jamais rentable, c’est un gouffre financier qui restera sur les bras des générations futures ! L’EPR a été « vendu » par Anne Lauvergeon comme étant l’énergie de l’avenir, elle a menti de A à Z en croyant que les scientifiques allez trouver la formule magique pour la rendre propre et rentable … le miracle ne s’est pas produit et les milliards sont réellement partis en fumée !
Ségolène Royal a tenté d’aider sa collègue avec les taxes carbone et les accords de Paris, autre mensonge colossale qui va ruiner la France : les émissions de CO2 pose des problèmes de pollution en ville mais pas pour le climat ! le principal gaz à effet de serre c’est la vapeur d’eau (60% des effets source GIEC), elle a juste oublié de dire que l’atmosphère avait un effet parasol protecteur, si on « brule » l’été c’est par manque de vapeur d’eau au dessus des continents, par manque de végétation et donc par manque d’évaporation !
Sur les continents, la régulation thermique de l’atmosphère est automatique tant que les surfaces exposées au soleil sont couvertes d’eau ou de végétation.
Les coûts astronomiques continuellement revus à la hausse sont déjà insupportables, mais alors que dire des malfaçons successives !!! C’est une HONTE et traduit au mieux un manque de professionnalisme, au pire une LEGERTE COUPABLE qui peut avoir de graves répercussions
orthographe , mes excuses
fondées / quelques